Tenez-vous un journal ?
Renseignez-vous. La plupart des personnages qui ont marqué le temps tenaient un journal. Il leur permettait d’alléger leur mémoire, de coucher leurs pensées sur du papier, de structurer leurs idées et de rapporter leur vision du monde.
Tenir un journal, en écrivant ne serait-ce que quelques lignes chaque jour, est un bon moyen de mettre un peu d’ordre dans son esprit.
Mais, c’est surtout l’occasion d’affiner son style si on souhaite devenir un auteur.
Les personnes qui écrivent quotidiennement leur journal trouvent et développent peu à peu un style qui leur est propre.
Chaque nouveau petit texte les conduit pas à pas vers l’art d’écrire. Un style qui devient leur signature.
Privilégiez l’écriture manuscrite pour tenir un journal
Cela a été déjà été prouvé, mais de nouvelles recherches menées par l’Université des sciences et technologies de Norvège réaffirment l’importance de l’écriture manuscrite.
Réalisées à l’aide d’électro-encéphalogrammes les études révèlent que l’écriture manuscrite, mais pas le fait de taper sur un clavier, stimule des circuits uniques dans le cerveau.
Personnellement, quand je cherche à développer et enrichir une idée, ça ne marche jamais aussi bien qu’avec un papier et un crayon.
Et si on me pique mes idées ?
J’entends souvent dire : » Et si on me vole mon journal, on me pique tout ! «
Si on vous vole une idée, c’est bon signe, cela veut dire qu’elle est bonne. Vous faites donc partie des très rares personnes qui ne réinventent pas l’eau chaude.
Vous avez la chance d’avoir généralement une longueur d’avance sur les copieurs. C’est sûr, vous en trouverez d’autres, mais produire ne suffit pas, exploitez-les sans tarder.
Je ne suis pas un scientifique, mais…
Depuis que j’anime des ateliers et des stages d’écritures (1986) l’expérience m’a forgé deux certitudes : écrire donne une incroyable envie de vivre et notre cerveau vieillit moins vite parce qu’il lui reste toujours des projets à réaliser.
L’écriture créative est le meilleur Botox contre les rides mentales
Le cerveau se nourrit du changement, de stimulation, de soif de découvrir, comprendre, apprendre. Sinon, il se ride comme une veille pomme. La routine est le premier facteur d’endormissement de l’imagination. Notre cerveau se contente alors de son vieux stock d’idées.
Les exercices proposés chaque samedi sur ce blogue sont des empêcheurs de « neuroner » piane-piane, ne vous en privez pas.
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Si je puis me permettre d’apporter un bémol… mon expérience de plusieurs années de tenue de journal quotidien m’a appris que je préfère et de loin la tenue du journal de façon numérique. Oui je suis d’accord avec vous sur le sens du toucher incomparable et le contact avec le papier (je suis dessinateur amateur…) par contre côté pratique, non seulement mon journal me suit partout et je peux le tenir n’importe ou mais aussi petit avantage indéniable pour ceux qui aimerait se relire (ça arrive !), mon journal est doté d’un moteur de recherche ! Et en plus petite cerise sur le gâteau : j’arrive à relire mon écriture électronique ce qui n’était pas le cas avec mes pattes de mouche 😉
Les deux ont leurs avantages.
Merci pour votre commentaire, quelle application employez-vous pour tenir votre journal ?
Moi qui suis » addic Apple » j’utilise Just Pres Record comme magnétophone pour transcrire plus tard.
Amicalement. Pascal
Merci Pascal pour ces précieux conseils, trucs et astuces…
J’en profite pour mettre en lumière une récente découverte: « le goût de l’écriture » chez Mercure de France
Bonne lecture, bonne écriture à tous 😉
Donc un immense MERCIIIII 👋
Un super conseil. Que je suis depuis que tu me l’avais donné et aujourd’hui je ne pourrais plus
m’en passer. Permet d’éclairer ses neurones et de trouver son propre chemin. Et quel bonheur quand une fulgurante surgit de ces lignes…
Mon attachée de presse 😉 m’a donné de bonnes nouvelles de toi. Ouf ! Bonne remise en jambes et bises. Pascal
Merci Pascal de nous rappeler que l’acte d’écrire est une merveille que l’homme a su créer. Servons-nous en en ces temps de laideur.