DYSLEXIE

Je ne suis allé à l’école qu’à 6 ans et demi, du fait de la guerre…
Jusque-là, j’étais un enfant heureux, un peu corrupteur de mots, mais apparemment normal.
Je ne savais pas que j’allais devenir un cancre…

C’est lorsque j’ai dû apprendre à lire, écrire et compter, que je les choses se sont gâtées.
Impossible d’écrire un mot sans inverser ses syllabes, de rédiger une phrase sans fautes. Impossible de multiplier ou diviser correctement. Quand aux leçons à apprendre « par cœur » c’était l’horreur. Je ne retenais que quelques bribes.

Pourtant, au début, j’ai essayé. J’ai tenté d’apprendre ce que les « maîtres » voulaient « m’enfoncer dans la tête ».

J’aurais tant aimé être parmi « les bons élèves », tant voulu que mes parents soient contents de moi.
Qu’ils cessent de me traiter d’étourdi, de dissipé, de fainéant. Qu’ils soient fiers de signer mon carnet de notes.

Peine perdue, cette pédagogie dont je ne comprenais pas les règles, était hermétique pour moi. Je me suis donc fait à l’idée que j’étais nul, mauvais, distrait. Pas tout à fait crétin, tout de même, car quand il s’agissait de trouver une idée originale, j’étais souvent le meilleur…

À dix ans, vu mon niveau, pas question d’entrer en 6e. Mes parents se résignèrent. Je ne serai jamais ingénieur comme mon père l’espérait, jamais docteur comme ma mère le rêvait.

À cette époque, la dyslexie était encore méconnue. Les enseignants ignoraient qu’un dyslexique permutait, à son insu, les syllabes dans un mot ou les chiffres dans un nombre. Ils n’imaginaient pas une seconde, que les mots tordus que j’employais dans mes phrases étaient cohérents pour moi. Que mes yeux lisaient à l’endroit ce que mon cerveau écrivait à l’envers.

Je connus vexations et brimades, gifles et punitions. Je fus humilié devant mes camarades de classe, mortifié en famille. Ce fut une période de grande souffrance, je me croyais nul.

Une blessure de plus aurait suffi a transformer mon désespoir en pathologie.
Heureusement, j’ai eu comme un sursaut. J’ai décidé de ne plus tenir compte du jugement des autres, de ne plus essayer d’apprendre selon leurs méthodes. J’ai décréter de ne découvrir que ce qui m’intéressait vraiment. Pas plus.

Les mots qui chantaient m’enchantaient. J’ai écris des poèmes phonétiquement libres. Je pouvais jouer avec des mots amis, comme il me plaisait, écrire des histoires que personne ne corrigeait.

C’est dans cet esprit que j’ai traîné mon cartable et mes blouses réglementaires de pensionnats publics en pensionnats privés, censés me « dresser » .

À 15 ans, un « spécialiste » m’a orienté vers un lycée professionnel. On allait faire de moi, un mécanicien agricole…

Là aussi j’ai essayé. J’ai tenté de devenir un « OS » : tourneur-fraiseur-ajusteur… Mais les choses se sont encore gâtées. Impossible d’utiliser adroitement une lime ou une scie à métaux. J’étais incapable de placer mes doigts « là où il faut », d’intégrer le mouvement du bras nécessaire pour « faire comme les autres » de lire une graduation sans inverser les chiffres.

Enfant, je n’avais jamais rien compris aux robinets qui fuient dans les trains qui se croisent. Ado, je ne « savais rien faire de mes dix doigts ». J’étais doublement cancre : intellectuel et manuel !

J’ai vite rejoint mon univers d’idées saugrenues et j’ai continué à écrire des histoires sur mon livre imaginaire. C’est à cette époque que j’ai commencé à les raconter aux copains, le soir au dortoir. Mes inventions leur plaisaient. Ils attendaient une suite, que je m’empressais d’inventer pendant les cours…

Une façon pour moi, d’être reconnu et admis.

Bien sûr, je n’ai pas obtenu le CAP. J’étais trop gauche, trop maladroit, nullement intéressé par le machinisme et le cambouis.

À 18 ans il fallut trouver un travail. Mon père me présenta au garagiste qui entretenait sa voiture, il m’engagea comme aide mécanicien. J’ai tenu une semaine à l’atelier, le temps de bousiller le moteur d’un client…
Le patron avait un fils de mon âge, une flèche dans mon genre… Indulgent, il me donna une seconde chance. Je fus « promu » aide pompiste, chargé de nettoyer les pare-brises.

Aujourd’hui, toujours dyslexique et, malgré tout, primé par l’Académie Française, j’enseigne dans plusieurs écoles supérieures, conseille des magazines grand public, forme des journalistes et des communicants. Je suis même reconnu comme un expert en communication écrite !

Cela dit, je suis toujours fâché avec l’orthographe.
Reprenant un mot de Daniel Pennac, je dirais que je suis « alzheimerien » de naissance.
Je n’ai aucune mémoire fonctionnelle.
Les règles de grammaires et d’orthographe me font encore défaut.
Je suis une sorte de Django Reinhardt de l’écriture, j’écris à l’oreille, sans respecter les règles. J’entends tout de suite la phrase mal construite, qui manque de tempo ou qui boîte, cela étonne toujours les puristes. 

La dyslexie, d’après mon vécu : observations et conseils

NB : je n’ai psa retouhcer le texte qui suit, il est resté tel quel, dsyslexique…

Qu’est-ce qu’un dyslexique ?
C’est quelqu’un qui fonctionne dans une autre logique. Un individu neuroatypique qui n’est pas fait pour la pédagogie dispensée dans le système scolaire. Il est incapable d’en comprendre les règles communes.

Pour écrire, par exemple, un dyslexique se « parle dans sa tête » et sa main traduit phonétiquement ce qu’il est en tarin de vouloir écrire…
Vous, quand vous cherchez comment écrire un mot, vous le voyez dans votre esprit. Un dyslexique ne peut pas le voir. C’est un aveugle dans sa tête. Il est obligé d’écrire les mots « à l’oreille ». Il transcrit sur le papier les sons qu’il entend en prononçant chaque lettre des mots qu’il doit écrire. C’est harassant et décourageant et le résultat est catastrphofique.

En général, un dyslexique n’est pas attentif, il a beaucoup de mal à écouter les consignes que vous lui donnez car il est distrait par votre physique, vos vêtements, les objets, les bruits extérieurs, votre façon de parler, etc.

Un dyslexique est incapable de se repérer sur un plan, mais il à une mémoire extraordinaire pour retrouver un chemin déjà emprunté. Il y parvient avec une facilité déconcertante grâce à des repères visuels, sonores ou olafctifs.

Le dyslexique démonte beaucoup, il veut voir ce qui se cahche à l’intérieur des objets, gagets, jouets, machines, etc., mais est incapable de remonter ce qu’il a démonté.

Le dyslexique globalise, le détail ne le retient pas, il s’en moque. Il préfère faire plusieurs choses à la fois que se concentrer sur une seule.

L’esprit d’un dyslexique est occupé par des sons avec lesquels il joue sans cesse. Ses jeux de mots étonnent et désarçonnent souvent les gens « normaux ».

Les dyslexiques deviennent rarement matures. Ils restent toute leur vie des enfants joueurs. C’est la raison pour laquelle ils sont souvent plus imaginatifs que les autres.

Comment apprend un dyslexique ?
Il n’apprend pas, il découvre. Enafnt, il ne s’intéresse qu’à ce qui l’amuse, le reste l’ennui. Plus trad, il découvre ce qui lui est utile. « Il découvre pour »

Un exemple : à un moment, j’ai décidé de devenir agent immobilier. Je ne suis pas allé suivre des cours, je suis entré comme commercial dans une agence et j’ai tout appris sur le ainterr. Un mois plus tard je créais mon agnece. De même pour le journalisme, j’ai suivi 3 stages d’écriture journalistqiue au CPJ à Paris, et dans les mois qui suivirent, j’ai révolutionner la pédagogie de cette prestigieuse école *. Depuis, toutes les écoles de journalisme nous ont copiés. Si quelquye chose intéresse le dyslexique, il peut devenir excellent.

Comment sauver un dyslexique de l’échec scolaire ?
Bien sûr, il y a les ortophonistes qui améliorent grandement les choses. Mais pour la plupart, leur objectif est que le dyslexique s’intègre dans le système existant. Qu’il s’y conforme. Or, un dyslexique est hors norme de naissance et le reste toute sa vie.

Il est dans une autre logique, dans un autre monde.
Un enfant dyslexique écrira, par exemple, la mers, avec un « S » parce qu’il y a des vagues… pas seulement une vague dans la mer.

Selon moi, ce qu’il faudrait, en plus de l’orthopohnie et de ces dérivés, c’est permette aux dyslexisques d’exprimer leur créativité pour sortir de l’echec scolaire.
Héals, ce n’est pas possible dans notre système. Car que se passe-til ? Soit l’enfant s’adapte parfaitement, c’est le bon élveve qui suivra le chemin balisé des diplômes. Soit il ne s’adpte pas et sera dirigé vers les lycées professionnels. Ce qui revient à dire que s’il n’est pas « assez intelligent » pour suivre des études secondaires il deviendra bêtement un manuel ! Merci pour celles et ceux qui choisissent vraiment un métier manule !

Ce qu’il manque, c’est une 3e voie, un cursus créatif. Et là, je peux assurer que les dyslexiques seraient parmi les meilleurs.
Nombre d’artistes dyslexiques ont réussi leur intégration sociale grâce à leur créativité : comédiens, chanteurs, potiers, peintres, sculpteurs, etc.
Malheureusement, l’imagination n’est pas une priorité en France. On voit bien d’ailleurs comment nos élus font preuve d’imagination pour régler nos problèmes de société !

Comment aider un enfant dyslexique ?

Surtout ne le blessez pas avec des remarques négatives.
L’inquiétude par rapport à l’avenir d’un enfant qui ne peut suivre à l’école entraîne les parents à lui dire des méchancetés. Des piques qui blessent son amour-propre pour toujours.
Un enfant qui reçoit une gifle à mal sur l’instant, puis la douleur disparaît, mais l’humiliation par les mots ça fait mal toute la vie…

Accordez-lui votre confiance. Aimez-le tel qu’il est. Aidez-le à libérer ses émotions par le biais de son imagination.

Ne l’obligez pas à mentir
Un dyslexique devient menteur dès qu’il entre à l’école.
Pourquoi ? Parce qu’il ne réussit pas à obtenir de bonnes notes, celles que ses parents attendent de lui.
Quand j’ai fait ma première dictée je commettais des fautes comme tous les enfants, ça ne m’a donc pas inquiété. Je faisais de mon mieux. Mais au fil des dictées, je me suis rendu compte que je commettais beaucoup plus de fautes que les autres, là encore, ça ne m’a pas catastrophé.
À la fin du trimestre, vint la dictée qui permettait de nous situer au classement général.
Je me suis retrouvé le dernier, le plus mauvais.
Quand j’ai ramené mon bulletin à mes parents ils m’ont fait beaucoup de reproches. C’étaient la première fois : « Tu n’es pas assez attentif ! », « Tu es trop dissipé ! », « Tu ne penses qu’à t’amuser », « C’est un fainéant ! », « Qu’est-ce qu’on va faire de lui ? », etc.
Alors, pour leur faire plaisir, j’ai commencé à mentir : « Tu as bien fait attention pendant la dictée ? » ,« Oui je n’ai fait que trois fautes, la maîtresse m’a dit que c’était très bien »,. « Tu as fait tes devoirs ? « Oui maman ! », etc.
Et ça va continuer comme ça toute la vie ! Comme nous sommes incapables de suivre l’enseignement traditionnel et qu’en général nous n’obtenons aucun diplôme nous serons sans cesse obligés de mentir quand on nous demandera : « Quel est votre parcours ? »

Valorisez et encouragez sa créativité. Montrez que vous vous intéressez à lui et à son mode de fonctionnement.

Notez avec lui ses mots tordus et riez ensemble. Amusez-vous à en trouver d’autres, collectionnez-les.

Montrez-lui que la connaissance de l’orthographe n’est pas un signe d’intelligence. Que l’une n’entraîne pas l’autre. Qu’il n’y a pas d’équivalence entre ne pas réussir en orthographe et ne pas réussir dans la vie. Qu’aujourd’hui, il y a des correcteurs automatiques qui font très bien le boulot à notre palce (enfin, presque…) Que l’orthographe n’a plus la mêm importance qu’autrefois.

Encouragez votre enfant à écrire avec un ordinateur.
Vous verrez, il hésitera moins à écrire car il permet d’exprimer ce que l’on pense en l’écriavnt comme on veut. Aprsè, le correcteur signale ce qui ne va pas.
Laissez-le jouer sans contrainte avec l’ordinateur et le web. La multiplicité des chemins possibles, les liens, les couleurs, les dessins, les sons, tout ce fouillis informatqiue lui convient très bien.
Vous serez étonné par ses facultés à se frayer un chemin iintuitif dans ce dédale d’informations.

Ne donnez pas à votre enfant un texte à recopier correctement, ça ne sert à rien, sauf à le fatiguer et le décourager. Lire un texte et le retranscrire sans faute est un exercice très difficile et fatigant pour un dyslexique.

Un dyslexique a généralement un vison globale des choses, et ça lui suffit. Trouvez des trucs avec votre enfant pour organiser agréablement son travail ça l’aidera à structurer son cerveau. Notamment son hémisphère gauche, acr il se sert principalement de l’hémisphère droit.

N’oubliez jamais qu’un dyslexique n’a pas la même logique que vous, qu’il ne s’intéresse guère au « comment », l’important pour lui, c’est le « porquoi «
Pourquoi il faut écrire un mot comme ça est beaucoup plus intéressant pour lui que comment on doit l’écrire.

Ceci dit, la dyslexie est une épreuve. Soutenez votre enfant et aidez-le à être fort. Si vous lui montrez que vous avez confiance en ses possibilités, ils trouvera les forces nécessaires en lui. Il les a, elles existent, ce n’est pas un faible.

Enfin, vous lui éviterez des problèmes psychologiques en le scolarisant dans un milieu d’enseignement rassurant et ouvert.
Méfiez-vous d’ailleurs des « psy-quelque-chose » qui vous diront que votre enfant est dyslexique parce qu’il est anxieux ou parce qu’il a des troubles affectifs. Rien de tel pour vous culpabiliser et aggraver le problème !

Encore un mot. Observez et écoutez bien la plupart des titulaires d’un diplôme sanctionnant de hautes études. Les détenteurs de ce bout de papier qui leur confère le droit d’accéder aux plus hautes fonctions. Qu’est-ce que leur diplôme prouve ?  Juste la preuve d’un cursus réussi, mais absolument pas un gage de leur créativité. Jamais un diplôme ne mentionne que son possesseur a de l’imagination. Un enfant dyslexique est imaginatif dès sa naissance et pour toujours.  La vie lui a décerné le meilleur diplôme du monde. Il se sortira de toutes les situations.

* Stages créés par Pascal Perrat pour le CPJ et le CFPJ : Enrichir son style®, Libérer son écriture®, Savoir Titrer, L’art d’écrire un bon papier magazine, Écrire avec humour, Dépoussiérer son style®, Dépoussiérer son site®, Rédiger des accroches percutantes, L’art de la critique, Rédiger des textes vendeurs, etc.

Pour conclure : je vous conseille de lire :

Le don de dyslexie, Ronald Dell Davis

L’auteur ne se livre pas à une démonstration scientifique ou une étude psychologique, il montre simplement ce que seul un cerveau de dyslexique peut comprendre…
Le travail à faire pour vivre heureux dans le monde des gens normaux…

J’aide mon enfant dyslexique, Marie Coulon, Editions Eyrolles
Un petit livre plein de bons conseils et d’exercices pratiques. Très utile pour les parents et les enseignants

Vive la dyslexie ! Béatrice Sauvageot, Jean Métellus

Les auteurs, spécialistes du langage, ont une approche ludique et épanouissante. Ils partent du principe que la créativité des dyslexiques est inépuisableles. Leur méthode aborde l’écrit par des approches artistiques : chants, danses, théâtre, jonglage, etc.

L’alphabet des cinq sens, Dr Régine Zekri-Hurstel

L’auteur, neurologue, a inventé un alphabet pour apprendre à lire et écrire en sollicitant l’odorat, la vue, l’ouïe et même le goût !

Quelques dyslexiques qui n’ont pas trop mal réussi…

Andersen, Agatha Christie, Auguste Rodin, Galilée, Beethoven, Richard Branson, Pasteur, Jules Verne, Wiston Churchill, Mozart, John Irving, Edgar Poe, Mark Twain, Léonard de Vinci, Michel Ange, Edison, Albert Einstein, Gustave Flaubert, Hugues Auffray, John F. Kennedy, Graham Bell, Benjamin Franklin, John Lennon, Steven Spielberg , Richard Strauss, Johny Hallyday, Kenzo Takada, Nelson Rockefeller, Robin Williams, Steve McQueen, Pascal Jardin, Vincent Van Gogh, Pablo Picasso, Bill Gates, Walt Disney…

Etre dyslexique aux USA est UN PLUS. Les grandes universités recherchent les étudiants dyslexiques et versent une bourse spéciale à certains pour leur permettre des études supérieures.

Source : France 2- Envoyé Spécial La fuite des cerveaux 9/2000

Les ouvrages écrits par Pascal Perrat

Témoignages des dyslexiques

« Je m’appelle Danaé, j’ai 13 ans et je suis dyslexique

dés mes premières années à l’école, on à dit à mes parents que j’avais un problème, alors, depuis que j’ai 4 ans, on m’envoie chez des orthophonistes, des psychomotriciens, un posturologue, un kinésiologue …

Incomprise, tout le monde pensaient que j’étais paresseuse.

Je participais à l’aide au devoirs, au soutien Français et maths, mais touts mes efforts ne semblais faire aucuns effets.

À la maison, c’était la guerre avec ma mère avec ma mère qui pensais elle comme les autres que je faisais exprès .

En 2006, à 7 ans, je suis en CE1.

J’ai du mal à lire, à écrire et à compter, je redouble!

J’ai souvent pensé à baisser les bras,car malgré mes efforts (non reconnus) on me rabâchais que j’étais bête! mais heureusement depuis que j’ai 7 ans, j’ai le soutien de ma mère que je remercie énormément!

2 septembre 2011:

j’ai rendez_vous à l’hôpital d’Ange. Finalement j’ai une légère dyslexique !

Après touts les «spécialistes» que j’ai vus, j’ai enfin une réponse.

Aujourd’hui, je suis en 5emme, je ne sias pas encore se que je veux faire de ma vie mais je sais que je veux faire de belle choses, quois que les autres en penses !

Je m’appelle Danaé, j’ai 13 ans, je suis dyslexique et heureuse !

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Ma scolarité a été très difficile a cause de mon impossibilité d’écrire correctement, au fil des années je me suis inventé des systèmes pour éviter les fautes d’orthographe en utilisant par exemple les quelques mots dont j’étais sur, ce qui appauvrissait mon vocabulaire et renforçait l’idée que j’étais nul en français, J’ai maintenant 61 ans et depuis environ un an j’écris des poèmes et suis membre d’un site de poésies (voici deux poésies qui illustrent mon parcourt très difficile)

La dictée

Pour vous punir je vous invite
Ainsi j’espère vous calmer
A prendre une feuille très vite,
Nous allons faire une dictée

Entendant ces mots fatidiques
Mon pouls aussitôt s’accélère
Gorge serrée pris de panique
J’suis en état d’échec scolaire

Pourtant messieurs les correcteurs
Je rédigeais du mieux possible
En travaillant de tout mon cœur
Mais l’on me traitait d’imbécile

Protéger avant tout nos règles d’écriture
Et traquer les auteurs des écrits anarchiques
Qui devront à tout prix éviter les ratures
Respectant exceptions et lois orthographiques

Donner à un support une telle importance
Condamne, tous ceux qui maîtrisant mal l’écrit
A voir déprécier les matières où malchance
On réprime la forme en oubliant l’esprit

Le hasard mauvais augure
M’a donné insidieusement
La passion pour l’écriture
Avec un outils défaillant

Traitement de texte salvateur
Et correcteur orthographique
Levèrent cet handicap majeur
Qui générait ma peur panique

Tu crois que la rancœur filtre entre ces lignes
Sache que ce ne sont tout au plus que regrets
J’ai écrit ce pamphlet rêvant, honneur insigne
Qu’il sera à son tour sujet d’une dictée.

