J’ai chocolaté un enseignement de Nietzsche
Selon plusieurs études, les bienfaits du chocolat sur le cerveau sont indéniables.
À condition d’en consommer sans modération. Au moins quarante-cinq grammes de chocolat noir par semaine.
Mais pas n’importe lequel.
Si vous ne trouvez pas « pur beurre de cacao » comme ingrédient principal sur l’emballage, vous pouvez vous en passer.
Le mauvais chocolat recèle généralement des arômes chimiques, de l’huile de palme et des additifs plus ou moins bons pour la santé.
Pour avoir le droit d’employer le terme chocolat, le droit Européen exige que les fabricants proposent un produit qui a un minimum de 43% de cacao, dont au moins 26% de beurre de cacao et 14% de cacao sec dégraissé.
Quand une marque glorifie son chocolat en indiquant en grosses lettres « 43% de cacao » elle respecte simplement la norme.
Je suis un amateur capable de faire des centaines de kilomètres pour aller déguster une tablette ou boire une tasse de chocolat « dont tout le monde parle ».
C’est ainsi que nous sommes devenus les amis de Sylvie Langlet, la célèbre chocolatière de l’île St Louis à Paris. Elle s’est retirée dans l’Yonne et a ouvert le Musée du Moule à Chocolat.
Quand j’ai une idée sur le bout de la langue
Friedrich Nietzsche, qui était un grand marcheur, aurait approximativement dit « qu’il ne faut pas prêter beaucoup d’attention aux idées trouvées assis le cul sur une chaise. Seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose.
Quand j’ai une idée sur le bout de la langue, mais que je suis dans l’impossibilité d’aller plus loin dans ma recherche, je m’en vais marcher. Il n’y a rien de tel que le grand air et la nature pour stimuler l’esprit.
Mais pour décupler les bienfaits de la marche j’ai trouvé un truc extraordinaire : je marche en laissant fondre lentement un morceau de chocolat dans ma bouche.
C’est, bien sûr, un chocolat qui ne contient pas moins de 70% de cacao. Au-dessus, c’est plus amer. Il faut aimer…
On demande souvent comment je trouve autant d’idées, essayez mon truc vous serez agréablement étonné.
Toujours dans le domaine des belles idées
Laurence Noyer vient de publier une recueil de textes dont une grande partie est issue des exercices d’écriture créative que je propose chaque samedi sur ce blogue.
Laurence propose un autre regard sur le monde, loin des clichés et des phrases toutes faites. Des histoires de mots qui ne sont pas “assortis” et qui se rencontrent pour la première fois. Avec humour et poésie, ce recueil invente une nouvelle façon de voir la vie et ce qu’elle nous propose. Afin de rendre habitable, l’inhabitable et supportable, l’insupportable. « Pour défricher l’amertume, pour entrouvrir l’univers, pour endimancher les faubourgs, pour adopter l’insolite, pour murmurer d’élixir le brouillard dénudé. Pour défiger les statues, pour infuser de bohème l’Histoire désappointée. pour étourdir les embruns, pour consacrer de douceurs l’outre-tombe entrevue. Pour dérouter les effrois, pour prétendre au firmament, pour arlequiner les âmes » .
Bonnes fêtes de Pâques au balcon !
Et y a plus de « méli-mes-mots », Pascal ? Lu aussi j’aimais bien le déguster avec mon café. Le deuxième confinement a eu raison de lui. J’espère que le troisième ne va nous bouffer toute la tablette 🙂
Eh bien moi aussi je viens de déguster mon café avec 2 carrés de chocolat. J’ai découvert le Noir Bio avec une pointe de sel. Un vrai délice ! Essayez, vous m’en direz des nouvelles !
Bon, je vous laisse pour aller marcher en espérant rencontrer l’inspiration sur mon chemin.
Amitiés et bonne dégustation à tout le monde
Merci Pascal pour ces bons conseils. Mmm… Je viens justement de déguster deux carrés (à 74%) avec mon café du Guatemala moulu juste avant de couler, plaisir d’arômes du nez avant la mise en bouche. Me reste plus qu’à aller marcher, je sens déjà l’inspiration monter 🙂
Bravo, Laurence, pour votre recueil, c’est toujours un plaisir de lire vos propositions enjouées le samedi. Du phare au figuier, ça doit faire une belle marche aussi, au bord de l’amer. Ça mérite bien aussi un bon chocolat ! 🙂
Merci Antonio
C’est toujours touchant voire même troublant de savoir qu’on est lu et apprécié
Vous vous savez raconter des histoires, improviser avec une belle imagination et « inventer la suite » des propositions de Pascal qui enchocolate mon existence depuis bientôt 5 ans
Une belle aventure de l’écriture sans amertume
Ps: L’album et en particulier la chanson « The river » ont accompagné mes 20 ans. J’étais une fan absolue de BS, au point de me faire vanner régulièrement en cours par mon prof de philo. Chouette époque le lycée !
Merci Laurence, nous formons une belle grande famille d’originaux et d’enthousiastes autour des jeux de Pascal. Cela fait dix ans, pour ma part, sur ce blog, et bien plus, rue d’Alleray, à Paris. Je nous vois avec plaisir évoluer et nous lâcher, bonifier notre façon de jouer, jusqu’à reconnaître chaque style, comme un frangin ou frangine. Et quand parmi nous, nous allons au bout de nos rêves, en ouvrages littéraires, j’applaudis, car c’est un aboutissement, un bébé qui trouve sa place dans notre famille. L’aventure continue. 🙂
PS : donnez moi le nom de votre prof de philo que je le vaccine avec la musique du Boss (s’il n’est pas trop tard). Non mais !