Le blogue qui enflamme l'imagination
Si vous donnez votre avis sur un écrit, respectez l’auteur (e) de ce texte. Soyez constructif. Votre avis doit lui permettre de s’améliorer. De faire mieux encore, grâce à de pertinentes remarques et de bons conseils.
Mes exercices sont des accélérateurs de particules imaginatives. Ils excitent l'inventivité et donnent l’occasion d’effectuer un sprint mental. Profitez-en pour pratiquer une écriture indisciplinée.
Ces échauffements très créatifs vous préparent à toutes sortes de marathons : écrire des fictions : nouvelles, romans, séries, etc.
Pascal Perrat, producteur d'idées dévergondées depuis 1988
J’ai fait lire mes textes à des amis proches et moins proches, comme à des critiques professionnels ou des jurys de concours de nouvelles. En atelier d’écriture, aussi, je les ai lus en public et écouté les commentaires avec intérêt.
Je pense que pour accepter les critiques il faut avoir une posture de « client » qui demande un service.
Que ne comprends-tu pas ? T’attaches-tu aux personnages ? Quels aspects du style t’ont perturbé ? Etait-ce fluide ?
Il faut soit-même désacraliser l’écrit dans sa vie, le décharger de l’affect.
Personne, même le plus génial, n’est à l’abri d’erreurs, de clichés, de « coups de moins bien »; personne n’est ce « pur esprit » sur le berceau duquel les muses se sont penchées. L’écrit est le résultat d’un travail, pas une dimension de la personne dont toute critique reviendrait à la condamner à l’inaptitude. Personne n’est inapte à prendre du plaisir à écrire.
Alors il faut se détendre. Se ficher de savoir si « c’est de la littérature ». Même si ce n’est pas vrai ce que dit le lecteur, c’est vrai qu’il le dit et il y a toujours quelque chose à prendre. Et si, vraiment, ce jour là on a écrit avec les pieds, ne pas oublier que d’autres n’ont pas écrit du tout.
Je suis en recherche de critiques dites « négatives », celles qui font avancer sur la plate-forme où je poste mes écritures depuis 2014. Béta-lectrice et vice versa avec quelques auteurs, en toute sympathie et c’est ainsi que nous avançons et faisons des progrès. Par contre, au tout début, j’en ai reçu une méchante et sans fondement qui a presque coupé mon élan créatif. Il m’a fallu prendre sur moi et j’ai compris que cette personne craignait la concurrence, car il y avait un contrat d’édition à la clé. Donc, méfions-nous de ne pas blesser un auteur par des critiques acerbes et mal venues, surtout si elles n’ont aucun rapport avec l’écriture.
Mettre ses écrits au vu et au su de tous, c’est bien évident s’exposer à déplaire. Les critiques aussi acerbes soient -elles, injustes , elles nous font toujours grandir. L’être humain a besoin de se frotter aux autres pour trouver sa place. Rester dans son coin est certes la meilleure façon d’être ignoré sans commentaire désagréable, mais également d’être toujours privé à jamais de l’opportunité de découvrir autre chose.
Ah ! ça, j’aime bien !
Victor Ego jouait au Lego 🤪
Ce qui est important, dans l’écriture, je crois, c’est de jouer entre son ego et l’empathie. L’ego, on s’en fout, tout le monde en a un. Mais l’empathie, c’est plus difficile à rendre sur le papier. Trouver un juste équilibre au profit de l’empathie, c’est peut-être ça une partie du secret ?
L’atelier d’écriture a été une bonne école pour mettre son ego de côté lorsque que chaque participant donne son avis.
Ce que je ne supporte pas c’est quelqu’un qui lit un crayon à la main et te corrige ligne par ligne AVANT de lire le texte en entier. Parce que le vocabulaire utilisé ici ou là a été choisi selon l’ensemble pour éviter trop de répétitions !
Si la personne lit le tout d’abord au contraire. Ça m’intéresse et ensuite je suis ou non son avis
Pour moi, ça roule…ma poule!
🐀 Souvent reçues comme des claques les critiques car ce qui plaît aux uns ne va pas pour les autres ! Difficultés de communication, différence des personnalités… On sait bien que lorsqu’on écrit ou qu’on s’expose en peinture ou autre, on va au devant des »critiques ». Il est vrai qu’un petit mot gentil arrange bien les choses! 🐀
Tout à fait d’accord 🙂