Le mal des mots

J’ose enfin écrire sur le bord de la toile
Espérant que les gardes ces cerbères zélés
Garants de la doctrine substantifique moelle
Ne reniflent des mots mal orthographiés

Je fait partie de ceux dont l’expression écrite
Provoquait aussitôt la haine du correcteur
Attribuant zéro c’est tout ce qu’il mérite
Deux heures de retenue, apprend les mots par cœur
Des classes de français j’ai eu tous les trophées
Les titres de fainéant de cancre de cossard
Je reste le vainqueur du zéro en dictée
Et des points défalqués sur les autres devoirs

Les notes désastreuses les lazzis les brimades

Ont finis par briser ma combativité
Et petit a petit blessé la mort dans l’âme
J’ai enfin accepté de porter le bonnet

Je me suis installé dans le rôle du cancre
Persuadé que rien ne pourrait me hisser
Hors de ce trous sans fond emplis de noires encres
Ou l’on relègue ceux qui ont démérité

Par voie de conséquence comme ont ne me lit pas
Ou bien a contre cœur, au bord de la nausée
Les ratures les fautes quel horrible fatras
Qui verra que mes mots expriment des idées

Je suis persuadé n’en déplaise aux puristes

Que l’on peut exprimer joliment ses pensées
Même si affublé d’un esprit fantaisiste
Les règles orthographiques sont parfois bafouées

Les gardiens de la règle durs et sans concession
Se trompent de moulins pendant que Dulcinée
Se gave a satiété de clips anglo-saxons
Help ! c’est la langue U S qui « go-home » le français

Jacques 2007

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Salut

J’ai 25 ans, je suis dyslexique on voulait m’envoyait en CAP après ma troisieme. Personne ne me comprenait et je ne comprenait personne. Je voulais tout savoir mais personne etait capable de repondre a mes questions ou bien meme il ne comprenait pas mes questions. Puis j’ai commence la boxe, je me suis epanoui et j’ai eu confiance en moi. Puis bam, vice champion de France de Boxe a 16 ans, premier de la classe au lycee, mention tres bien au bac, prepa math (major de math et meca quantique), ecole d’ingenieur, permis moto, permis voiture du premier coup (a Paris sans lire un seul bouquin c VRAI), concours de pilote de chasse reussi mais recalè a la visite medicale, roule en porsche a 23ans, appartement a 24 ans et je vais construire ma maison, plus important une femme formidable… Mon vecteur de reussite LA PASSION, le feeling, la creativite, le formalisation originale, en gros sortir des sentiers battue et ma memoire visuelle. Je dis toujours j’ai « reussi » car je ne savais pas que c’etait impossible. Et depuis je réussi tout ce que j’entreprends. »

Walid: Un dys de plus qui c reconnu ds test ecrits, et que tu as emu

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« La dyslexie peut prendre différente forme. Celle dont j’ai souffert s’appelle la dysorthographie – c’est à dire l’incapacité à mémoriser l’orthographe des mots, notamment pour les doublement de consonnes, les terminaisons en « ant  » ou « ent » et autres plaisirs du genre.
J’ai eu la chance d’être rééduquée par une femme extraordinaire qui m’a donné le goût de l’écriture et ouvert la porte de mon imaginaire à base de jeux et d’exercices de créativité. Pourtant, j’ai traîné ce handicap pendant toute ma scolarité avec la hantise des dictées et l’incapacité à faire la différence entre un accent grave ou aigu…
Depuis j’ai développé des stratégies personnelles qui m’ont permis de garder intact le plaisir d’écrire, de rendre mes textes lisibles pour les autres (du moins sur le plan orthographique) et de faire de la communication écrite mon métier et ma passion.
Il m’arrive encore d’avoir des doutes sur l’orthographe d’un mot et de chercher alors un synonyme ou de vérifier dans le dictionnaire. Lors de mes animations de formations, cela ne m’a jamais empêché de noircir un paper-board lors d’un brainstorming ou pour noter un exemple.
La dyslexie et ses multiples formes peut se révéler une grande richesse à terme puisqu’elle oblige à développer des stratégies personnelles qui favorisent l’imagination et la créativité. Par contre, elle semble vouloir se transmettre dans les gènes car ma fille de 7 ans traverse depuis le CP les mêmes difficultés. Mes souvenirs scolaires m’ont heureusement permis de réagir dès le départ et après un an d’orthophonie, elle suit maintenant un
CE1 tout a fait normal. Elle est peut-être plus lente que d’autres enfants, son orthographe est parfois totalement fantaisiste… mais elle lit et écrit aujourd’hui sans difficulté.
Voilà pour ma modeste contribution.

Bien cordialement « 

Françoise

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Bonjour Pascal,

Pas très assidue aux ateliers, mais 100% dyslexique!

J’ai eu la chance d’avoir une maman à la vocation d’instit brimée, et un grand frère nul en orthographe. Bilan : dictées en buffet ouvert (voire gavage) les week-ends et vacances scolaires, ce qui m’a permis d’être bonne en orthographe jusqu’à ce que la vie active et son lot de non-écriture et de fatigue ne révèle la dyslexie.

Pourquoi mon entrainement masqué a marché ?

L’enfant perçoit quand il y a du plaisir à travailler les mots et se
l’approprie. Ma mère et moi en avions créé une véritable connivence.
L’essentiel est que l’enfant sente que ce n’est pas un pensum qu’il doit faire pour éviter de gâcher sa future vie (et qui lui pourrira bien son enfance et le conduira au refus) mais un exercice qu’il pratique avec quelqu’un comme relation privilégiée. Comme faire la gym du matin ensemble.

Attention, il faut varier les exercices. Je crois que mon incapacité à écrire autre chose que des formes courtes vient de là : je me suis aperçue que mon maximum correspondait à la longueur des vieilles dictées.

Je pense qu’il faut mettre à l’ouvrage plusiseurs adultes, y compris ceux de l’entourage de la famille. J’ai toujours été de suivi de devoirs avec les neveux les week-ends où je les voyais : ils apprécient qu’on s’intéresse à leur « vie professionnelle » et multiplient les méthodes. Ils peuvent y rencontrer une approche qui leur convient mieux. C’est aussi l’occasion pour l’adulte « étranger » de détecter ce que les parents ne perçoivent plus àforce de quotidien. J’ai ainsi détecté la dyslexie chez un neveu là où les parents s’acharnaient à « lui faire faire sa lecture ». Et puis, les autres ayant toujours plus raison que les parents, les messages peuvent passer…

C’est devenu une forme de jeu. J’ai expérimenté le jeu avec mes neveux pour les devoirs de vacances : ça marche très bien, ça se fait à n’importe quelle occasion (celle où on les sent le plus disponibles). Nous avons trituré les tables de multiplications en essuyant la vaisselle, à l’endroit, à l’envers, en ligne droite. Ils adorent le défi .

Et puis, dédramatiser. Réussir sa vie n’est pas devenir pdg, mais vivre du mieux que l’on peut avec ses forces et ses faiblesses. Connaître ses faiblesses, c’est déjà avoir une longueur d’avance.

Les astuces actuelles :
les ziguigui rouges sous Word qui révèlent les inversions de lettres, savoir où ça pêche (toujours les mêmes);
un cerveau plein de « balises à retrouver automatiquement les mots critiques » lors d’écriture manuelle.
De toutes façons, relire, accepter qu’on ne saura jaiamis écrire correctement quelques mots bien identifiés.
Avoir un dictionnaire à portée de main, accepter de ne jamais rien comprendre aux contrepétries, sinon ça fout tout en l’air (ah, la vie en société!)
Sommeil dès que les mots se bousculent. Avec l’âge, j’en arrive à bégayer.
Pas bon pour le moral, mais réversible au repos.
Repérer les fautes des autres pour se regonfler…

Au fait, elle fait quoi dans la vie, la dyslexique ? Chargée de
communication. La reine de la coupe et de la relecture. Na ! »

Courage aux heureux parents !

Elisabeth

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« Oui je le suis, un peu vieille car à l’époque on tapait les doigts avec une règle à telle pont qu’en 10 ème
j’ai eu une jaunisse qui a duré…un an

Une des premières orthophonistes m’a récupérée et aujourd’hui avec la fatigue, l’altitude (à partir de 6000 m !) ça me revient
Et gaspard le fils est aussi dylesxique mais a été détecté et suivi dès la maternelle mon père l’était sans doute aussi voilà c’est tout pour ce soir »

Cécile

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« Bonjour,

Je suis dyslexique comme beaucoup d’autre d’ailleur.

Je prépare un « témoignage » sur mon vécu de dyslexique, pour des profs de collège. Je suis naturellement tombée sur votre site et je ressens tellement ce que vous dites dans votre vécu de dyslexique.

A la fin, vous présentez des dyslexiques qui ont bien reussi, ca fait plaisir!! et moi aussi je commence à me dire que je réussis : www.psychoactu.org ( j’en suis le webmaster).

Cordialement »

Céline Chemla

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Bonjour Mr Perrat, je me permet de vous écrire ce petit mail car votre histoire racontersur votre cite internet ma beaucoup toucher.

Je n’ai jamais vraiment su si j’étais dyslexique ou pas, j’en suis de plus en plus convaincue aujourd’hui, peut être tous simplement que je l’espère pour arriver a comprendre

Mon parcourt scolaire fut bien sur très difficile du fait de mes gros problèmes d’orthographe qui aujourd’hui encore m’handicape dans mon travail en m’empêche d’ évoluer.

J’ai comme beaucoup pas si mal réussi, je ne suis pas ingénieur certes mais j’ai fait ce que j’ai put avec le secteur géographique que j’avais, j’ai était propriétaire a 24 ans directeur a 30 ans, bien sur il a fallut que je fasse des concessions du fait de mon niveau scolaire pas forcément extraordinaire du moins en français.

Mes diplômes sont  2 cap en mécanique auto et poids lourd je n’ai jamais d’ailleurs ouvert un livre pour passer ces diplômes, j’ai aussi passer le permit voiture, bus, poids lourd, remorque tous eu du premier coup le poids lourd en même pas 20 heure de formation en tous, plateau conduite et code.

J’ai aussi passer l’attestation de capacité voyageur (niveau bac+2) l’année ou je l’ai eu le taux de réussite a était de 8%.
Si je vous raconte tous sa ce n’est pas pour essayer d’en tiré une quelconque gloire au contraire, quand je voie ce que certain on accomplie j’en ai même honte, je m’accorde tous de même le fait que j’ai eu une situation de famille assez difficile, même si ce n’est pas une excuse.

Si je vous écrit aujourd’hui c’est surtout pour vous dire merci de votre témoignage je suis heureux de l’avoir lu, car moi aussi on ma traité de faignant de farfelu, d’idiot et maintenant que j’ai 2 enfant je cherche a comprendre pour ne pas que ce reproduise les erreurs qui on était fait par ma mère mes professeurs mes surveillants et beaucoup d’autres.

Le correcteur d’orthographe m’aide beaucoup comme vous pouvez vous en douté !!!

Julien

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Ce sont mes parents qui ont découvert mon problème alors que j’étais déjà en CE1 et que j’allais passer en CE2 !

Je leur ai envoyé une lettre du style :

Gan la gloje zone je va manjé a la quentine…

En septembre j’étais chez un orthophoniste tous les mercredis…
ça a duré 5 ou 6 ans !

Mais j’ai retrouvé un niveau acceptable.

Puis en 3e, un prof d’anglais m’a conseillé une orthophoniste avec une méthode à elle (je ne sais pas laquelle) alors j’y suis retourné et je lisais, puis j’écrivais ce que j’avais lu en résumant, puis je tentais de continuer l’histoire, etc. Ça m’a donné le goût de l’écriture….Mais pas des études ! J’ai été orienté en compta puis à 18 ans j’ai passé le concours de gardien de la paix.

8 ans plus tard, j’avais repris mes études pour faire un DEUG d’histoire par plaisir et j’ai passé le concours d’officier en interne… que j’ai réussi. Je suis devenu Lieutenant de police en 2000. J’ai gardé le goût de l’écriture, j’ai publié plusieurs livres que vous trouverez sur le site dont j’ai mis le lien dans mon post précédent.

La « dys » n’est pas une fatalité mais il faut travailler, travailler et encore travailler pour se dépasser. On doute toujours de soi, et avoir un avis rassurant (comme le vôtre) sur ses capacités permet d’avancer, d’oser… J’écris un deuxième roman et je viens d’en commencer un troisième ! Je ne sais pas si je rencontrerai le succès mais cela me plaît. C’est un besoin viscéral…

Cette année, j’ai pris un congé parental et je suis des cours de sociologie du travail et des relations professionnelles… pour le plaisir !

Voilà un bout de ma vie, de mon « combat » contre la dys.

Stéphane
(qui a remporté le deuxième prix du concours de nouvelles du Ministère de l’Intérieur en juin 2012)

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Bonjour je  mapelle marie et je suis dyslexique je suis aller voir une ortophoniste en cm1 car javais beaucou de difficulter a lire et ecrire ! malheuresement quand je suis rentrer au college jai commancer a chuter mes note etai pire en pire jetai considerer comme faignante ce qui menerver je couler et mon comportement senpirais en classe de 3eme je me suis fas virer je me suis retrouver sans rien jusqua se que ma mere decide de me metrre en prive je suis en seconde pro je voulais etre pédiatre mais a cause de mes difficulter je ne suis pas capable ...jai 15 et demi et je suis tres decu par les aide  que nous pouvons avoir nous les dys je pence que lon et pas asser pris en charge (desolee pour les faute :/ )

Marie 5.201

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Un travail remarquable réalisé par Béatrice Sauvageot

« Les dyslexiques sont le fruit de la dernière mutation neurologique de l’espèce humaine ». Béatrice Sauvageot, orthophoniste et co-fondatrice de l’association Puissance DYS, en est persuadée, la dyslexie est loin d’être une tare. Bien au contraire. « Ils sont comme les gauchers », explique-t-elle. Un gaucher à qui l’on apprend à écrire de la main droite devient souvent ambidextre. Il en va de même pour les dyslexiques. « Ils utilisent la langue neurologique, mais si on leur enseigne notre lexique, ils sauront utiliser les deux. Ils seront alors bilexiques ». Parce que leur traitement de l’information linguistique fait appel à des régions cérébrales qui ne servent pas forcément au traitement du langage, ils sont doués d’une façon originale d’appréhender la lecture et l’écriture.

Comment reconnaître un enfant dyslexique ? Béatrice Sauvageot dresse un profil très précis de ces enfants, de ces adolescents, si singuliers à ses yeux. « Outre les difficultés à lire, les dyslexiques ont la particularité d’apprendre les règles mais de ne jamais les appliquer. Ce qui exaspère en général les parents et les professeurs, qui ont l’impression que l’enfant est paresseux, qu’il le fait exprès, ou encore qu’il est débile. Ils font des fautes qui ne sont jamais les mêmes. Ils se caractérisent aussi par leur grande lenteur : faire leurs devoirs nécessite 3 à 4 heures par jour à partir du CE1 ! La notion qu’ils ont du temps est dilatée, on dit souvent d’eux qu’il leur faut deux heures pour se préparer le matin avant de partir à l’école. Mais ce sont aussi des enfants dotés d’un sens de l’observation exceptionnel, d’une impressionnante capacité d’analyse des nuances (couleurs, odeurs, textures…), et d’un sens de l’intuition unique. »

Quelques signes Révélateurs de La Dyslexie  

La plupart des dyslexiques manifestent une dizaine des signes et des comportements listés ci-dessous. Ces caractéristiques peuvent varier d’un jour à l’autre et même d’une minute à l’autre. Le paradoxe des dyslexiques est la cohérence au sein de leurs incohérences.

Général

• Apparemment brillant, intelligence supérieure à la moyenne, s’exprimant bien à l’oral, mais incapable de lire, d’écrire ou d’orthographier au niveau de sa classe.

• Etiqueté paresseux, sot, peu soigneux, immature, « manque de travail » ou « problème de comportement ».

• N’est pas suffisemment en difficulté pour justifier d’une prise en charge.

• Bon QI mais échoue aux évaluations en classe. Réussit mieux à l’oral qu’à l’écrit.

• Se croit bête. A peu d’estime de soi. Dissimule ses faiblesses grâce à des stratégies de compensation ingénieuses. Niveau de frustration et de stress élevé face à la lecture et aux contrôles.

• Doué pour les arts, le théatre, la musique, les sports, la mécanique, l’art du conte, le business, les affaires, le design, la construction ou les métiers d’ingénieur.

• Se disperse et rêve souvent. Se perd facilement et n’a pas la notion du temps qui passe.

• A du mal à soutenir son attention. Peut paraître hyperactif ou absent.

• Apprend plus facilement à travers la manipulation, les démonstrations, l’expérimentation, l’observation et les supports visuels.

Vision, lecture et orthographe.

• Se plaint de vertige, de mal de tête ou de mal de ventre lorsqu’il lit.

• Désorienté par les lettres, les chiffres, les mots, les séquences ou les explications orales.

• Lorqu’il lit ou écrit, fait des répétitions, des substitutions, des omissions, des additions, des transpositions et des inversions de lettres, de chiffres et/ou de mots.

• Se plaint de ressentir ou de voir des mouvements non existants lorsqu’il lit ou écrit.

• Donne l’impression d’avoir des problèmes de vision non confirmés par un bilan ophtalmologique.

• Excellente vue et très observateur ou alors manque de vision binoculaire et de vision périphérique.

• Lit et relit en ayant du mal à comprendre.

• Orthographe phonétique et incohérente.

Audition et langage.

• Hypersensibilité auditive. Entend des choses qui n’ont pas été dites ou non perçues par les autres. Facilement distrait par les bruits.

• Difficulté à formuler ses pensées. S’exprime avec des phrases télescopiques. Ne termine pas ses phrases. Bégaie lorsqu’il est sous pression. A du mal à prononcer les mots complexes, mélange les phrases, les mots et les syllabes lorsqu’il parle. Graphisme et motricité.

• A du mal à écrire ou à copier. Tenue du crayon inhabituelle. Ecriture irrégulière ou illisible.

• Maladroit, mal coordonné, peu habile aux jeux de ballon ou aux sports d’équipe. Difficultés dans les tâches de motricité fine ou grosse. Sujet au mal des transports.

• Peut être ambidextre et confond souvent la droite et la gauche, au dessus et au dessous.

Maths et gestion du temps.

• A du mal à lire l’heure, à gérer son temps, à intégrer l’information ou les tâches séquentielles, à être à l’heure.

• Pour compter, a encore besoin de ses doigts ou d’autres « accessoires ». Connaît la réponse mais ne sait pas la présenter par écrit.

• Sait compter mais a du mal à compter les objets et à compter l’argent.

• Est bon en arithmétique mais en difficulté avec les problèmes. Bloque au niveau de l’algèbre et des niveaux mathématiques supérieurs.

Mémoire et cognition.

• Excellente mémoire à long terme pour les expériences personnelles, les lieux et les visages.

• Mémoire faible pour les séquences, les faits et les informations qui n’ont pas été expérimentées personnellement.

• Pense essentiellement en images et en ressenti et non en sons et en mots (peu de dialogue interne).

Comportement, santé, développement et personnalité.

• Extrèmement désordonné ou alors maniaque de l’ordre.

• Peut-être le bouffon de la classe, le fauteur de trouble ou alors trop discrêt.

• A été précoce ou, au contraire, en retard dans les étapes de son développement (marcher à quatre pattes, marcher, parler, faire ses lacets…).

• Sujet aux otites, aux allergies.

• Peut être un gros dormeur ou, au contraire, avoir le sommeil léger. Enurésie.

• Seuil de tolérance à la douleur particulièrement élevé ou faible.

• Un sens élevé de la justice. Très sensible. Perfectioniste.

• Les erreurs et les symptomes augmentent de façon significative sous la pression de l’incertitude, du temps,
du stress ou de la fatigue.

 © Ronald D. Davis 1992

123 réponses

  1. Marc dit :

    Un petit extrait à propos des dyslexiques :

    « Les confusions spatiales et phonétiques associées aboutissent souvent à un phénomène psychologique très particulier chez un enfant intelligent, qui ne veut pas être pris de court, et qui en arrive à un certain devinement inspiré par le contexte : on assiste alors parfois à des substitutions de mots entiers, à des confusions, à des inversions, à des suppressions, à des additions, et même à des inventions » (…)

    Source : « Dépister la dyslexie du jeune écolier », 1983, F. HERVOUET qui était médecin ophtalmologue.

    C’est grâce à nos yeux que nous parvenons à identifier les lettres, à percevoir l’espace, à contrôler les déplacements du stylo sur la page. Si les yeux manquent d’harmonie dans leurs mouvements ces tâches sont difficiles à réaliser et cela nuit aux apprentissages.
    La dys est un problème médical, plus précisément ophtalmologique.

    Ce qui est étrange c’est que les faits concrets concernants les dys sont oubliés. Par exemple, des tests de lecture, avec suivi oculaire, montrent que les yeux des dyslexiques font des saccades oculaires. Ces saccades oculaires sont aussi très connues chez les dyspraxiques.
    Les orthophonistes, les psy, les neuro psy, les neurologues, les ergothérapeutes, les graphologues, les psychométriciens ne sont pas des ophtalmologues.

  2. Marc dit :

    Avez vous entendu parlé de l’épouvantable expérience de Frédéric II de Hohenstaufen ?
    Au XIIIe siècle, il a essayé de savoir si c’était le grec ou le latin qui était la langue originelle des Hommes.
    Dans ce but, il isola 6 jeunes enfants avec interdiction absolue de communiquer avec eux.
    Tous ces enfants dépérirent et moururent sans avoir dit un seul mot.
    Vers 1500, rebelotte avec James IV, roi d’Écosse. Il aurait reproduit l’expérience de Frédéric II et obtenu les mêmes résultats.
    C’est la preuve comme quoi il n’y a pas de langue spontanée, pas de langue neurologique, comme voudraient le croire des orthophonistes (cette page en parle plus haut).
    La bilexie n’est qu’une invention littéraire sans fondement.

    Actuellement, il y a trop explications littéraires sans intérêt et trop de gadgets commerciaux qui visent les dys.
    Le grand public gobe tout car il manque, à la fois, d’infos et d’esprit critique.
    C’est fâcheux pour les dys car ont l’impression d’être pris pour des tirelires.

  3. Lorsque j’étais enfant, je souffrais d’une certaine forme de dyslexie que l’on nomme « dyscalculie ».
    Et, pour tout arranger, j’écrivais à l’envers, les chiffres comme les lettres. Il fallait pour me lire prendre un miroir.

    Avec beaucoup de cris et de claques, et de punitions, j’ai dû revenir sur le bon chemin.

    Longtemps, je fus dans l’incapacité de maîtriser l’orthographe et l’écrit. Jusqu’à ce qu’une institutrice m’invite gentiment à sortir du dernier rang de la classe et s’adresse à moi, avec respect et patience.

    C’est dans sa classe de CM2, qu’en entendant une élève lire sa rédaction, une « ode à la nature », que je me suis dit: « Mais je connais tous ces mots : arbres, rivière, oiseaux, etc.
    J’aurais pu donc faire de même ».

    Et le miracle s’est produit. Grâce à cette institutrice et au pouvoir « évocateur » des mots, la prochaine rédaction lue en classe, fut la mienne. Encouragée par ce premier résultat, je m’avisai dès lors d’exceller dans cette forme d’expression.
    C’est beaucoup plus tard que j’appris que Léonard de Vinci usait de « l’écriture en miroir », pour garder au secret ses meilleures inventions. Ce qui me permit de me réconcilier avec ce que l’on considérait, à tort, comme un handicap.

    À l’instar du grand homme, j’usai de stratégie. Et, pour détourner l’attention d’une mère trop invasive, j’écrivais sur la première page de mon journal intime, « cahier d’anglais ».

    • Marc dit :

      @ Béatrice Dassonville
      Si Vinci écrivait en miroir c’était, tout simplement, parce que ça lui était plus facile. Il écrivait naturellement à l’envers parce que son cerveau retournait les images quand il écrivait lisait. C’est un problème ophtalmologique (voir commentaires précédents).
      Les multi-dys sont nombreux car la cause est bien commune.
      Pour les conséquences tout dépend des muscles concernés et du degré.

      Vous avez sûrement d’autres conséquences de l’hétérophorie.
      Le troubles les plus fréquents sont le trouble de la latéralité, le trouble de la posture (scoliose, cyphose), les troubles vagaux.

      • Comme Léonard de Vinci, cette écriture était chez moi spontanée et naturelle. Bien que contrainte de l’abandonner, je l’ai utilisée par la suite pour mon journal intime avec une aisance déconcertante. Et aujourd’hui encore. Par chance, je n’ai aucun trouble que vous citez. Merci pour ce partage 🙂

        • Marc dit :

          Le trouble de la posture est extrêmement fréquent chez les dys. Si il est léger il se peut que vous en rendiez pas compte. Problème de finesse du diagnostic. A la longue une mauvaise posture peut donner des douleurs vertébrales. Il faut parfois attendre d’avoir 50 ans pour s’en rendre compte.
          Depuis que mon problème d’hétérophorie a été traité je n’ai que très rarement une sciatique. Avant je croyais, à tord, que mon dos avait été bousillé par le port de charges trop lourdes (dont le cartable).

          Quand au trouble de la latéralité, il donne des personnes qui peuvent faire une activité comme un droitier et une autre comme un gaucher. Pour ma part j’écris avec la main droite mais je tire à l’arc comme un gaucher. Selon le degré on a plus où moins du mal à se repérer dans l’espace, même avec une carte.
          Cela concerne tous les ambidextres.
          Le fait que vous inversez les lettres est la preuve que vous êtes bien concernée.

          Il y a d’autres conséquences liées à cet état. Et vu que c’est héréditaire dans la très grande majorité des cas (il y a quelques rares cas de dys traumatiques, pas exemple, suite à l’opération de muscles oculomoteurs) il est à parier que des membres de votre famille sont concernés.

          • Bonjour Marc,

            En effet, je me sers des 2 mains pour écrire et pour certaines activités. Pour d’autres : coudre, repasser, dessiner, je suis plus habile avec la gauche. Mais, lorsque j’ai dû prendre pour la première fois une raquette de tennis, j’ai longuement hésité avant de me mettre d’accord sur la main avec laquelle, j’aurais plus d’aisance à jouer. La première fois que j’ai voulu jouer de la guitare, j’ai positionné celle-ci sur mes genoux, avec le manche du côté droit. Souvent, je pousse une porte quand il faudrait l’amener vers moi et j’ai, en effet, des difficultés à me repérer dans l’espace.
            Pour le reste, je n’ai aucun problème de posture, laquelle au contraire est bien droite. Je n’ai pas de problème de dos et de sciatique. Encore moins aux yeux, lesquels sont bien centrés. Ce n’est que très tard que j’ai porté des lunettes. J’ai un jeune 72 ans. 🙂 Merci pour ce nouveau partage.

        • Marc dit :

          Réponse tardive à votre message du 5 avril 2021 (impossible de répondre sous ce message).
          Le trouble de la latéralité vient d’un problème dans l’association binoculaire. Un très léger décalage suffit. Ce n’est pas gênant pour regarder un paysage car la vision n’exige pas autant de précision que la vision de près.
          Vous pouvez facilement constater que la lecture nécessite un angle étroit qui n’est que de 10 à 20° alors que la vision binoculaire va jusqu’à 62° (le 0° étant devant le nez).
          https://evs-profilepics.s3.amazonaws.com/production/cdr/images/attachments/000/005/203/original/0013cA.jpg?1543302905

          On peut très bien être hétérophorique ET myope ou hypermétrope ou avoir 10/10 à chaque œil: ce n’est pas incompatible.
          L’hétérophorie a pour origine la variabilité des muscle(s) oculomoteur(s) (6 par œil). Cette variabilité des organes humains, qui concerne tous nos organes et même nos os, vous pouvez la constater en regardant la forme des nez de vos proches.
          C’est héréditaire dans l’immense majorité des cas. Il y a quelques rares cas de dys traumatiques, suite à un violent accident accident de la face avec fracture(s) d(es) orbite(s) ou suite à une opération des muscles oculomoteurs. Les conséquences varient selon les muscles concernés ET le degré.

          Si vos yeux ne fonctionnent pas bien ensemble, cela fausse votre perception de l’espace et nuit à vos acquis puisque, dans nos civilisations occidentales, près de 80% de nos connaissances viennent de nos yeux.
          Comme cela fausse notre perception du monde ce n’est pas étonnant de penser différemment, de réagir différemment.

          Ce pose aussi le problème de la finesse du diagnostic. De nombreuses personnes pensent ne pas avoir de trouble de la posture jusqu’au jour où elles sont redressées.
          Tenez vous droit devant un miroir et regardez si vos yeux sont bien à l’horizontale ou si il y a un décalage de quelques mm.

  4. Marc dit :

    Monsieur Perrat, jusqu’au 09/09/2020, Arte diffuse un documentaire sur Walt DISNEY, qui était DYSLEXIQUE.
    https://www.arte.tv/fr/videos/057380-001-A/walt-disney-1-2/
    Sur plusieurs images on remarque que cet homme avait bien un problème dans l’association binoculaire, tout comme sa mère.

    Un autre dyslexique célèbre avec un trouble de la vision binoculaire évident: Léonard de Vinci.
    La preuve: le codex Atlanticus est écrit en miroir.
    Typique d’un trouble dans l’association binoculaire.
    https://www.bing.com/images/search?q=codex+atlanticus&qft=+filterui:imagesize-wallpaper&form=IRFLTR&first=1&scenario=ImageBasicHover

    C’est embêtant pour les personnes qui nient le lien entre la dys et les yeux (en fait, au niveau des muscles des yeux)…
    ;O)

  5. Marc Hassin dit :

    Le témoignage de cette mère d’une jeune dyslexique devrait vous intéresser:

    30 août 2019 :
    « Je peux facilement constater aujourd’hui que X fait ses devoirs avec beaucoup moins de difficultés.
    Ses exercices de mathématiques comprennent largement moins de fautes.
    Sa position lors de la lecture et de l’écriture est beaucoup plus droite également.
    J’attends avec impatience la rentrée des classes afin d’en avoir l’avis de sa maîtresse et ainsi espérer la fin du calvaire scolaire. »

    12 décembre 2019 :
    « Première remise de bulletin depuis les micro-secteurs. Nous passons d’un D à un B. »

    Résultats obtenus uniquement par le traitement de l’hétérophorie, le discret trouble de la vision binoculaire qui est la cause de la dys.
    Comme vous le voyez, des dys sortent de la dys.
    Nul besoin de séances à répétions, ni de 36000 intervenants, ni de semelles spéciales, ni de pupitre.
    Surtout ne pas opérer et ne pas tordre les lunettes (c’est une aberration et, en plus, ça sabote le travail des opticiens)
    C’est juste de l’ophtalmologie.

  6. Louna Vernet dit :

    L’ecriture des dyslexiques est souvent peu lisible, voire inhibee, sans que cela ne soit du a un probleme moteur. La dyslexie est une difficult d apprentissage du langage crit se manifestant par une mauvaise association des sons et des syllabes crites et entrainant souvent une criture d sordonn e, difficilement lisible, voire une inhibition. En cela, elle rappelle la dysgraphie, qui d signe un trouble m canique du mouvement d criture. Souvent associ s dans leur diagnostic comme dans le traitement des personnes touch es, ils ne vont pourtant pas toujours de pair. Une tude grenobloise du CNRS a ainsi d montr que les enfants dyslexiques n crivaient pas plus lentement que les autres, ce qui aurait d montr un trouble moteur, mais ont en r alit besoin de plus de pauses en raison d une surcharge cognitive pendant le processus.

    • Pascal Perrat dit :

      Merci, Louna Vernet, pour ce commentaire. Selon moi, c’est dû une distorsion des sons plus qu’à une mauvaise association. Moi,
      j’entends les mots autrement, ils résonnent différemment. Mais on ne peut généraliser. Quant à la surcharge cognitive, je n’y crois pas beaucoup. L’ennui, oui. Un dys s’ennuit beaucoup à l’école. Amicalement, Pascal

    • Marc dit :

      @ Louna Vernet :
      Les dyslexiques sont perdus dans l’espace de la page, les dyspraxiques sont perdus dans l’espace.
      C’est surtout avec les yeux que l’on se situe dans l’espace.
      Les dysgraphiques ont du mal à écrire or c’est grâce à leurs yeux qu’ils contrôlent les mouvements du stylo…

      Quand un enfant ne voit pas ce qui a écrit sur le tableau, tout le monde pense à un problème de vue. Normal.
      Plutôt que de l’aider avec de grosses lettres, un ordinateur on l’envoie vers un médecin ophtalmologue.
      Par contre, quand un enfant a du mal à lire un livre, à écrire, à faire des nœuds complexes, peu de personnes se préoccupent de ses yeux. C’est surprenant, non ?
      Peu de personnes font un test de lecture chez leur ophtalmologue. Pourtant l’échelle qui sert à évaluer la capacité de lecture est un test purement visuel. En France on utilise l’échelle de Parinaud (les Américains l’échelle Jaeger). Le Dr Henri Parinaud était médecin ophtalmologue.
      Et pour ces enfants on propose des quantités de stratégies de compensation du handicap, livres spéciaux, lampe magique, casque magique, ordinateurs, police de caractères, secrétaire, stylo scanner, jeu vidéo… Tout en évitant de traiter la cause de leurs troubles!

    • MarcHassin dit :

      Les « spécialistes des dys » qui nient le lien entre la dys et les yeux donnent souvent comme exemple de dys célèbre Léonard de Vinci. Il était dyslexique et gaucher.
      Regardez le « codex atlanticus »:
      https://www.bing.com/images/search?&q=codex+atlanticus&qft=+filterui:imagesize-wallpaper&FORM=IRFLTR
      On voit bien sur ces manuscrit que Vinci écrivait en miroir.
      C’est parce que son cerveau avait du mal à faire un tout cohérent des 2 images qu’il en arrivait à les retourner.
      C’est typique d’un trouble de la vision binoculaire.

      Avoir une bonne précision binoculaire est très important pour lire, écrire, contrôler les mouvements du stylo, faire des nœuds complexes.
      La vision binoculaire nécessite de faire fonctionner en harmonie 12 muscles.
      Il y a 6 muscles par œil (voir planche anatomique jointe).
      Si l’un d’eux est trop court, trop long ou mal implanté cela rend impossible cette harmonie. C’est surtout gênant pour la vision de près car elle nécessite plus de précision binoculaire que la vision au loin.
      Une des preuves :
      Alors que la vision binoculaire va jusqu’à 62°, la RECONNAISSANCE DES MOTS nécessite un angle aigu qui n’est que de 10 à 20° (le 0° étant devant le nez). Vous pouvez très facilement le vérifier par vous même.

      Vous parlez de dysgraphie. N’est-ce pas avec nos yeux que nous contrôlons les mouvements du stylo sur la page?
      Les yeux des dys font des saccades oculaires quand un œil trop en retard sur l’autre rattrape sa position. les saccades des yeux des dyslexiques sont très connues (cherchez à « poursuite oculaire » ou à « eye tracking »).
      Comment voulez avoir une belle écriture avec une vision instable? Impossible.

      Vous pouvez facilement remarquer la mauvaise vision binoculaire de certains dys sévères.
      Voici l’un d’eux:
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/journee-dys-parcours-du-combattant-familles-1555752.html?fbclid=IwAR18SC4Pg84V6mR1hbOZaH2jkchAENXt2CNCb0q8HXUJU7VvHp5ZyY_PaCo
      Ne remarquez vous pas que sa mauvaise vision binoculaire n’est pas traitée?

      Si vos yeux ne fonctionnent pas bien ensemble, cela fausse votre perception de l’espace et nuit à vos acquis puisque, dans nos civilisations occidentales, près de 80% de nos connaissances viennent de nos yeux.
      Comme cela fausse notre perception du monde ce n’est pas étonnant que nous pensons différemment, réagissons différemment.

  7. Marc dit :

    Quand vous êtes hétérophorique (comme tous les dys) vos yeux ne fonctionnent pas bien ensemble. Pas gênant pour regarder un paysage car cela ne nécessite pas autant de précision que la vision de près. Le cerveau n’a pas trop de difficulté pour faire un tout cohérent des 2 images fournies par les yeux.
    En revanche, pour écrire ou lire un livre cela nécessite plus de précision dans la vision de près.
    Ces données le prouvent :
    La vision monoculaire s’étend jusqu’à 94, voir 110°.
    La vision binoculaire va jusqu’à 62°.
    Par contre la reconnaissance des mots nécessite beaucoup plus de précision puisque l’angle n’est que de 10 à 20°.

  8. Marc dit :

    L’échelle qui mesure l’acuité visuelle de près, c’est-à-dire la CAPACITÉ DE LECTURE, c’est l’échelle Parinaud.
    Elle a été créée par le Dr Henri Parinaud, l’ophtalmologiste, dans les années 1880-1890.
    (l’équivalent aux États-Unis: l’échelle Jaeger).

    Ce n’est pas un hasard si le mot « dyslexia » a été créé durant cette période, en 1887, par le Dr Rudolf Berlin, encore un médecin qui s’intéressait fortement aux troubles de la vision binoculaire.
    Tout cela grâce à la découverte de ce très discret trouble de la vision binoculaire par un médecin militaire, Hermann von Helmholtz au milieu du 19e siècle. Actuellement ce trouble est appelé hétérophorie.
    Inutile de faire une crise de jeunisme en voyant ces dates : il n’y a pas de science ringarde. Ce qui compte en science ce sont les résultats. Il est à parier que vous ne crachez pas sur l’invention de la roue ni même sur l’invention de l’ophtalmoscope, un petit appareil toujours utilisé par les oph de nos jours. L’ophtalmoscope a été inventé en 1885 par HvH…

    La cause des dys n’est pas neurologique et pas psy mais ophtalmologique, c’est bien un problème médical.
    Traiter l’hétérophorie améliore grandement l’état de tous les dys car ce trouble de la vision binoculaire a d’autres conséquences. Nul besoin de séances à répétitions.
    Cela se corrige en une séance par des prismes après une réfraction soigneuse plus des micro-secteurs. Quand un dyslexique essaie cela il éclate de rire et lit tout le n°2 de Parinaud.
    L’avez vous essayé M. Perrat ?

    Ces explications n’ont rien à voir avec l’école de Lisbonne ou Beaune.
    Surtout ne pas tordre les lunettes et les semelles spéciales censées redresser les personnes ne servent que pour la facture (sauf si vous avez une très forte différence de longueurs de jambes, style 8 cm, ce qui est plutôt rare).
    Ne pas opérer l’hétérophorie !!!
    C’est encore peu connu car ce n’est que depuis quelques dizaines d’années que l’on parvient à traiter l’hétérophie. Cela améliore grandement l’état des dys et nombre de leurs autres troubles. Des dys qui cessent d’être dys il y en a. Ce n’est pas une hypothèse: il y a des milliers de cas cliniques.

    Le problème des dys n’est pas neurologique et pas psy, même si il y a quelques dys en souffrance. C’est compréhensible vu les humiliations à répétitions qu’ils subissent.
    Ce serait bien d’arrêter de faire croire que les problèmes des dys viennent de leur cerveau. Certes des images (IRM) montrent, pour les dys, des cerveaux différents mais cela n’a rien de surprenant: le cerveau est un organe très plastique. Comment voulez vous qu’il se développe normalement si ses capteurs (là, les yeux) ne fonctionnent pas bien ensemble? Impossible.

    Dire aux dys que leurs problème viennent de leurs yeux les revalorise.
    La priorité absolue se devrait être de traiter la cause de la dys au lieu de détailler à l’infini les conséquences des différentes types de dys. Cela couterait bien moins cher aux dys (surtout aux parents) et à la société tout en étant beaucoup plus efficace que les tentatives de compensations de handicap à la mode.

    Interpelez VOS ophtalmologues et vos orthoptistes: il doivent s’intéresser davantage à l’hétérophorie et à ses conséquences. Il doivent aussi changer de technique pour arrêter ces séances à répétitions aux résultats peu satisfaisants.
    Les dys doivent pouvoir améliorer leur état près de chez eux.

  9. Marc Assin dit :

    1887 : création du mot « dyslexia » par Rudolf Berlin qui était un médecin ophtalmologue.
    Suite aux travaux de hermann von Helmholtz sur la vision binoculaire…

  10. recoules alexandra dit :

    Bonjour,
    Etudiante en Master Meef je prépare un mémoire sur les troubles dys et leur lien avec un harcèlement scolaire subi de la part des pairs.
    Pourriez vous me donner des références d’articles sur le sujet s’il vous plait?
    L’interet de ce mémoire serait à terme de trouver une solution au niveau des enseignants pour éviter ces incidents. Merci

  11. tadadi.tadada dit :

    Un nouveau petit texte sur les dys, dont les dyslexiques:
    https://www.facebook.com/tadadi.tadada/posts/1534716669927295
    Simple partage, sans pub et sans visée commerciale…

    Il va falloir que j’en fasse un avec des schémas (scientifiques mais pas littéraires)…

  12. Tadadi Tadada dit :

    Je tente de rassembler des arguments accompagnés d’exemples concrets en espérant que cela vous interpèle davantage.
    https://www.facebook.com/tadadi.tadada/posts/1149378935127739

    Bien entendu il existe aussi des arguments scientifiques accompagnés d’une longue bibliographie. Ces travaux ne sortent pas du néant.

  13. M Gauthier dit :

    Je viens de recompiler une partie des arguments donnés précédemment :

    C’est bien de valoriser les dyslexiques et de chercher à compenser leur handicap MAIS ce serait encore mieux de les détecter le plus tôt possible et de les soigner.
    On trouve encore des articles préconisant d’attendre l’âge de 8 ans pour diagnostiquer les dyslexiques. C’est scandaleux.
    Pourquoi attendre que les enfants se soient bien enfoncés dans ce handicap? Pour être sûr qu’ils aient accumulé des années de retard dans leurs apprentissages ?
    Il faudrait, au contraire, les détecter le plus tôt possible et les SOIGNER.
    Ne pas oublier que l’orthophonie ne fais, au mieux, que la compensation de handicap.

    La dyslexie, comme les autres « dys » est causée par un discret trouble de la vision binoculaire appelé hétérophorie.
    On peut très bien être hétérophorique ET myope ou hypermétrope ou avoir 10/10 à chaque œil, etc. L’embêtant c’est les ophtalmo ont été formés pour examiner chaque œil à séparément.
    L’hétérophorie a pour origine la malformation de muscle(s) oculomoteur(s) (6 par œil) et concerne, au moins, 20 % de la population. C’est énorme.
    C’est héréditaire et les conséquences varient selon les muscles concernés et le degré.
    C’est contre-productif de tenter de distinguer différentes dyslexies. Ces diagnostiques alambiqués proviennent de gens focalisés sur le cerveau (orthophonistes, neurologues, psy et neurosciences) dont nombre d’entre eux ne sont même pas médecins.
    Ils sont parti du constat que le cerveau des « dyslexiques » était différent, images à l’appui. Malheureusement ils ont fait l’impasse sur la grande plasticité de cet organe: il ne peut pas se développer normalement si ses capteurs (là, les yeux) ne fonctionnement pas bien ensemble. Le cerveau différent des « dys » est la conséquence, pas la cause.
    On peut détecter l’hétérophorie en quelques secondes avec un doigt et donc diagnostiquer un « dys » en quelques instants. Pas besoin de faire de nombreux bilans…
    Ce trouble de la vison binoculaire génère des saccades oculaires. Cela explique pourquoi certains enfants ont la sensation que les lignes sautent et/ou que les lettres clignotent. Si vous voulez un constat plus scientifique cherchez à « eye tracking »: on montre que les enfants dyslexiques ont un regard saccadé lorsqu’ils lisent, bien plus que les enfants non dyslexiques.
    Ce trouble ne se limite pas à un simple problème de convergence/divergence.
    Si c’était le cas le problème aurait été réglé depuis longtemps…
    Il y a aussi cyclophorie (oeil qui tourne sur lui-même) et hyperphorie (déclage vertical).
    C’est l’hyperphorie qui explique le déplacement de la barre verticale
    près du rond et qui donne l’impression de voir un « d » ou un « b » ou un « q ».

    Face aux arguments démontrant l’origine oculomotrice des « dys » les orthophonistes font remarquer qu’ils constatent des troubles de la parole (bégaiement et des confusions phonétiques).
    Le cerveau déteste la confusion, à tel point que quand il ne peut pas assembler les images des 2 yeux il peut en arriver à « déconnecter » un œil. Il suffit de le perturber pour faire bégayer les gens. Si vous en doutez lisez donc « Histoire des gauchers : Des gens à l’envers » de Pierre-Michel Bertrand. Des gauchers se sont mis à bégayer lorsqu’on leur a interdit d’utiliser leur main gauche.
    Or l’hétérophorie est source d’instabilité et les hétérophoriques ont souvent des troubles de la latéralité ((gauchers plus ou moins contrariés, plus ou moins ambidextres. Ils ont souvent du mal à se repérer dans l’espace même avec une carte).
    C’est normal qu’il y ait des troubles de prononciation car très tôt nos connaissances viennent de l’écrit (près de 80%). Un enfant qui hésitera entre différentes lettres choisira une prononciation intermédiaire…

    Parmi les conséquences de l’hétérophorie il y a :

    – Troubles de la posture
    (la majorité des scolioses et des cyphoses),
    Dans les pires cas cela donne des personnes incapables d’utiliser un vélo
    sans les roulettes à l’arrière et des problèmes de gibosité.
    Une posture typique des hétérophorique c’est de s’asseoir avec un pied sous le bassin.

    – La grande majorité des migraines,

    – La fibromyalgie, qui touche essentiellement les femmes.

    – Les troubles vagaux:
    • Hypotension artérielle, syncopes,
    • Nausées, spasmes de l’estomac, de l’intestin,
    • Sueurs profuses, etc.

    Un hétérophorique a souvent plusieurs de ces problèmes.
    Je le répète : TOUT DÉPEND DU DEGRÉ ET DES MUSCLES OCULOMOTEURS CONCERNÉS.

    Comme ces personnes ne peuvent pas faire correctement fonctionner leurs yeux ensemble elles ne supportent pas leurs lunettes et les enlèvent sans arrêt voir les oublient… Par contre elles gardent leurs lunettes sans problème quand leur hétérophorie est soignée.

    Il y a beaucoup de sites où l’on annonce que l’on va parler de la dyslexie mais c’est toujours des sites qui sont à visée commerciale et qui n’ont, au mieux, qu’un fin vernis scientifique. Pire, ces sites ont tendance à censurer les bonnes informations scientifiques et à bannir les internautes tentant d’informer le public. Jamais ils ne demandent la bibliographie scientifique et jamais ils ne posent des questions pour bien comprendre.
    Les principaux conseils que l’on puisse trouver sur ces sites concernent les démarches pour faire classer son enfant comme… handicapé !

    Là où c’est drôle c’est qu’ils rejettent l’hétérophorie (certains [orthophonistes] vont jusqu’à dire que ce n’est pas reconnu par la communauté scientifique !)
    mais trouvent normal de compenser le handicap en agrandissant les lettres et/ou d’utiliser des polices de caractères créés par des graphistes dyslexiques.

    Il serait bon de cesser de culpabiliser les patients et leur famille comme cela se fait encore tous les jours sous prétexte de psychanalyse.
    Ce serait bien d’arrêter d’infliger aux « dys » de longues rééducations aussi coûteuses qu’inefficaces.
    Faites une recherche sur internet, notamment sur Youtube, et vous trouverez vite de nombreux témoignages de rééducations qui ont durées des années.
    Certains tiennent plus d’un an !!!
    Exemple :
    https://www.youtube.com/watch?v=R6xa0THos1A&list=UUbsFkor2F0BtiVlvGkL0fgQ&index=1

    Parents, fuyez les méthode$ Paypal®, les $éance$ de soins avec de nombreux intervenants et les $éance$ à répétition$. Un hétérophorique peut être soigné pour moins de 100 Euros (hors coût des verres).

    Cela va contre la mode des articles « scientifiques » où ne sont évoquées que des hypothèses et des « pistes de recherches prometteuses » qui changent années après année au gré de la mode… Ne jamais oublier ce principe de base : un traitement qui dure c’est un traitement qui a fait la preuve de son inéficacité.

    Il existe un traitement simple et peu onéreux à bas de micro-secteurs accompagnés, si nécessaires, de prismes. Pas besoin de consulter de nombreux intervenants ni de faire de nombreux bilans ni même de nombreuses séances de soins. Bien entendu il donne des résultats rapidement. La posture s’améliore en quelques instants. C’est du concret facilement vérifiable.
    Il faut arrêter avec ces pseudo soins par paquets de 50 séances…

    Je ne vend rien, pas même un livre et je ne fais pas de la pub pour un praticien. Ces affirmations sont le résultat de 40 ans de recherches. Il ne s’agit pas d’hypothèses et il y a des milliers de cas cliniques.
    Si vous doutez de mes propos : vérifiez les ! C’est la base de la démarche scientifique.

    • MG dit :

      Voici quelques extraits pour vous prouver que la cause des « dys » est bien d’un problème médical connu depuis fort longtemps…

      Page 859 :
      « L’apparition dans le champs visuel de deux images semblables constitue pour le sujet un des phénomènes les plus perturbateurs. Toutes les relations de positions antre le sujet et les objets qui l’environnent sont tout d’un coup altérées ou perverties ; et ce trouble est surtout sensible en face du sujet, aux environs du plan vertical médian (sagittal) où les images doubles sont moins écartées, et auquel se rapportent plus particulièrement les données géodésiques ou d’orientation qui permettent à l’individu de se mouvoir dans l’espace.
      La confusion que fait le sujet entre les deux objets semblables qui attirent son attention donne lieu à de continuelles erreurs, rend incertains tous ces mouvements, et jette dans sa vie de relation une indécision qui le trouble jusqu’au vertige.
      Que fait le sujet ? L’instinct lui apprend qu’en tournant la tête et les regards dans un certain sens, les objets situés sur la ligne médiane et ceux qui avoisinent cette ligne, et qui auparavant, lui paraissaient doubles, sont ramenés à l’unité. Il adopte donc cette nouvelle attitude qui, tant qu’elle est maintenue, lui restitue sa faculté d’orientation et le délivre de son vertige. »
      (…)
      « Le sujet a encore à sa disposition un autre moyen de se débarrasser des images doubles, c’est de fermer un œil. »

      Page 896 :
      « 6° Le malade y voit singulièrement : trouble, double; il ne sait l’expliquer ; sa vue tremblote, les mots ou les lettres sautillent ou s’entrecoupent, se superposent ; mais la vision devient relativement nette en fermant un œil.
      On reconnaîtra là un symptôme de trouble dans l’association binoculaire, (…)»

      Source : « La vision et ses anomalies » par Giraud-Teulon,
      membre de l’académie de Médecine, 1881.
      À l’époque, déjà, ils tentaient de soigner les hétérophoriques avec des prismes mais il leur manquait les micro-secteurs.

      Il y a d’autres textes du 19e siècle expliquant clairement le lien entre la dyslexie et les yeux.
      Pour le lien entre les yeux et la posture c’est plutôt au début du 20e siècle.
      Malheureusement ces connaissances semblent avoir été oubliées
      et, plus particulièrement, les travaux de ce génie qu’était Hermann von Helmholtz, il a très bien étudié la vision binoculaire.

      Parents fuyez toutes les méthodes Paypal® et les vendeurs de livres, les séances de soins à répétition et les « soins » faisant appel à de nombreux intervenants.
      De nombreux proches de « dys » ont l’impression de se faire traire. N’ont ils pas raison?

  14. Jasmine dit :

    Bonjour,

    A plus de trente ans je découvre :
    Les gens voient les mots ? Vriament ?
    C’est surprenant.
    Je vois donc physiquement mais pas « mentalement », sauf en rêve et encore parfois je rêve en musique.

    Je ne sais pas si je suis dyslexique, mais pour ma part les mots je les entends et surtout je les aime car on m’a appris à les aimer (merci maman avec tout tes pourquoi et pas les comment).
    Enfin depuis qu’il n’y a plus de dictée et de « -2 » pour l’orthographe je les aime davantage !
    Avoir -2 sur chaque devoir c’est dur quand même.

    Un souvenir de classe :
    au collège écrire « qu’est-ce-que (…) »
    La colle ! Je n’en savais rien du tout.
    Comme j’étais mauvaise en orthographe j’ai eu droit au latin, l’horreur !!!
    Et apprendre à écrire en anglais ou en allemand… n’en parlons même pas surtout les mots à rallonge.

    Adulte me suis beaucoup améliorée mais je continue à remplacer un mot par un autre que sais écrire.

    Si dyslexie il y a, elle est légère sans doute car j’ai beaucoup progressé.
    Soit un plan est illisible pour moi (et vive les GPS !)
    Je surligne beaucoup les tableaux et les textes afin de m’y retrouver( au moins ils sont colorés, et gais).
    Je mélange encore un peu les consonnes mais rien de trop gênant, mon cerveau « pense à l’envers » et j’en souri.
    Le suis-je ou ne le suis-je pas … ?
    Bah peut importe après tout car ce qi est intéressant est la différence. Et nous le sommes tous d’une manière ou d’une autre.

    Votre histoire m’a touchée, et il doit y avoir tant d’enfants, pour ne parler que d’eux, rencontrant les mêmes difficultés que les vôtres passées.

    Cela me rappelle un poème. Celui de Jacques Prévers.
    « Le cancre » bien sûr qui une fois interrogé mélange « les dates et noms, les chiffres et les lettres » puis « dessine sur le tableau noir du malheur le visage du bonheur ». (Si je me souviens bien))

    Cordialement

    • Perrat Pascal dit :

      Bonjour et merci Jasmine pour votre partage. Ce que vous racontez me laisse penser que vous avez une légère dyslexie, de niveau 1 selon les critères Canadiens. (1 légère, 2 moyenne, 3 forte dyslexie) Généralement le niveau 1 est souvent un avantage car on « pense à l’envers » comme vous le dites, cela nous permet de sortir des sentiers battus. D’être plus créatifs que les « pas dys »
      J’aime beaucoup a votre témoignage.
      Bien amicalement. Pascal

      https://www.youtube.com/user/les2eveilleurs

  15. schneider matthieu dit :

    bonjour monsieur Perrat,
    je suis arriver sur votre site, en cherchant des exemples, de signature mail pour personnes dyslexique.
    n’ayant rien trouvé, je me permets de vous demander si vous avez deja vue cela?
    après une scolarité à avoir comme commentaire sur mes copie « moins deux point pour l’orthographe », je rencontre dans ma vie professionnel les même commentaire. c’est vrais que les correcteur en lignes sont de plus en plus compétent mais pas infaillible. je me disait qu’une signature en bas de mail, qui expliquerais rapidement le problème et pourrais servir à tous les dys.
    j’ai pensé a cela : ce mail comporte des faut d’orthographe ou de grammaire, cela n’est pas une négligence, son auteur soufre d’une maladie qui s’appelle la dyslexie. merci de votre comprehension.

    quand penser vous ?

    cordialement

    • Perrat Pascal dit :

      Bonjour Matthieu Schneider
      C’est une très bonne idée, ja vais y penser et proposer bientôt quelques signatures.
      Un point important, la dyslexie n’est pas une maladie mais un handicap plus ou moins important.
      Un « mal voyant » ou « mal entendant » n’est pas un malade, alors nous non plus.
      Très amicalement dys. Pascal

  16. a Adam dit :

    Bonjour,
    Dans votre description, je découvre les mêmes attitudes que mon fils Adam. Votre témoignage, d’une grande fraicheur apporte soulagement et espoir pour nos petits dyslexiques. Je verrai Adam d’un œil nouveau et commencerai à mieux le comprendre. Surtout quand il revient « crevé » du collège, parce qu’il a du se concentrer deux fois plus que ses camarades. A vous lire, je le retrouve. Je comprends sa curiosité sans limites et quand il me dit que les idées lui poussent dans la tête comme des bulles de savon. Il est vrai que très souvent ses professeurs trouvent la réponse exacte à leurs questions chez lui.
    A vous tous.
    Amicalement.

    • Perrat Pascal dit :

      Bonjour Ali
      Je suis heureux que mon témoignage vous donne de l’espoir et un autre regard sur votre fils.
      Montrez-lui que vous lui faites confiance et que vous l’aimez cela lui donnera des ailes pour la vie.
      Amicalement. Pascal

  17. M Gauthier dit :

    Bonjour,

    Avec vous essayé, de manière empirique, les micro-secteurs ?
    (cf message du déc. 21, 2014)
    Effets constatés ?

    On continue notre combat contre les « dys »
    en expliquant que la cause c’est l’hétérophorie
    et qu’il y a un traitement simple.

    Si cela vous intéresse lire les commentaires
    des internautes au bas de cette page :
    http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-la-dyslexie
    L’émission, elle : bof…
    🙁
    Cordialement,
    🙂

  18. Timoucha dit :

    je vois que je ne suis pas seule à souffrir en silence à cause de la dysgraphie dont souffre mon fils de 10 ans.
    IL m’arrive, malgré moi de taper des crises de nerfs à force de répéter la même chose et d’avoir chaque fois le même mots avec une écriture différente. de devoir corriger la chose une dizaine de fois et d’avoir la même erreur après à peine une minute….
    Je m’inquiète sérieusement en voyant qu’il ya des personnes qui ont vécu toute leur vie avec cet handicap surtout que rares sont les associations et centres d’enseignement qui s’intéressent à ce problème.

  19. HOOGSTOEL Irène dit :

    A plus de 70 ans, je crois avoir découvert que j’ai « vraisemblablement » une forme de dyslexie!
    Certes, le mot n’existait pas à l’époque.
    P/ les problèmes d’Orthographe, les dictionnaires sont bien pratiques, actuellement Internet. Et j’ai fini par mémoriser ce dont j’avais l’utilité.

    Un problème persiste
    je suis désordonnée! Désorganisée!
    Et j’ai du mal à jeter.
    Ce qui m’empoisonne la vie « et celle des autres »
    Enfin à mon domicile!
    Sur un lieu de travail (secrétariat) je n’avais pas de problème.
    Ce qui est curieux ?
    Mais je me trouve très bizarre tout de même, anormale en résumé!
    Je me demande s’il ne serait utile de consulter un psychologue. Irène

    • Perrat Pascal dit :

      Bonjour Irène

      Surtout ne changez rien à votre désorganisation, c’est très courant chez les dyslexiques.
      A moins d’être très mal dans votre peau, ne perdez pas votre temps et votre argent en consultant un psychologue.
      Moi je vis avec ma dyslexie découverte très tardivement. Elle me pose souvent des problèmes dans l’écriture et dans d’autres situations mais elle me permet d’être créatif. Donc je l’accepte.
      Amicalement. Pascal

  20. Sandra dit :

    Bonjour, voilà je voudrais vous poser une question auquel vous avez peut être une réponse . Mon mari est dyslexique et dysorthographique. Il a 28 ans et travaille dans une grande chaîne de magasin . c’est un travailleur et ne rechigne pas à la tâche ! Grâce à ses efforts il a été promus et ce depuis 1 an et est manager ! Ses supérieurs et quelques collègues proche sont au courant de ses problèmes d’orthographe etc … Ils l’aident pour des courriers ou autre car il  » n’est pas guéri » ( mis en guillemets parceque je ne savais pas comment formuler). Bien évidemment on peut pas l’aider constamment et il a envoyer un mail à un client pour une commande avec des fautes ! Le client s’est plaint plus haut que c’était inacceptable de faire des fautes etc … Le client en plus est quelqu’un d’un ministère qui travaille dans notre très cher gouvernement. Ma question est la suivante : peut on le renvoyer pour ses fautes d’orthographes qu’il a fait lors de ce courrier ? Certain de ses supérieurs sont au courant il n’a pas caché son handicap . Si il le renvoyait serait ce légale ?
    En espérant une réponse de votre part .
    Merci d’avance

    • Perrat Pascal dit :

      Renvoyé pour fautes d’orthographe, rassurez-vous ce n’est pas possible, à moins d’être correcteur, et encore…
      Si cela était on pourrait licencier des milliers d’employés et de fonctionnaires.
      Quel est l’employeur qui sera assez c.. pour oser un truc pareil ?
      Si malheureusement votre mari était licencié pour ce motif, tenez-nous au courant, on va swe mobiliser, croyez-moi.
      Solidairement
      Pascal

  21. Sandrine dit :

    Je vous remercie pour votre article qui décrit très bien les choses.

    Il m’a permis de faire une découverte : « des personnes voient les mots dans leur esprit ». ?!?!

    Personnellement, je dis les mots dans ma tête (voir à voix haute) avant de les écrire, mais je ne les ai jamais vus.

    Quand à mon parcourt de dyslexique, il est classique :
    – 7 ans de cours d’orthographe et d’orthophonie après les cours.
    – une accumulation de « -5 pour l’orthographe » (surtout en math, en français, il n’y en avait plus à supprimer)
    – une répétition de « peut mieux faire » sur les butins
    – une très bonne mémoire auditive (Si je n’avais pas compris et retenu un cour en sortant de classe, j’étais incapable de l’apprendre après)
    – une liste de personne à qui je n’écris plus car elles ont eu la bêtise de me reprocher mon orthographe. (Enfant, une personne m’a même retourné ma lettre de vacances avec toutes les fautes soulignées en rouge).

    Je pense que le fait le plus marquant a été une crise de nerfs, en classe de seconde, déclanchée par le mot « dictée ».

    Ce jour là, notre prof de français (par ailleurs une enseignante extraordinaire), désespérée par le niveau d’orthographe de l’ensemble des élèves, avait décidé de remettre cette exercice à l’honneur. Le mot « dictée » m’a provoqué un tel stress que je suis partie dans dans une crise de l’arme. J’ai été obligé de lui expliquer la raison de cette émotion. L’exercice a été annulé. Nous avons fait de l’orthographe mais autrement.

    Je vous parle de cet événement surtout pour vous faire comprendre, le niveau de stress que peut ressentir un dyslexique face à cette sacro-sainte orthographe.

    Mais je ne veux surtout pas critiquer ma prof, qui était tellement passionnée, des livres et du théâtre, qu’elle a su me les faire aimer. Grace à elle, j’ai même eu des points d’avance au bac de français alors que je n’espérais tout au plus ne pas trop en perdre.

    Je terminerais ce petit mot juste en suppliant les personnes munies du sens inné de l’orthographe de bannir de leur vocabulaire la phrase « Comme ça se prononce » qu’elles vous répondent quand vous leur demander comment s’écrit un mot.

    Si le français s’écrivait comme il se prononce, cela se saurait. Et sur les bancs de l’école, on ne passerait pas des heures le nez dans les Bescherelle et autres livres sur le même sujet .

  22. Christelle dit :

    J’ai lu avec intérêt vos écrits. Ma fille est dyslexique, l’apprentissage de la lecture a été difficile (difficile pour moi qui adore la lecture, j’aurai aimé lui transmettre cet amour) mais un jour un déclic….. (elle a une bibliothèque remplie de livres et en achète toujours d’autres)

    Il lui faut un gros effort de concentration pour travailler mais c’est une merveille, elle me bluffe chaque jour :

    Après un bac avec mention Assez bien, elle a intégré la première année de médecine. Malheureusement, il lui manquait douze places pour pouvoir redoubler….;

    Mais c’est une battante et elle ne reste jamais sur un échec.

    Aujourd’hui, elle est en fac de Bio pour pouvoir intégrer une école de sage-femme, sa passion.
    Elle a effectivement bénéficié de tiers temps supplémentaire tout au long de sa scolarité.

    Mais chaque année en milieu scolaire est une bataille, les enseignants n’intégrant pas le fait de sa pathologie, privé ou public, cela ne change rien. Ils sont enfermés dans leur fonctionnement et ne savent pas s’ouvrir, c’est dommageable car ils ne permettent pas aux élèves dyslexiques de savourer le savoir à leur façon avec des méthodes adaptées.

    C’est triste et désolant.

    La chance de ma fille c’est sa force intérieure et son courage. Elle a tellement mis de stratégie en place pour que cela ne se voit pas ou ne se ressente pas, que les profs ne s’y habituent pas eux même.

    Ma fille, dyslexique, MA FIERTE.

    • Perrat Pascal dit :

      Merci Christelle pour ce beau témoignage, il donnera de l’espoir aux parents d’enfants dyslexiques et à leurs enfants aussi, bien sûr.
      Le plus grand diplôme que votre fille possédera dans sa vie, c’est l’amour et la fierté que vous lui portez pendant son enfance.
      Permettez-moi de vous féliciter.

  23. Nakle dit :

    J ai oublier de préciser mon fils a 9 ans a de bon résultat scolaire mais des difficultés avec le lecture

  24. Nakle dit :

    Bonjour voilà je suis dislecsique je sais que la mère peut le transmettre a ses enfants mon fils de 9 ans a des difficulté avec la lecture mais que la lecture il a était vue pas une orthophoniste et a passer un bilan elle mous a dit que la dyslexie était pas probente entre temps nous avons déménagé au Canada dans sa nouvelle école il font suivre un programme a mon fils dernièrement il a était vue par l infirmière scolaire qui lui a fait passer des tests elle me dit qu il entendrait mal car au tests qu il a passer il a prononcé de 6 mots de bon sur 12 et elle nous dit qu il semble affecté par son estime de soi et présente aussi une grande anxiété de performance je suis perdu avez vous une réponse a tout cela merci par avance

  25. Dr Yves Gauthier dit :

    mon frère était dyslexique et moi j’avais -28 en dictée en 5ème. Mon frère n’a pu s’integrer dans la société, il est devenu un aventurier tropical et il est mort. Mon père, migraineux, a signé l’aptitude au vol d’un pilote dys qui était très célèbre et cet homme a disparut quelque jours après et papa s’est senti coupable tout le reste de savie et moi je me sens coupable vis à vis de mon frère.
    Je vous dis: prenez des petits bouts de film collant transparent de un ou deux millimètre de côté et collez les dans l’angle supéro-interne de vos lunettes. Portez les quelque temps et vous constaterez une accalmie des contractures des muscles de la nuque et de toute la colonne vertébrale.

    • Perrat Pascal dit :

      Bonjour et merci Docteur pour ce commentaire.
      Nous allons tenter l’expérience et voir quels sont ses effets.

      • M Gauthier dit :

        Alors ?
        🙂

        • Perrat Pascal dit :

          Rien, à part une petite gêne visuelle lors de l’expérience, évidemment…
          Et toujours aussi dys.
          Permettez-moi, sans aucune intention de vous offusquer, qu’en vous lisant on constate que, comme moi, vous êtes toujours « fautif » en orthographe.
          Amicalement
          Pascal

          • M Gauthier dit :

            Mal placé : il ne doit pas y avoir de gêne visuelle
            car ce doit être dans la vision périphérique.

            Comme je ne surveille pas toujours votre page il vaut mieux voir cela en privé. Il vaut mieux parler de qqc de bien fait…
            😉
            Ce n’est pas une correction visuelle qui va m’apprendre l’orthographe et/ou me transformer en champion du clavier…
            Je me suis tout de même sérieusement amélioré.

  26. gjnicgtivgcndfign dit :

    Ne pas confondre strabisme et hétérophorie.
    Ça n’a rien à voir.

    Vous pouvez être hétérophorique sans être « dys ».
    Tout dépend des muscles oculomoteurs concernés et du degré.
    TOUS les « dys » sont hétérophoriques.
    Il n’y a jamais d’exception (re-vérifié sur des milliers de cas cliniques).

  27. PPerrat dit :

    Ma fille a un strabisme, mon épouse aussi, elles ne sont pas dyslexiques

  28. gjnicgtivgcndfign dit :

    Ce qui serait (très) bien ce serait
    que les dys (dont les dyslexiques) fassent constater
    qu’ils ont bien une hétérophorie et qu’ils en parlent.

    Il n’y a jamais d’exception et c’est connu depuis 150 ans
    que ce les yeux sont en cause. L’hétérophorie dont
    je parle sans arrêt.
    Pas besoin de nouvelles machines coûteuses
    pour établir le diagnostique et pas besoin
    de multiplier les bilans et les intervenants…

    Parler de l’hétérophorie permettrait de passer
    au dépistage précoce et au traitement.
    Ça sauverait des vies et économiserait
    des baffes stupides dont les enfants n’ont pas besoin.

  29. Pascal Perrat dit :

    Chatelle. J’hésite à raconter ma vie plus en détail. J’ai peur de donner trop d’importance à ma personne. On me le demande souvent. Je vais peut-être le faire, mais je ne sais pas comment m’y prendre pour ne pas être donneur de leçons, présomptueux et ennuyeux.

  30. Chatelle dit :

    P.S. Pourriez vous, Monsieur Perrat, parler et expliquer plus en détail de votre parcours autodidacte après l’expérience chez le garagiste au début de votre vie professionnelle….car c’est là que cela commence à être incroyable et surtout pour nous les parents d’enfants en devenir d’adultes, très anxiogène et difficile de les aider à trouver leur voie….
    Comment avez vous fait en commençant par un apprentissage dans un garage pour arriver au métier de journaliste et à tout ce que vous faites dans le domaine de l’écrit ???
    Comment…serait ce encore possible à l’heure actuelle de notre société ?

    Je vous remercie si vous trouver le temps pour me répondre… Une maman en souci pour l’avenir de ses ados….

  31. Chatelle dit :

    Merci Monsieur Perrat ! votre témoignage réconforte, vous avez mis les mots justes et ils font du bien à lire pour moi et pour d’autre…
    Je suis maman de 4 enfants qui sont tous touchés par la dyslexie surtout ma fille qui se retrouve en Clis au lieu du Ce2….
    Mon mari est extrêmement dyslexique, c’est une grande blessure pour lui alors je veille à ce que cela ne le soit pas pour mes enfants…..mais quelle bataille !
    Contre soit même déjà (et ses propres préjugés) puis contre le système scolaire qui a fait des progrès…certes par rapport à votre époque….mais qui reste un broyeur pour les personnes dysfférentes….
    Alors oui un grand merci pour votre site…<3

  32. de macedo dit :

    Bonjour

    Je viens de découvrir cet échange de messages et me rend compte que beaucoup de personnes sont dyslexiques, dysorthographiques, …
    J’ai un enfant de 15 ans et demi qui a été diagnostiqué dyslexique et dysorthographique.
    Au début en Cp, j’ai alerté l’institutrice qui n’était pas d’accord, j’avais pourtant remarqué beaucoup de petits soucis à l’apprentissage de la lecture chez mon fils.
    Pendant près d’une année et demi nous avons avec cela. En milieu de CE1, la nouvelle institutrice m’a demandé de le faire voir à un orthophoniste car il lui semblait qu’il avait du mal, elle a carrément sous-entendu que son père et moi n’étions pas très vigilants et que nous aurions du nous en apercevoir. En gros nous étions coupables de ne pas l’avoir vu !
    Depuis 2007 il a été suivi par différents orthophonistes car nous avons du déménager en fonction du travail de mon époux.
    Aujourd’hui il a 15 ans et demi et nous nous y sommes faits. Nous savons et nous voyons tous les jours qu’il est hyper intelligent et nous l’aimons énormément. Mais il se dévalorise et dit être prit pour un con. Ceux sont ses termes. Cette année il est en 3ème et doit faire un choix pour son orientation. Il a plutôt de bonnes idées (mécanique ou carrosserie) mais actuellement nous avons les écoles pas les employeurs malgré bientôt 5 mois de recherches. Il est découragé et nous aussi. Tout ce qui lui est proposé par son collège c’est un bac pro en maintenance auto mais le lycée visité ne lui plait pas du tout et nous ne voulons pas l’obliger à se diriger là où il ne veut pas. Comme vous le dites si bien il est très créatif et je pense qu’il fera de très grandes choses.
    Le plus difficile pour lui et pour nous actuellement c’est son manque de confiance en lui et le fait qu’il se retrouve souvent confronté à des moqueries de ses camarades de classe et qu’il est souvent seul, les autres camarades se servent de sa gentillesse mais n’hésitent pas à le blesser s’ils en ont l’occasion. Le brevet des collèges arrive mais je pense qu’il part vaincu d’avance car il a de très grosses lacunes (maths, SVT, Français,etc…) Seules les matières telles que le sport, la musique ou l’art plastique lui relèvent ses notes. J’ai un peu peur de ses réactions. je ne voudrais pas qu’il sombre dans une espèce de déprime ou pire ! Je ne vois pas trop les possibilités que nous avons.
    Comme je l’ai dit j’adore mon fils mais je ne peux pas non plus tout lui passer et dois l’éduquer comme je l’ai fait avec son frère de 20 ans et ce que je fais encore avec son petit frère de 7 ans. Nous sommes régulièrement en conflit. Je pense que comme il n’a pas possibilité de se faire entendre en classe, il le fait à la maison.
    Les profs ne sont pas non plus d’une grande aide ni l’académie dont il dépend.
    Notre fils a un super comportement en classe avec un 20/20. Il est toujours à l’écoute de tout le monde et prête régulièrement ses affaires à des camarades indifférents.
    Si quelqu’un peut m’apporter un peu d’aide c’est volontiers car je m’inquiète beaucoup pour lui et je pense qu’il ne s’en rend pas compte.

    • Sandrine dit :

      Voici, juste une petite information, je ne sais pas si elle est toujours valable. De mon temps, les dyslexiques, avec l’aide de leur orthophoniste, pouvait demander lors des examens à bénéficier d’un tiers temps.

      Le principe est d’ajouter du temps, au temps normal des épreuves écrites, pour laisser le temps de rédiger. Personnellement, par fierté, je n’ai pas voulu en bénéficier, mais je le regrette un peu pour mon BTS.

      Je crois que maintenant il est aussi possible d’utiliser l’ordinateur (avec un correcteur d’orthographe)

      Dans tous les cas, je souhaite à votre fils, bonne chance pour son avenir. Je lui souhaite de trouver au lycée technique, la matière qui fera que tout devient simple (pour moi ça était la compta et le droit). Il ne faut pas qu’il se décourage.

  33. joelle dit :

    J’ai 15 ans et je suis dyslexique-orthotypographique et dyscalculique aussi ^^. C’est pas toujours facile au collège pour moi , surtout lorsque je traîne avec mes amies , qui pour moi sont ‘des » intellos . Je me sens vraiment incomprise à côté d’eux. J’ai l’impression d’être « la plus bête » ou celle qui ne connait rien . Malgré tout mes efforts j’ai l’impression de ne progresser en aucune matière . Je me sous-estime vraiment beaucoup . Je suis suivit par une orthophoniste , encore heureux! et ça porte ces fruits ! ou pas.. Au début de l’année , ma prof d’Anglais a ‘signalée’ sur l’un de mes tests qu’avec mon niveau « je ne pourrais poursuivre de longues études » franchement ce commentaire m’a énormément bouleversé , durant ces cours , les remarques négatives s’enchaînaient , je ne pouvais absolument rien dire , car je me disais que c’était en partis ma faute et qu’elle avait peut être raison. Mes moyennes générale de puis là 6eme n’a jamais dépassé 12,50 est-ce une coïncidence? lol J’ai encore l’impression que pour les profs , « La dyslexie » c’est JUSTE avoir des »petites » difficultés à lire et à écrire . J’ai l’impression qu’ils ignorent vraiment se que se que c’est . Idem pour les élèves . Très bientôt je passe mon brevet pour aller en seconde générale Santé et Social et franchement je suis déjà fier d’être arrivé jusqu’à là !

    J’aime vraiment mais vraiment beaucoup vos témoignages .
    Ça ma permis de réaliser que je n’étais pas seule , et de prendre un peut plus confiance en moi ! <3

  34. gjnicgtivgcndfign dit :

    @ Soad : traitez d’abord son hétérophorie.

    Pour ceux qui doutent de l’efficacité des micro secteurs :
    cherchez sur internet des articles style
    « Les lunettes Google Glass douloureuses pour les yeux ».
    🙂

  35. soad dit :

    monsieur pascal que dieu vous garde pour le bien que vous faite pour ces gents .mon fils est dyslexique maleureusement il n’accepte son andiccape il a 18ans il est en 2eme année cem il a du mal à lire ,la lecture pour lui c’est la corvée , toute la famille en souffre , il est très nerveux ,je vous demande une méthode pour lire et pour d’autre apprentissages je informe que je suis infirmière merci

  36. gjnicgtivgcndfign dit :

    Un GRAND merci à jean-michel (message du 26 janvier 2014 – 00:43).
    C’est transmis à Lohitzun/Lohizun.
    Essayez les micro-secteurs :
    alors que cela semble ultra-simple c’est épatant d’efficacité.
    Une fois en place sur les lunettes vous faites de l’orthoptie chaque fois que vous mettez vos lunettes. Vous pouvez voir, très rapidement que cela fonctionne bien : les gens se tenant de travers, ex. scoliose, se redressent très rapidement. Ça ne prend que quelques minutes.
    En sciences, dont en médécine, ce qui compte c’est ce qui marche :
    tout le reste n’est que littérature.

    Encore un grand merci à vous.
    🙂

  37. Julien dit :

    bonjour,

    Je m’appelle Julien, j’ai 19 ans. Je suis dyslexie et dysorthographie est du fait n’arrive très légèrement en Français (orthographe, Rédaction); Le(s) Langue(s) son encore plus difficile pour ma pare pour mémoriser et du fait comprendre le vocabulaire!

    Julien – île-de-France.

  38. henri dit :

    Bonjour,ma fille est dysorthographique et dyslexique en math…et pourtant elle a passé l’année dernière un bac S avec mention assez bien.
    A ce jour elle est en première année de prépa HEC à Lyon, elle a été admise sur dossier d’emblée.Elle se bat car le système et notamment les profs de prépa méconnaissent la dyslexie,ils craignent qu’elle ne réussisse pas aux concours d’entrée aux écoles de commerce en raison de l’écrit.Systématiquement il lui retire 4 points à ses écrits et malgré la reconnaissance de son excellent niveau intellectuel et de son oral au classement elle est pour la première fois dernière de la classe.Son combat aujourd’hui pouvoir passer en seconde année et obtenir du tiers temps aux concours.Le corps médical admire sa ténacité mais le système n’est pas juste car elle ne sera pas jugée sur ses capacités mais sur son orthographe et cela la met en colère.On parle de plus en plus des dys mais le système lui ne les reconnait pas encore et ne leur donne pas encore une chance d’égalité.Alors continuez d’en parler pour que cela avance un peu plus chaque jour.Les dys peuvent faire des études et ma fille Kelly veut le leur montrer.

  39. barray dit :

    BONJOUR a tous père d’un enfant dyslexique à haut debit 50pourcent de handicap diagnostiquer par l’hopital de Garches ; je me joint a vos commentaires ,pour le plaisir du verbe.
    Entrée en CP DESSINEZ VOUS houa ou super !
    mon fils fait un dessin ,Directe a la poubelle , heureusement il m’en parle , il avait dessiner une montagne avec un petit point , alors qu’il fallait dessiner une patate avec un gros nez !! quelle idiot !!
    On ne lui avait pas dit de ce dessiner dans la montagne !!
    UN jour il pose une question Anodine a sa mère « rêveur c’est un Métier?  »
    Merci a l’instit qui devait lui dire au moins 3 fois par semaine arrête de rever !!!
    ARRIVER en bac Pro , 1er stage chez un architecte qui s’escrime a vouloire lui faire écrire CARRE avec 2 R alors qu’un CARE n’a que 4 cotés !!
    le jour ou j’ai déménagé j’ai blanchi les vitres avec du Blanc de Meudon et sur sa fenêtre il a Ecrit » NON A RIEN  »
    Auourd’hui il passe son Bac pro assistant d’Architecte et encore et toujours il faut ce battre pour trouver une place en Manaa ou en bTs (reserver aux bon élèves de l’enseignement générale !)
    A plus et merci pour vos témoignages
    Signer  » le papa le plus mule « (petit mot laisser sur la table un jour de colère )

  40. jean-michel dit :

    Bonjour,

    Je laisse mon témoignage sur ce site bien que ce soit le site

    http://blog.legardemots.fr/post/2007/06/21/Dyslexie

    cité par « gjnicgtivgcndfign » et les passages laissés par Lohizun qui ont/vont changé ma vie (et celles de mes fils).

    J’écrit surtout pour leur apporter mon soutien et mes remerciements.

    En faisant court, mon premier fils de 8 ans avait beaucoup de problème à l’école et surtout en orthographe. Lui faire faire ces devoirs était une épreuve, avec des crises de rage extrême de sa part. Fin de CE1, sa maîtresse nous oriente (enfin) vers une orthophoniste et un psychologue. En CE2 (début 2013), sa nouvelle maîtresse (excellente) nous dit que, surtout, mon fils n’a aucune confiance en lui, et que c’est principalement ce problème qui est à résoudre. Note et comportement s’améliore un peu, mais fin décembre 2013, la question d’un éventuel redoublement sera déterminé par les résultats de mars. C’est alors que j’ai fouillé et que j’ai découvert le blog pré-cité et ai couru chez un orthoptiste (discipline qui m’était totalement inconnu auparavant). Je ne pense pas avoir tout compris de ce bilan, hormis que j’avais bien fait de courir. En quelques séances, j’ai déjà l’impression que ces résultats s’améliorent et surtout son comportement vis à vis de l’école. J’écris mon témoignage certainement trop tôt, mais après avoir lu ce blog, je me devais d’apporter mon soutien à « gjnicgtivgcndfign » et à Lohizun.

    Mon autre fils de 4 ans est gaucher/ambidextre et fera également très prochainement son bilan d’orthoptie.

    Depuis, je diffuse ce site à toutes mes connaissances qui ont des enfants dyslexiques.

    Bijection entre hétérophorie et dyslexie ? Personnellement, je ne suis pas compétent pour répondre. Par contre, je sais qu’aucun des intervenants autour de mon fils ne m’a parlé d’orthoptie (c.a.d professeurs, médecin traitant, ophtalmologue, psychologue, orthophoniste, …) et c’est bien dommage…

    Pour ma part, étant enfant, je me souviens avoir eu moins de problème scolaire quand je me suis forcé à regarder les personnes en face de moi dans les yeux et à soutenir leurs regards (mon fils de 8 ans, actuellement, en est encore incapable).

  41. phoenix dit :

    bonjour moi je vient de lire votre texte TRES TRES INTERESSANT de savoire que nous somme pas les seul nous nous 4 enfant et 2 et peut etre que le petit dernier serrai dyslexique aussi et sa nous a motiver pour en savoire un peut plus sur la dyslexie donc on a pris contacte avec une association et sa nous a beaucoup aider surtout de pouvoire en parler avec des personne autre que nous et nos enfants et moi jai eu une mauvaise vison de l ecole je n est pas ete en ecole normale on ma place en IME donc voila notre histoire .

  42. Sabine dit :

    J’ajoute que j’ai littéralement fait du harcèlement auprès des directeurs d’école et collège pour admettre ma fille dans leurs établissements, ou pour ne pas la faire redoubler en primaire et que c’était certes épuisant, mais que je suis toujours arrivée à mes fins et que je ne regrette rien quand je vois le résultat !!

  43. Sabine dit :

    Bonjour, je ne suis pas dyslexique, mais ma fille de 13 ans (aînée de mes 6 enfants) l’est. En réalité elle est également dysorthographique, avec un trouble de déficit de l’attention (TDA). Voici son parcours, qui peut redonner de l’espoir à certains : En fin de CP, malgré des conditions optimales (Classe à très petit effectif et excellente méthode de lecture syllabique) elle ne savait pas lire. Je m’arrachais les cheveux, pensant qu’elle se fichait de moi, et ne voulait pas travailler. Je l’ai même prise à la maison au dernier trimestre pour lui faire l’école moi même.. Rien à faire, on lisait ensemble 10 fois le même mot, et quand elle devait lire seule elle disait n’importe quoi.. C’est une enfant qui a parlé très tôt et très bien, avec une excellente mémoire, je ne comprenais pas ce qui ce se passait. Je me suis dit que ma fille avait un problème psychologique et j’ai contacté une psychologue que l’on m’avait recommandée. Je lui expliqué la situation en pleurant, et elle m’a dit que selon elle ma fille n’avait aucun problème psy, mais était très certainement dyslexique. Après plusieurs tests, le diagnostic est tombé, et je suis moi aussi tombée des nues, car il a fallu que je comprenne que ma fille avait un cerveau radicalement différent du mien – (en sachant que j’ai été toute ma scolarité première en dictée et que je dévorais tous les livres qui me tombaient sous la main…) Heureusement j’ai été extrêmement bien conseillée, et orientée vers une dame fabuleuse qui pratique la méthode Davis. Au bout de trois séances , ma fille lisait !! la bonne méthode de lecture du CP portait ses fruits, et tout se reconnectait dans son cerveau ! Depuis ma fille lit énormément ce qui ne manque pas de stupéfier ses professeurs… Le parcours du combattant ne s’est certes pas arrêté là pour elle. Elle a eu beaucoup de mal dans les classes suivantes, mais je n’ai rien lâché, et je suis allée voir ses institutrices et les directrices d’école, pour qu’elles puissent mettre en place un suivi particulier pour ma fille : pas de notation en orthographe, interrogation à l’oral pour les leçons.. pour les leçons à écrire, elle faisait ce qu’elle pouvait, mais on lui donnait à la fin de la journée les cours écrits par l’institutrice ou une photocopie. En CM2, j’ai eu la chance extraordinaire de rencontrer grâce à une association des personnes qui ont fait en sorte que ma fille puisse bénéficier d’une institutrice pour elle seule en français et mathématiques, (en continuant sa scolarité dans son école pour les autres matières) cette personne l’a aidée avec patience et douceur à contourner ses difficultés. Entre temps on avait découvert le TDA de ma fille, donc il fallait à nouveau tout réadapter, la psychologue de la méthode Davis est revenue dans nos vies, et il a fallu trouver de nouvelles façons de travailler. Pour l’entrée au collège je me suis battue pour la faire admettre dans un collège avec une classe « spéciale dyslexique ». Son parcours très suivi au primaire a fait que cette année de 6ème a été très gratifiante pour elle, car pour la première fois de sa vie elle était en tête de classe !! ET elle a retrouvé confiance en elle, ce qui est à mon sens primordial pour le développement d’un enfant.Pour l’entrée en 5ème, elle a été admise dans un excellent collège, elle suit à présent une scolarité « normale », avec certes des adaptations pour l’orthographe etc.. et bien entendu la Ritaline qui dans son cas l’aide énormément à se concentrer. Les professeurs l’an dernier ont tous salué son application, son sérieux, sa volonté de se battre pour réussir. Elle n’a cessé de progresser et même si elle travaille au moins deux fois plus que les autres élèves, et même si elle ne sera jamais dans les premières de classe, pour nous ses parents c’est tout comme, car nous savons d’où elle est partie…J’ajoute qu’elle a toujours une mémoire excellente, ce qui la « sauve » dans beaucoup de matières, qu’elle est vraiment bonne en mathématiques, et que ses profs de français sont épatés par sa culture générale, car elle continue à lire énormément. C’est une jeune fille de 13 ans gaie, drôle, bien dans sa peau, populaire auprès des autres, pleine de créativité et avec une grande imagination, elle a cette force de ne juger personne et d’être ouverte à tous, tout en restant très intègre et « droite dans ses bottes » quant à ses convictions déjà affirmées !! Voilà, rien n’est gagné bien sûr, mais elle sait que le but est d’aller jusqu’au bac pour ensuite avoir le choix de faire ce qu’elle désire plus tard (institutrice !!!!!!!!!! pour l’instant en tout cas…) Pour finir cela a été sidérant pour moi d’avoir un enfant dyslexique, monde que je ne connaissais pas du tout, mais je sais que ma fille a une force et une volonté hors du commun, et je ne serais pas étonnée que plus tard elle nous épate tous, même si elle nous épate déjà !!!!!!

  44. Claire P dit :

    Je suis designer et je fais un sondage sur la dyslexie pour mon projet de diplôme (je suis aussi dyslexique)

    • Pascal Perrat dit :

      Bonjour Claire
      J’ai répondu à votre sondage. Souhaitez-vous que je le diffuse à mes abonnés au blog et à Brèves de Créa ?

  45. anne-marie Popesco dit :

    on peut le faire!!!!

  46. anne-marie Popesco dit :

    Bonjour,
    A mon époque, juste après la guerre, on ne savait pas ce qu’était la dyslexie…
    Et de plus bilingue!
    Renvoyée de l’établissement scolaire car au bout d’un an je ne parvenais pas à lire!
    Déscolarisée pendant 3mois, ma grand’mère m’a appris à lire à sa façon….
    Jusqu’en 7°(CM2) ce fut l’enfer, humiliations de tout genre….
    Toujours 0 en dictée, mes productions écrites n’étant déchiffrables que par moi.
    Impossible d’apprendre un texte par cœur.
    Nulle en calcul mental.
    Comptant sur les doigts.
    Mais super bonne en maths. Avec un raisonnement autre que ce qui était enseigné…donc sanctionnée et humiliée (accusée d’avoir copier le résultat, fessées déculottées …)
    Terreur pour l’examen d’entrée en 6°….reçue!
    Je souhaitais être en »moderne »mais étiquetée comme fumiste, paresseuse et j’en passe…j’ai du faire « classique » jusqu’en 3°
    Toute seule en travaillant plus que les autres et me créant des stratégies palliatives j’ai eu le bac mathélem avec mention…toujours en comptant sur les doigts, incapable de retenir une formule mais sachant rapidement la démontrer…
    Très douée en dessin j’ai fait les beaux arts….puis ….orthophonie!!!!!
    Heureusement, il n’y avait pas d’examen…avec dictée….
    Cela fait 44 ans que je rééduque des « comme moi »

  47. valou dit :

    Bonjour,
    Maman (dyslexique ainsi que le papa aussi) de deux jumeaux dyslexiques qui sont en 3ème cette année et suivi par une hortophoniste depuis le ce1. Ils sont rentrés le 05/09/2013 et d’entrée ils souhaitent changés de classe car ils ne se sentent pas bien parmi des élèves de bon niveau. Ils se sentent à part, je ne sais plus comment faire pour les motivés. C’est la première fois que je l’ai voit comme cela. un de mes fils a demandé à son professeur principal de changé de classe le jour meme, elle lui a répondu que c’était pour leur bien d’etre dans cette classe. que faire ? quel motif pour changer ? Merci de votre aide.

    • Pascal Perrat dit :

      Bonjour Valérie
      Excusez-moi si j’ai tardé à vous répondre.
      Nous étions près de notre fille qui vient de mettre au monde son premier bébé.
      J’aimerai pouvoir parler avec vous du problème scolaire de vos enfants.
      Je ne détiens pas la vérité ni de solutions miracles mais je peux peut-être vous aider
      avec quelques conseils.
      Avez-vous un N° de fixe où vous joindre ?
      Cordialement
      Pascal Perrat

  48. gjnicgtivgcndfign dit :

    @sab
    Merci d’avoir donné comme référence le site internet de Paul JEAN. C’est un des trop rares sites site parlant de l’hétérophorie.
    On peut d’ailleurs y lire que la dyslexie peut être liée à l’hétérophorie…

    Effectivement, environ 75% des humains seraient concernés par l’hétérophorie mais « seulement » 25 à 30 % devraient être soignés. C’est déjà énorme comme proportion ! En fait tout dépend du degré et des muscles concernés (il y a 6 muscles par oeil). TOUS les dyslexiques sont hétérophoriques. Il n’y a jamais d’exception (vérifié sur des milliers de cas cliniques).
    Votre 2e lien internet (texte juste survolé) m’a fait bondir :
    pas besoin d’opérer pour soigner une hétérophorie.
    Comme vous évoquez un problème de mal de crâne. Sachez que la majorité des migraines ont pour origine l’hétérophorie… Cela se soigne très bien et rapidement.
    Contrairement

  49. Pascal Perrat dit :

    Merci pour ce témoignage très instructif et utile. Il montre que l’on peut réussir malgré tout. C’est un bel encouragement pour nous toutes et tous.
    Merci également pour ces précisions sur la vision, qui, si elle tient un grand rôle, n’explique pas tout. C’est du moins ce que je pense, mais je ne suis pas un spécialiste.
    Amicalement
    Pascal

  50. sab dit :

    Bonjour,

    Je suis effectivement moi aussi dyslexique depuis longtemps. Je suis maintenant dans l’informatique. Beaucoup de problème à l’école, détection de ce problème à force d’intervertir des lettres dans mes dictées où ma note de toute manière ne dépassait jamais les 0/20, et suppression de points sur mes autres devoirs. L’opthalmologiste m’a aidé, je n’y suis allée qu’un an mais cela m’a permis de mettre des techniques en place qui m’ont aidée pour l’orthographe, la grammaire et la lecture. Je vous passe les détails sur mes années scolaires catastrophiques vous y êtes aussi passés par là. Et pourtant j’ai eu mon bac avec mention sans difficultés (pas de grosses révisions et sortie des examens en avances). Avec le recul, j’aurais même pu avoir mieux. Enfin bon c’est le passé. Et ensuite j’ai eu mon DUT d’informatique, souvent autodidacque et une soif énorme d’apprentissage même si encore maintenant je manque cruellement de confiance en moi. Lorsque je suis fatiguée, c’est une catastrophe, les mots ne veulent plus rien dire, les lettres ne se mettent pas dans le bon ordre ou disparaissent même d’un mot, les mots quand ils sortent (quand j’arrive à le retrouver) ne pas toujours le bon ou est une concaténation de plusieurs. Le temps pour moi ne veut toujours rien dire mais effectivement je compense beaucoup par d’autres moyens(sonnerie, rappel sur mon ordinateur, les collègues qui partent, le soleil qui se couche …)

    Je voulais surtout répondre à « gjnicgtivgcndfign » (merci le copié collé). Je viens de lire un peu des choses sur « hétérophorique » et il me semble un peu simple de tout mettre nos problèmes sur cette seule cause car je viens de lire un article assez interessant sur l’hétérophorique et ils disent que 75% de la population serait touché par ce problème. Il ne me semble pas que 75% de la population soit dys.
    De plus je suis myope et astigmate, je fais donc régulièrement une rééducation visuelle de mes yeux à cause de mon stigmatie et cela n’a jamais eu un quelconque effet sur ma dyslexie, juste sur mon mal de crane. Et les tests ont été faits et je suis « orthophorique » je ne suis donc pas « hétérophorique ». Ou alors peut être que je suis l’exception qui confirme la règle.
    Mais je pense que si c’était aussi simple que cela, je serais « guérie » et des études seraient menées dans ce sens, surtout qu’il y a quand même pas mal de recherche sur ce problème qui est maintenant reconnu dans la société.

  51. harvey dit :

    Il était une fois une petite fille pour qui les mots, ce n’étaient pas du gâteau. Pour aider la petite fille à faire pousser en elle l’amour de la langue et le goût d’apprendre, une maman a eu une idée: elles écriraient des histoires, ensemble. Tout ça malgré les troubles d’apprentissage, un TDAH et une dyslexie…

    Voici leur page :https://www.facebook.com/lemondedelilien2d

    Ça pourrait vous inspirer ou inspirer vos lecteurs

  52. gjnicgtivgcndfign dit :

    Pour commencer lisez les commentaires de cette page à partir de mars 2013.
    Après je donnerais d’autres infos.
    On écrit et on dit tout et n’importe quoi sur la dyslexie.
    Soyez comme St Thomas : croyez ce qui est vérifiable. Au besoin vérifiez.
    Vous êtes hétérophorique, c’est la cause de votre dyslexie.

  53. Nancy dit :

    J’ai 25ans marrie j’ai une fille de 3ans j’était nul durant mais années à l’école mais avec Beaucoup d’efforts j’ai pris mon bac a la fin en 2007 âpres avoir double mon bac je pense que je n’était pas brave après mon bac j’ai fait 2 années à l’université comme spécialisation dans l’informatique car j’était très douée à l’informatique mais à l université tout à change je ne comprenne riens j’ai double. a la fin de la deuxième année j’avais mare de continue mes études. à 2009 j’était enceinte la j’ai commencé de poses des questions pourquoi je suis nul j’ai dit qu’il faut faire beaucoup d’effort est je veut faire une spécialisation pour aide mais enfant dans l’avenir alors la j’ai pris la décision de spécialisé dans l’enseignement des classes maternelle mais technique non académique jusqu’à se montant je ne savait pas que j’ai un problème mais au début de ma spécialisation avec les milliard d’efforts j’ai su que le problème ce n’était pas que je suis nul mais je commence à cherche c’était quoi jusqu’au jour j’avais la cours de dyslexie dans la psychologie la j’ai eux un choque tout les symptôme sans chez moi c’est de la dyslexie que je souffre tout o long de ma vie sans savoir la question est je peut continué ma spécialisation avec cette maladie est j’ai encore une seul Année pour que je prend mon diplôme ? Est quelle genre de travaille je peut pratique avec cette maladie? Je peut être une bonne enseignant car j’aime beaucoup ce que je fait ? Je travail dans une garderie mais je prépare toujours mon travail a la maison et je le pratique plusieurs fois devant mon marie pour qu’il me corrige avant de le présente en classe . Aidez moi svp à marche dont le bonne chemin.(je suis une libanaise et je vis au Liban.) merci d’avance.

  54. gjnicgtivgcndfign dit :

    Bravo, joli parcours. Vous avez bien compensé votre handicap.
    Je vous conseille tout de même de soigner votre hétérophorie qui est la cause de votre dyslexie. Vous apprécierez.
    Et, si un jour vous avez des enfants, vérifiez le plus tôt possible si ils n’ont pas une hétérophorie risquant de les rendre « dys ». Ça se fait en quelques secondes. Inutile de passer par la case orthophonistes et 36 000 bilans…

  55. Th B dit :

    Bonjour ,
    Je vous apportte mon témoignage , je ne sais pas si vous le lirez mais qui sait ?
    Je suis étudiant en master 1 en Agrosciences en GQPV à l’université d’avignon mais breton avant tout . Je suis gauché contrarié et donc dyslexique en cas de fatigue … Bien sur cela m’a suivit tout au long de ma scolarité mais je posséde une trés bonne mémoire . J’ai donc fait un bac scientifique en l’utilisant sinplement (je connaissais à l’epoque les annales de maths et de physiques de 2002 à 2007, ma prof de maths trouvait cela complétement fou… ) . Ensuite je suis rentré en BTSA agricole dans un lycée agricole et j’ai majoré .
    J’ai donc continué sur une licence de biologie en agronomie cela a été plus dure . Mes profs regardent plus la maniére d’écrire que le résultat , j’ai donc du là faire en trois ans .
    Peu être cela est du à ma génération , durant ses cinqs ans j’ai beaucoup voyagé , j’ai la chance d’être bien entouré et j’ai decouvert que j’étais capable de parler des langues au bout de 4 mois comme n’importe qui quand je suis en immersion . Je pense terminer mon master à 25 ans et rentrer enfin dans la vie active .
    Je souhaiterais dire que contrairement à ce que l’on pense la dyslexie est une force . Malgré ses défauts ( les fautes d’ortographes , les deux mains gauches lol , le manque d’orientation ) Mais elle dévelloppe un véritable esprit de synthése, de créativité (innover est un jeux ) , d’adaptation trés rapide à l’environement et d’autodidacte. Je voudrais donc rassurer les parents dont les enfants présentent la même tare et ne surtout pas les forcer à suivre une ligne mais surtout qu’ils suivent leur propre chemin car à chaque fois ils trouveront une porte de sortie en créant une nouvelle page de leur histoire….
    Cordialement
    Th B

  56. marie dit :

    merci pour vos conseil 🙂

  57. gjnicgtivgcndfign dit :

    @Sylvianne
    Je ne suis pas dyslexique mais d’une famille d’hétérophoriques dont des dyslexiques.
    Le pseudo bizarre c’est juste une question de rapidité.
    Il y a de nombreuses méthodes bidons reposant sur des arguments capillo-tractés…
    Je vous parle d’infos scientifiques donnant des résultats très rapidement.
    Rien à voir avec ces séances d’orthophonies qui peuvent durer des années et des années parce que ça ne marche pas. Au mieux il s’agit de compensation de handicap.

    @ Marie :
    Vous pouvez écrire ici si vous avez une connexion internet permanente.
    Dans ce cas, oui, « parler » ici n’a pas d’incidence sur la facture téléphonique.
    Vous pouvez aussi faire des recherches sur internet avec les mots :
    dyslexie hétérophorie posture Lohizun/Lohitzun
    Sur certaines pages vous trouverez des infos très précises sur le traitement de votre hétérophorie.
    Je ne vous donnerais aucun nom de praticien :
    il ne s’agit pas de faire de la pub.

  58. marie dit :

    c’est la premiere fois que je parle sur un forum et je voulais savoir si c’est payant car mes parent ne sont pas au courant!?

  59. marie dit :

    merci Sylvianne , mais penssai vous que le fait d’etre maladroite et d’avoir beaucoup de difficulter en maths par rapport au difficulter des eleve de ma classe serais ma dyslexie ou le manque de travai ,parceque jessai de travailler meme quand il sagit de faire mes devoir je consacre beaucoup de temps pour peu de resultat!je ne sais pas si vous etes dyslexique ou si quelqun de votre entourage lest mais jai toujours cette sensation d’etre bonne a rien de toujours vouloir faire bien mais d’etre incomprise par mes proffesseur et defois de mes camarades !

  60. Sylvianne dit :

    J’apprécie ce blog et surtout cette plage offerte à la dyslexie.

    Marie, tout d’abord, courage ! Persévère, avance. La confiance en toi sera plus importante pour réussir ta vie qu’un diplôme. Accepte ce point faible et cultive tes points forts. Je suis certaine que tu en as. Cherche les, demande autour de toi… Fouille… Tu seras riche de cette différence. IL y a mille façons de réussir. C’est à ton âge que c’est peut-être le plus dur. Tu as ce point faible et alors ? On en a tous au moins un, crois-moi. N’en aie pas honte, annonce le même quand tu écris. Cela peut-être dans ta signature de mail.

    Cher gjnicgtivgcndfign,
    Je suis curieuse. Etes-vous dyslexique ? D’où votre pseudo… Avez-vous été soigné avec cette méthode ? Il y a qq années j’ai croisé M. Tomatis qui lui, « soignait » avec nos oreilles ou plutôt aux sons, à la voix déformée, de notre mère qui lisait Le petit prince. Vous connaissez ?

  61. marie dit :

    merci de votre conseils mais je nai pas bien compris ce que c’est l’heterophorie dans vos commentaire precedent j’ai retrouver quelque difficulter comme etre tres mal a droite maisje voulais savoir jai des probleme de concentration en cours les personne de ma classe trouve que je suis « hyperactif » sauf que je ne suis pas comme sa tout le temps je sais etre calme je trouve que jai aussi beaucoups de difficulter en maths pas que en comprension de probleme mais aussi lorsqu’il sagit de calculer il marrive de me melanger les pinceau entre les + et les- !!! je voulais savoir si tout sa etai liee a ma dyslexie car je demande si en continuan comme jarriverai a avoir mon bac !?

  62. gjnicgtivgcndfign dit :

    Maris, bien que votre dyslexie ce soit installée, vous devriez soigner votre hétérophorie.
    L’hétérophorie est la cause de la dyslexie.
    Lisez mes commentaires préccédents : vous y trouverez toutes les explications (données sans pub et sans visée commerciale…)

  63. marie dit :

    bonjour je mapelle marie et je suis dyslexique je suis aller voir une ortophoniste en cm1 car javais beaucou de difficulter a lire et ecrire ! malheuresement quand je suis rentrer au college jai commancer a chuter mes note etai pire en pire jetai considerer comme faignante ce qui menerver je couler et mon comportement senpirais en classe de 3eme je me suis fas virer je me suis retrouver sans rien jusqua se que ma mere decide de me metrre en prive je suis en seconde pro je voulais etre pédiatre mais a cause de mes difficulter je ne suis pas capable …jai 15 et demi et je suis tres decu par les aide que nous pouvons avoir nous les dys je pence que lon et pas asser pris en charge (desolee pour les faute :/ )

  64. gjnicgtivgcndfign dit :

    Parmi les conséquences possibles de l’hétérophorie on trouve des troubles de la latéralisation.
    Ça donne des personnes qui ont du mal à se repérer dans l’espace, même avec une carte ou de faux gauchers et de faux droitiers. Par exemple qqn qui écrit de la main gauche mais fait d’autres activités, exemple le tir à l’arc, comme un droitier…
    Votre gaucherie vient de l’hétérophorie.
    Si vous ne l’avez pas déjà fait, vous devriez relire mon 1er commentaire sur cette page.
    Vous y trouverez un lien qui vous donnera bien plus d’infos sur vous même.

    Ce serait bien que vous vérifiez cette présence d’une hétérophorie pour en témoigner.
    Ça aiderait à casser le dogme actuel sur la dyslexie qui est faux.
    C’est très important de dépister le plus tôt possible hétérophoriques « sérieux » pour les soigner. Il se peut que ce trouble de la vision binoculaire ait des conséquences positives pour certains mais pour 1 génie il y a combien de destins fracassés ?

    Votre témoignage pourrait être important.
    Normalement ce genre de vérification ne prend que quelques secondes…
    Rassurez vous : ce n’est pas de l’orthophonie !
    <:O)

  65. Pascal Perrat dit :

    Je veux bien vous entendre, mais en ce qui me concerne, mes raisonnements de dyslexique, m’a perception auditive des mots, ma gaucherie manuelle, mes pensées dérangeantes, ma créativité rédactionnelle, etc., n’ont rien à voir* avec un léger trouble de la vision binoculaire.
    Cela dit, votre point de vue* est intéressant et nous amène à réfléchir.
    * sans jeu de mot

  66. gjnicgtivgcndfign dit :

    Lisez les commentaires sur cette page

    Pour eux les troubles seraient neuro-visuels parce qu’ils se focalisent sur les conséquences de l’hétérophorie. Il y a bien des images montrant des cerveaux de dyslexiques qui montre un développement atypique. Mais comment voulez vous que ces cerveaux se développent normalement lorsque les capteurs (les yeux) sont déficients?
    Les dyslexiques doivent faire d’énormes efforts de compensation comment voulez-vous que cela ne soit pas sans conséquences ?
    C’est bien d’avoir de jolies images mais il faut pas faire l’impasse sur la très grande plasticité du cerveau.

    Ces lettres qui clignotent et ces lignes qui sautent sont facilement expliquées par les saccades de l’hétérophorie. Ça échappe totalement aux orthophonistes car ce ne sont pas des médecins.
    Pourtant c’est si simple et si rapide à vérifier.

  67. gjnicgtivgcndfign dit :

    > Ce que vous avancez est très intéressant, mais peut-être trop affirmatif.

    Quand c’est sûr et certain et qu’il y a des milliers de cas cliniques on peut se permettre d’être catégorique.

    > A mon avis, il y a autant de formes de dyslexie que d’individus.

    Ça c’est ce que rabâchent sans arrêt les orthophonistes.

    > Bien sûr, il y a des troubles communs, amis on ne peut généraliser.
    > Un dernier mot, mes muscles oculaires vont bien, et pourtant…

    Ayez une démarche scientifique : vérifiez.
    On peut avoir 10/10 aux yeux et être hétérophorique. Ce n’est pas du tout incompatible.
    Ne confondez pas strabisme et hétérophorie.

    Par avance, merci pour vos vérifications.
    🙂

    @ Bientôt.

  68. Lohizun dit :

    Justement M. Perrat,
    cet échec total et somptueux vient aussi du problème de la formation des ophtalmos: un oeil, puis l’autre et bien trop rarement penser à vérifier la vision binoculaire et de loin et de près et les tests de Lang ou de Wirth et au synoptophore. Et ils sont formés à répondre à des QCM ce qui supprime toute pensée construite, toute stratégie.
    Je vous remercie de vous préoccuper de ma santé. Mon frère était dyslexique à en crever, mon père migraineux et moi je ne suis pas net. Pas d’orthographe et j’ai appris à compter avec le peintre en lettres.
    J’ai trouvé une technique nouvelle, elle se répand mais je voudrais que tous soient soulagés au plus vite.
    Vos ductions sont elles normales ou vos yeux lâchent dans certains axes?
    Tout est là.
    A part cela j’ai disséqué des macabs sans être mort moi-même…
    😀

  69. Pascal Perrat dit :

    Ce que vous avancez est très intéressant, mais peut-être trop affirmatif. Une question : êtes-vous dyslexique ? Je pense que l’on ne peut pas parler du feu sans l’avoir touché.
    A mon avis, il y a autant de formes de dyslexie que d’individus. Bien sûr, il y a des troubles communs, amis on ne peut généraliser.
    Un dernier mot, mes muscles oculaires vont bien, et pourtant…

  70. gjnicgtivgcndfign dit :

    Ce qui est dingue c’est que les orthophonistes
    reconnaissent ne pas connaître l’origine de la dyslexie
    mais multiplient les bilans. Par curiosité je me suis amusé
    à les lister :

    – Bilan de la déglutition et des fonctions oro-myo fonctionnelles
    – Bilan auditif,
    – Bilan visuel,
    – Bilan de la phonation
    – Bilan de langage oral et écrit (orthophonie),
    suivi d’un deuxième environ 18 mois plus tard…
    – Bilan des troubles d’origine neurologique
    – Bilan psychométrique (WISC),
    – Bilan orthoptique
    – Bilan du bégaiement
    – Bilan de psychomotricité,
    – Bilan logico-mathématiques,
    – Bilan d’ergothérapie,
    – Etc.

    A votre avis, font ils cela parce que ce ne sont pas des esprits scientifiques,
    ou juste par plaisir de compliquer les choses ?
    En tout cas ça revient vite bien cher tous ces bilans.

    En plus, pour les cas de dyslexie profonde,
    dès que l’enfant n’arrive plus à compenser
    on multiplie les intervenants :

    – Orthophoniste,
    – Logopède,
    – Neuropsychologue,
    – Psychologue,
    – Pédiatre,
    – Posturologue,
    – Orthoptiste,
    – Ergothérapeute,
    – Graphothérapeute,
    – Orthopédagogue,
    – Etc.

    C’est quoi que cette stratégie ?
    Moins ça marche et plus on complique pour faire sérieux ?
    Ou alors il faut faire payer les gens pour avoir des cobayes ?

    Du coup nombre de parents ont le sentiment de se faire traire
    et ne cherchent que des aides administratives quitte à faire
    classer leur(s) enfant(s) dyslexique(s) comme handicapé(s).
    Prétendre soigner sans avoir de certitude sur la cause
    du problème c’est fortiche.
    Dans le meilleur des cas les orthophonistes aident les dyslexiques à compenser leur handicap.
    C’est pourquoi nombre de « dys » sont traités durant des années.
    Certains parviennent à tenir plus de 10 ans !
    Un traitement qui dure et qui, en plus, n’est pas valable pour tous
    est un traitement qui a fait la preuve de son inefficacité.
    Multiplier les bilans et les intervenants ne sert à rien.
    Ça coûte très cher aux parents des dyslexiques et à la société.

    Le drame c’est que la cause de la dyslexie est connue depuis 146 ans (Hermann von Helmholtz, 1867) mais la mode est au jeunisme.
    La dyslexie, comme toutes les autres « dys » vient de l’hétérophorie. L’hétérophorie c’est un léger trouble de la vision binoculaire causé par la malformation d’un ou deux muscles oculaires (il y a 6 muscles par œil).
    C’est, peut-être, aussi tombé dans les oubliettes parce que, autrefois, il n’y avait pas de traitement et/ou à cause des guerres.
    Ceux qui pensent que les veilles découvertes ne sont bonnes que pour la poubelle ne crachent pas sur l’invention de la roue…
    Il faudra encore des années avant de soigner un grand nombre de « dys ». Mais ça progresse, ça progresse, ça progresse…
    🙂

  71. gjnicgtivgcndfign dit :

    Il y a les théories et il y a les constats empiriques.
    En sciences ce qui compte c’est ce qui marche et qui est reproductible.
    Tout le reste n’est que littérature.

    Si vous êtes septique lisez donc le livre «Histoire des gauchers : Des gens à l’envers».
    Il y a des constations identiques…
    🙂

  72. Pascal Perrat dit :

    Merci pour vos observations. La situation des gauchers au Togo est dramatique et triste. Cela dit c’est aussi gonflé de dire que « A la naissance, chacun possède un hémisphère du cerveau dominant (le droit pour les gauchers, le gauche pour les droitiers). Le fait d’utiliser en priorité ce côté le renforce, le rendant plus costaud et plus efficace. «Contrarier le cerveau peut amener des troubles du comportement plus ou moins graves, à savoir, des troubles de l’écriture, de la maladresse, des incontinences urinaires prolongées, de la dyslexie et le bégaiement», précise M.Gbati, sociologue de l’éducation. Le fonctionnement du cerveau et bien plus complexe que ça.

  73. gjnicgtivgcndfign dit :

    C’est gonflé de dire que « Les dyslexiques sont le fruit de la dernière mutation neurologique de l’espèce humaine ».
    D’accord, c’est beau, ça fait rêver. C’est même génial de trouver qqc d’aussi énorme et d’arriver à le dire sans éclater de rire.
    Malheureusement c’est du grand n’importe quoi, totalement invérifiable et ne reposant sur rien de scientifique. C’est juste de la pensée magique.
    Dire que ces gens se font payer pour « soigner » les dyslexiques !
    C’est dramatique mais les para-médicaux, dont les orthophonistes, peuvent dire n’importe quoi, pas les médecins.

    L’argument principal des orthophonistes contre l’hétérophorie
    c’est qu’ils ne voient pas le lien entre les troubles phonologiques et les yeux…
    Effectivement on trouve des dyslexiques qui bégayent.
    Mais lisez http://www.slateafrique.com/100135/les-gauchers-togolais-contraints-de-devenir-droitiers
    Vous pouvez aussi lire
    « Histoire des gauchers : Des gens à l’envers » de Pierre-Michel Bertrand
    => Il suffit de contrarier le cerveau pour que les gens se mettent à bégayer,

    Or, l’hétérophorie génère souvent des troubles de la latéralisation…
    Ça se traduit par des gens qui écrivent de la main droite mais tirent
    à l’arc comme des gauchers (ou inversement),
    qui ont du mal à trouver leur chemin, même avec une carte.

  74. Pascal Perrat dit :

    Merci Marie-Eve pour ce partage.

    Votre témoignage est précieux, je pense qu’il aidera de nombreux parents, parfois désemparés, à mieux comprendre leurs enfants dyslexiques.
    J’avais entendu parler des Écoles Steiner mais je n’avais pas fait le lien avec la pédagogie Warldof, je vais en parler autour de moi.
    En ce qui concerne l’espace-temps. Je connais bien ce problème. Je suis incapable de revoir le passé, pour donner une image, derrière moi c’est le vide. Je sais que telle et telle chose s’est passée avant, mais je ne peux pas la revivre. Je ne vis que dans le présent*, pour le futur c’est pareil, impossible de me dire que la semaine prochaine c’est bientôt. Pour moi, c’est très, très loin, je sais, ça paraît fou..
    Impossible de tenir un agenda cohérent. Mais ça ne m’empêche pas de vivre, et d’aimer la vie.
    Plein d’amour pour votre petite fille et elle ira loin dans la vie.

    * Vivre dans le présent, les bouddhistes le conseillent vivement, peu de gens y parviennent, nous les dys, on le fait naturellement. C’est une chance.

  75. Marie-Eve dit :

    Bonjour, nous sommes du Québec, ma fille qui a aujourd’hui 10 ans est dyslexique + trouble d’attention.
    Ça a prit beaucoup de temps avant d’être diagnostiquée … ces vraiment pas facile, elle consulte une orthophoniste (qui coûte très cher) et l’orthopédagogue de son école.
    Je suis contente d’avoir lu votre texte, ça me rassure puisque j’ai vraiment retrouvé ma fille en vous! La dyslexie n’est pas seulement le fait d’inverser des lettres dans un mot etc … mais bien plus !! Comme vous le dite , manuellement ces difficile, par exemple on a du laisser tomber ses cours de natation, puisqu’à une certaine étape, plus capable voir impossible, de pouvoir combiner bras devant avec tête sur le côté en nageant etc… elle aussi a un petit livre ou elle écrit au son, (ou on n’y comprends rien) mais de très beaux textes, elle aime chanter et inventer des histoires … Je ne savait pas par contre que ceci pouvait faire partie de sa dyslexie ! Il y a aussi l’espace-temps .. qui comprends des difficultés dans tout (je m’explique), aller jusqu’à l’an passé, quand elle parlait du passé, soit passé de 1 an ou de 5 ans , elle disait toujours quand j’avais 3 ans … après demain ou la semaine prochaine pour elle se résume a la même chose (au même temps) encore aujourd’hui a 10 ans, même si nous sommes un jeudi elle ne pourra pas dire quand est le weekend …. elle ne sait toujours pas compter l’argents, ne sait pas l’heure, ni les minutes, dans 5 minutes pour elle peut être 15 minutes ! Elle joue encore a des jeux beaucoup plus jeune qu’elle, parle toute seule dans sa chambre ou dans son bain, Elle rêve d’être chanteuse, et ne trouve pas nécessaire de faire des cours de chant puisque d’après elle , elle est déjà aussi experte que les professionnels ( bien qu’elle ne soit pas du tout douée !)
    Bref sa dyslexie est présente dans toute les sphères de sa vie …
    Elle a échoué ce que vous appellez le cp1, a l’école gouvernementale normale. A 10 ans elle est en cp 3 (3 eme années au primaire).
    Elle n’a pas sa place trop d’élèves par classe, les professeurs n’ont pas le temps de prendre le temps pour mon enfant !
    Heureusement j’ai trouvé un genre d’école qui lui convient très bien, il s’agit d’une école a pédagogie Warldof ( il en existe dans plusieurs pays ) http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie_Steiner-Waldorf, il y beaucoup moins d’élèves par classe, les professeurs sont attentionnés aux élèves, font beaucoup de travaux manuel, les élèves sont notés individuellement, le système ne compare pas les élèves entre eux, donc chacun a son rythme, ce n’est pas une école spécifiquement pour dyslexique par contre, en y allant elle garde une très bonne estime d’elle-même, y rencontre des spécialistes régulièrement, une très bonne communications entre professeurs et parents … bref le tout résulte que nous réussissons a graduer d’année et elle garde la joie d’aller a l’école.
    J’aimerais savoir si quelqu’un est informé de quel spécialiste a part l’orthophoniste (qui s’occupe que du francais) faudrait-il pour ma fille qui engloberait un peu tout ce que je vient de vous raconter !? (s’il en existe un! )

    Bonne chance a tous, et ne désespérez pas, un jour a la fois !

    si jamais vous vous questionnez ou avez des réponses : labrie.eve@gmail.com

  76. gjnicgtivgcndfign dit :

    Depuis des années nous continuons d’informer le grand public:
    la dyslexie est une des causes possibles de l’hétérophorie.
    Si cela vous intéresse lisez les commentaires de cet article sur Internet: Dyslexie-et-posture

  77. Myriam dit :

    Bonjour jai 18 ans et je ne c ni lire ni écrire :s mon num si vous voulez bien me dire se que je dois faire :0622192262

  78. boussard dit :

    bonjour j ai 60 ans et j ai eu une scolarité très difficile je suis gauchère voila mon histoire le premier jour ou j ai pris un cahier pour ecrire au cp j ai pris ce cahier a l envers et j ai écris de droite a gauche il fallait une glace pour lire ce que j écrivais pour les opérations 13 je le lisais 31 et en mettant les chiffres a l envers et je faisais l addition de de gauche a droite ect . la directrice a convoqué ma mère pour lui dire qu il y avait des établissements spécialisés pour des enfants comme moi ;ma mère m as toujours soutenue tous les soirs elle reprenait les leçons de la journée et ont les retravaillait .je pourrait écrire un livre sur mes problèmes d hier et d aujourd hui car on ne guéri pas de ce problème . Juste une anecdote le jour ou les portillons dans le metro on etaient installé j avais mon ticket dans ma main mais c est la personne d a coté qui est passée car je le tenais a gauche; voila cordialement

    • Pascal Perrat dit :

      Merci pour ce témoignage très touchant.
      En vous lisant j’ai retrouvé mes ennuis de dyslexique, semblables aux vôtres,
      mieux vaut en rire qu’en souffrir toujours

      Amicalement

  79. ailite dit :

    Vraiment passionnant…. A notre petit niveau, nous avons également un blog avec des témoignages d’enfants dyslexiques et nous essayons, du mieux possible, de les aider à travers notre association marseillaise, Ailite. Je vais metre un lien sur notre bloghttp://cours-particuliers-ailite.overblog.com car je pense que tous ces témoignanges peuvent réellement aider nos élèves. Merci donc.

    • Pascal Perrat dit :

      Bonjour et merci pour votre message très sympathique.
      Sachez que je suis à la disposition des parents d’enfants en difficultés scolaires,
      notamment les dyslexiques, pour répondre à toutes leurs questions. Bien sûr, bénévolement.
      Ils peuvent aussi écouter mes commentaires sur le sujet ici
      D’autre part, si je peux vous être utile dans le cadre de mon association Entre2lettre ®, n’hésitez pas.

      Très cordialement

      Pascal Perrat

  80. Ali dit :

    bonjour, je me nomme Ali, j’ai 34 ans et et depuis quelques années surtout quand j’écris à main levé j’ai tendance à inversé certaine lettres, voire à meme commencer à écrire un mot qui n’a rien à voir avec celui que je veux placer dans ma phrase, j’ai un sens de l’orientation chaotique et du coup je n’ai pas mon permis de conduire, les chiffres sont une angoisse si je n’ai pas de calculette sous la main et me concentrer sur une chose qui ne me plait pas forcement relève de l’effort surhumain, en revanche quand un sujet me fascine je peut déplacer des montagnes.
    Je viens en recherchant l’origine de ses « symptôme » sur internet de tomber sur cette page internet et à ma grande surprise je me reconnait sur une grande partie de ce que j’ai pus lire, du coup je peut surement avec toutes ses similitudes faire un certain rapprochement et cela me soulage fortement j’ai souvent du mentir pour camoufler ce comportement qui à la vue du monde ou l’ont vit et une faiblesse dans la plupart des cas et malgré mon entourage familiales empathique , je souffre depuis plus de 21 ans d’un diabetes de type 1
    qui me ralentis considérablement dans ma vie tous les jours donc je ne voulais pas en rajouter sur le dos des gens que j’aime du coup je suis très émus moi qui n’a auparavant pus en parler à quiconque, seulement à mon age que faire ?
    quand j’y repense j’ai du beaucoup potasser, j’additionne meme les plaques minéralogique quand je marche dans la rue, je m’exerce de façon presque perfectionniste à m’exprimer très clairement seule chez moi je me trouvé pour certaine tache parfois simples, bien trop lent, comme si mon cerveau ne suivait pas la cadence. Je me suis meme cru attardé a un moment de ma vie, quel solitude…
    Heureusement, meme si il m’arrive parfois d’être mélancolique, je ne suis pas un grand pessimiste , je ne le doit pas pour ma santé !
    En tout cas je tiens à bien sur tous vous remercier pour votre courage et pour vos écrits qui m’ont bien éclairé, vraiment Merci à toutes et à tous pour vos témoignages!!!

    • Pascal Perrat dit :

      Merci Ali pour ce courageux témoignage.
      Comme tous les dyslexiques vous êtes obligé de mentir ou de tricher pour cacher
      vos difficultés, je connais bien ça.
      J’ai fait la même chose pendant de nombreuses années.
      Mais, comme vous êtes adulte, essayez maintenant, quand vous ne savez pas faire un truc ou comprendre quelque chose
      d’avouer que vous êtes dyslexique. Vous verrez, les gens seront plus charitables.
      C’est seulement à 40 ans, que j’ai découvert que j’étais dyslexique, avant je croyais que j’étais c..
      Une fois que j’ai pu mettre un nom sur cet handicap, tout à été plus facile dans ma vie.

      Amidyslexicalement

      Pascal

  81. ophelie dit :

    bonjour, pour mon cas je suis dyslexique, dysgraphique, dysorthographique et dyspraxique, je ne suis plus suivit pas ma psychomotricienne depuis le CM1 et non plus par un orthophoniste debuit mon entré en 6 (elle m’a dit quelle ne pouvait pas faire plus pour moi). j’étais suivi à Bicêtre, j’ai monté un dossier a la HDPH et j’attends de leurs nouvelle.
    je deux ans de retard solaire, je suis actuellement en 2ond (que je viens de doubler) avec un niveau de lecture de fin CE1. Et j’ai un peu de mal avec un prof qui chronomètre à la seconde (je ne peu rien lui dire temps que je n’ornais pas la reponse de la MDPH) . Que puis-je faire en l’attendent ?

  82. Laetitia dit :

    Bonjour, je suis dyslexique, dysortaugraphique et j’ai d’importante difficultes a me reprerer dans l’espace, je suis èducatrice specialisèe, ce handicqp est devenu au fil du temps une force, une façon de panser diffèrentes, cela fait parti de moi a par entiére et s’est aussi cela qui a façonner une partie de ma personnalitèe! Je vis maintenant plustot sereinement les choses mais les années primaires ont vraiment ètè horible, une impression que jamais je ne rentrerai dans le moule, incomprehension ce que l’on m’expliquait, longtemps j’ai mis en place des moyens memo technique pour cahcer ma difficultes maintenant je l’assume

  83. Catherine dit :

    Amoureuse des anagrammes, je me dis que vous devez être champion en la matière! Merci Pascal pour ce récit grâce auquel j’ai enfin compris la misère et la grandeur de la dyslexie. J’espère qu’il circulera dans les rangs de l’Education Nationale.
    Je vous offre votre anagramme:
    Traça l’après P… (Pédagogie de la punition ?)
    😉

  84. gjnicgtivgcndfign dit :

    La dyslexie est une des conséquences de l’hétérophorie. C’est causé par une petite malformation des muscles oculomoteurs, le plus souvent le muscle oblique inférieur et aussi l’oblique supérieur. L’hétérophorie est très fréquente mais, chez les dys, il y a action verticale et rotatoire d’un muscle oculomoteur. Les yeux des hétérophoriques dévient soit en haut et en dedans soit en haut et en dehors. Le lien entre dyslexie et les yeux a été fait il y a fort longtemps. Malheureusement de grandes découvertes ont été oubliées, notamment Cuignet (1875), Magnus (1924), Hugonnier (1959) et Hermann von Helmholtz (1867). Plus d’infos là (à partir du message n°25 Pseudo Lohitzun ou Lohizun) : http://blog.legardemots.fr/post/2007/06/21/Dyslexie

  85. Nicole CORNU dit :

    Je vous remercie pour tous ces témoignages…
    J’ai un fils qui a 22 ans aujourd’hui, qui souffrait de dyslexie, de dysorthographie, d’une très grande timidité et un manque de confiance.
    Il avait redoublé son CP et la maîtresse n’avait rien fait pour l’aider. Après avoir changé d’école, il a été en CLIS ou l’institutrice avait entièrement confiance à l’enfant et puis il est allé en IMPRO. Pendant la période de la CLIS, il était suivi par deux orthophonistes, une psychologue.
    A l’IMPRO, il avait aussi de la psychomotricité.
    Quand il arrivé à un certain âge ou il devait prendre une orientation professionnelle, mon fils me dit un jour, je ne veux pas aller en CAT.
    Alors, je lui propose de trouver un stage en milieu ordinaire, de faire ses preuves (être ponctuel, comprendre les consignes, faire son travail, etc…..)
    et il a trouvé des stages avec des rapports de stages où il y avait rien à dire.
    Entre temps en 2006, je l’avais inscrit à un sport (le tennis), il était dans un CLUB, il faisait des entraînements et un jour il me demanda de l’inscrire
    à des tournois.
    En 2009, il est rentré dans un magasin comme aide jardinier, aujoud’hui il est réceptionnaire. Il fait une trentaine de tournois de tennis dans l’année et il classé 15/1.
    J’ai toujours fait confiance et encouragé mon fils. Je l’aide pour des démarches administratives, il s’est inscrit au code, il a prit des leçons de conduite, il sait conduire. Quand je le vois, je suis fière de lui !
    Alors, les jeunes, les parents, ne baissés jamais les bras. Ces enfants n’aiment pas l’école. On a le droit de pas aimer l’école !
    Ils sont tout à fait capables de faire quelque chose de leurs mains. ils ne seront pas ingénieurs, médecins, informaticiens, et alors !!!!!!!!!!!!!!!!!
    J’espère que mon témoignage pourra servir. Je reste à votre disposition.

    Amicalement.

  86. Caroline Basciani dit :

    Bonjour,

    Merci pour tous ces forts et vrais témoignages…
    Les mots que vous écrivez « me chantent » et m’enchantent…Moi, je ne fus pas dyslexique, mais « nullencalcul » = du même genre et pas mal non plus sur le chemin de l’enfance…
    Un jour, lassée du « bienCommyfautUnpointC’esTout », Je me suis mise à chanter, à écrire et à raconter des histoires, à ma façon….Même que le Clown que je portais en moi, est venu me tirer par la manche en me certifiant que tout ça était une belle histoire…Alors, j’y ai cru, j’ai écouté profondément et avec coeur, j’ai travaillé au détriment de toutes les grandes réflexions-critiques-moqueries en tous genres, et aujourd’hui, de mes failles, j’en ai fait un métier…Mamzelle Nullencalcul, Lili crayon (ce clown qui vit en moi) vous souhaite, la plus belle des journées, sans auretaugraffes et sans compter !

  87. Myosotis dit :

    On ne guérit pas d’une dyslexie car ce n’est pas une maladie mais véritablement une façon de penser et allez… disons-le avec le temps et beaucoup de pratiques une grande richesse. Dyspraxie, dyslexie… il n’y a pas de fatalité. Avec beaucoup d’efforts, de méthodes, parfois de grands moments de solitude aussi malheureusement, on parvient à trouver des chemins de traverse, à dompter son mental et à doper sa confiance. La « fréquentation » des livres, des mots et des concepts de la littérature, la philosophie, les mathématiques et de biens d’autre disciplines aident beaucoup. Pour cela, notre plus grand atout est notre insatiable curiosité. Quand on a la soif d’apprendre, il faut bien plonger et en plongeant on apprend à nager. En peu de temps, avec beaucoup de patience, de confiance, l’aide de professionnels et de l’école, mon fils, scolarisé en CE1, réussit progressivement à s’adapter : sens de lecture et d’écriture correct, additions et soustractions correctement posées en ligne… J’exerce pour ma part également dans les métiers de l’information et de la communication. Merci !

    • Laureline dit :

      Mon si on travaille bure on peut gerire car en santrement tout les jours on peut réussir dans la vie et réduire la dyxecille

    • M Gauthier dit :

      C’est un handicap causé par la malformation de muscles oculomoteurs. Le savoir est important car le dogme voudrait que ce soit un problème psy ou neurologique.
      L’hétérophorie se soigne très bien. Pas besoin d’opérer : micro-secteurs accompagné, éventuellement, de prismes. Même si il faudrait le faire le plus tôt possible les adultes ont intérêt à se soigner car ils y gagnent tout de suite une meilleure posture et une meilleure correction de la vue. Vous devez savoir que la posture vient des yeux et donc que les semelles ne servent à rien dans la grande majorité des cas.

  88. urbanbike dit :

    Pascal, je te rassure, cela n’a pas trop changé 😉 Mais je retrouve dans ton parcours ma propre dyslexie qui était plus faible (…mais toujours présente).

    Alors, nous ne sommes pas devenus ingénieurs ni médecins…!! Cela m’incite à réfléchir à mon tour à un bref témoignage… Amicalement

  89. Marie Remande dit :

    Tout cela est fort émouvant et passionnant. Merci pascal et merci aux autres personnes qui ont témoigné.
    Je vais commencer bientôt des ateliers d’écriture avec des ados en « refus scolaire anxieux » comme on dit pour expliquer que l’école les terrorise et je m’emploierai à surtout les faire écrire avec plaisir, dans le jeu et en laissant de côté l’orthographe pour que cela ne ressemble surtout pas à l’école! Je suis heureuse de faire ça avec eux et espère que cela leur donnera une autre façon de voir l’écrit et de l’aimer d’amour, comme je l’aime moi!

  90. Daniel Mathieu dit :

    Une lettre, puis une autre, apparaissent sur la page blanche. D’autres s’ajoutent aux premières pour former un mot. Un espace. Puis tout recommence. Les lettres se suivent pour former des mots entrecoupés d’un espace de silence. Est-ce les lettres ou les espaces qui définissent le mieux où se situe ma pensée, mes émotions, mes sensations, mes souvenirs, mes réflexions ?

    J’ai découvert les mots dans le mauvais ordre. Enfant dyslexique, je construisais mon propre alphabet où les lettres s’écrivaient à l’endroit ou à l’envers, et où leur place, dans les syllabes, était interchangeable. Ainsi une conjonctive « et » devenait possessive « te », ou même ibérique « y » (Espagnol) ou saxe « and ». Mes professeurs de français y perdaient leur latin en corrigeant mes dictées. Les chiffres avaient eux aussi leur propre magie d’infinies possibilités : 363, 636, 663, 336, etc. étaient siamois. A tout cela s’ajoutait l’originalité têtue de la gaucherie. Un dyslexique gaucher pense à contre sens et fonctionne à contre courant dans une classe. Sur les bancs d’école, nous écrivions encore à l’encre. Il nous fallait tremper la plume dans l’encier (en haut à droite du pupitre d’écolier – emplacement stratégiquement conçu pour les droitiers) puis revenir à notre cahier, y poser les pictogrammes demandés, les éponger avec notre feuille de papier buvard, puis recommencer le processus. Mais pour un gaucher, il me fallait traverser de la main toute la surface du pupitre en diagonale du bas gauche au haut droit pour abreuver ma plume et la ramener à la ligne appropriée sur mon cahier. En cours de route, j’y perdais quelques gouttes, qui d’un voyage à l’autre s’étalaient au contact de la manche de ma blouse d’écolier. Tout cela créait un joli bariolage à la fois sur mon pupitre, sur mon cahier et sur mes manches. Mon poignet gauche glissait nécessairement le long de ma ligne d’écriture créant un effet d’épandage des plus disgracieux. Non seulement mes mots bavaient de gauche à droite, mais les lignes disparaissaient dans un arrière fond crasseux tout aussi sombre que mon tranchant de main qui faisait effet d’essuie-glace à chaque passage.

    La discipline corporelle était encore au menu ces années-là. Les taloches, les coups de règles et les remontrances pleuvaient chaque fois que les yeux de mes professeurs se penchaient sur mon cahier. Il fut une mode où être gaucher était strictement banni des salles de classe. Tout gaucher se devait d’écrire de la main droite. Il était même imposé, au récalcitrant dont je fus, de se voir la main gauche attachée dans le dos pour en proscrire l’usage durant l’écriture. Me forcer d’écrire en inclinant mes lettres vers la droite constituait un véritable défi que je ne relevais avec succès qu’un mot sur deux ou trois. Mon style, ainsi, semblait totalement aléatoire. On aurait dit un texte écrit sur un navire en pleine tempête, les mots tanguant au fil des vagues.

    Par je ne sais quel miracle, ces déboires d’écrivain en herbe ne me découragèrent point. Je persistais à écrire. Mal, mais à écrire quant même. C’est vers l’adolescence que je découvris la poésie. D’abord à l’école, puis par moi-même, pour mon propre plaisir. L’harmonie des mots, des vers, de la prose, combinée à la sonorité propre à chaque vers me réconfortait. J’apprenais plus facilement les textes en vers, les fables et les récitations que les leçons d’histoire. Parce que les mots chantaient ! J’apprenais avec facilité les paroles de chansons populaires parce que les phrases étaient reliées entre elles phonétiquement. La poésie fut le premier véhicule pour mes émotions : amour, tristesse, chagrins, tendresse, excitation, joie, désespoir, amertume, colère, envie, peur, éblouissement… mille et une rêveries d’images et de sensations traduites en lettres, en mots, en vers, en poèmes, page après page.

    A l’université, c’est la lecture des mots qui me passionna. Je fis plusieurs rencontres émouvantes. D’abord avec les philosophes qui jonglaient avec les concepts tels des mathématiciens qui déchiffraient les multiples équations de toutes les possibilités. La logique me permit de combiner mathématiques et philosophie dans un langage dénué de contrainte. Les mots ou symboles philosophiques remplaçaient chiffres et nombres qui m’exacerbaient en mathématiques. Je comprenais enfin, par la logique, pourquoi j’aimais tant les maths malgré ma nullité dans cette matière. Autant j’excellais en logique, autant je sombrais en maths. Et pourtant, désormais, toutes deux avaient leur sens, toutes deux, en théorie, m’étaient désormais accessibles.

    La philosophie m’aida aussi à rédiger. Il me fallait, pour passer mes épreuves écrites, pondre un texte d’une dizaine de pages à l’énoncé d’un seul mot (par ex. « L’âme »). De plus, il me fallait être cohérent, méthodique, logique, structuré et clair. Mon texte devait répondre aux triple canons de la dissertation : introduction, développement, conclusion. Il me fallait donc structurer ma pensée avant de poser le premier mot sur la page. Je devais concevoir l’ensemble de ma dissertation dans ma tête avant même d’en rédiger la première ligne. Penser, réfléchir, structurer, analyser, concevoir et rédiger en dernier. Ce n’est pas tout à fait ce que l’on appellerait de l’écriture spontanée. Mais écriture c’était ! Et passionnant, c’était aussi !

    De plus, dans un cours de littérature contemporaine, il nous avait fallu écrire une nouvelle, et la lire en classe. L’exercice m’avait emballé. Pas pour ce que j’avais moi-même produit, mais pour ce qu’une collègue de classe avait écrit. Son récit était absolument passionnant. Tous, nous attendions d’un cours à l’autre que son tour de lecture revienne tellement son style, son histoire et sa composition nous ravissaient (cette collègue est devenue sénatrice). C’est là, j’en suis certain, que la piqûre pour l’écriture m’est venue… pour demeurer.

    Un jour, à mi-vie, un ami du travail publia un roman. J’étais émerveillé par sa prouesse, non pas littérairement parlant, mais pratiquement parlant. Comment, lui, un homme de carrière, un mari, un père, une personne familialement et socialement engagée, avec de nombreuses occupations, pouvait-il trouver le temps pour écrire un roman ? Il m’expliqua sa méthode : deux ou trois heures par jour, au moins cinq fois par semaine, tronquaient son temps libre, et à défaut, son sommeil, pour écrire. En fait, l’écriture était plus un exercice en gestion du temps qu’en créativité. Son approche cartésienne me plut. Je l’adoptais. Je me lançais sans tarder dans une première tentative raisonnable : une nouvelle. Cinquante pages. Cinquante petites pages insignifiantes. Quoi de plus raisonnable ?

    Quoi de plus simple ? L’exercice serait amusant. J’y consacrais une partie de mon temps libre, grignotant sur mon temps de sommeil, quatre heures par nuit me suffisant amplement à l’époque. La première page fut écrite au moins vingt fois avant de me satisfaire. Et puis les autres suivirent. Deux cent autre pages survirent. La nouvelle prenait vie. Elle devint un roman. Accepté par une maison d’édition, le manuscrit se métamorphosa en un joli roman publié. Aujourd’hui j’ai deux romans publiés et une collaboration reconnue dans l’ouvrage de deux autres auteurs. Pas mal pour un dyslexique !

    Daniel Mathieu, auteur

    • Pascal Perrat dit :

      Touchant, si vrai et encourageant pour les parents d’enfants dyslexique. Quel beau témoignage ! De tout coeur, merci Daniel.

  91. Camille dit :

    J’aime vraiment votre article. J’ai essaye de trouver de nombreux en ligne et trouver le v?tre pour être la meilleure de toutes.

    Mon francais n’est pas tres bon, je suis de l’Allemagne.

  92. Anonyme dit :

    tres interessant, merci

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