Pour avoir plus de chances d’être édité
Comme vous le savez, les chances d’être publié par une maison d’édition traditionnelle sont minces, alors autant les mettre de son côté.http://www.entre2lettres.com/2013/02/mettez-toutes-les-chances-de-votre-cote/capture-decran-2013-02-05-a-15-37-49/
Bien sûr, il arrive qu’un manuscrit envoyé par la Poste soit retenu par un éditeur, publié dans la foulée et devienne un best-seller.
Mais ne rêvez pas trop, vous avez, hélas, plus de « chances », de mourir dans le quart d’heure qui suit, que de vivre ce conte de fée.
Quelles sont les chances à mettre de son côté
pour avoir une petite chance d’être publié ?
Visez le bon éditeur, n’envoyez pas un roman à l’eau de rose aux Editions Odile Jacob, par exemple…
Mais avant tout, relisez et relisez encore votre texte de nombreuses fois pour vous assurer s’il ne recèle pas :
trop de clichés, notamment l’abus de « grand » et « petit »
trop d’adjectifs
trop de tournures ampoulées
trop de détails
trop de « et », « il », « elle »
trop de verbes « avoir », « être, « dire », « faire »
trop de formes passives
trop de faux-sens
trop de lourdeurs
trop d’épates
trop de digressions
trop de situations stéréotypées
trop d’invraisemblances
trop d’incohérences temporelles ou de lieux
trop de descriptions
trop de dialogues creux
Une fois ces vérifications effectuées, et si votre histoire est passionnante, vous aurez mis pas mal de chances de votre côté.
Bien sûr, il restera encore de nombreuses erreurs de jeunesse, mais vous aurez déjà effectué un gros boulot de relecture.
Pour augmenter davantage vos chances, il faut que votre manuscrit soit « passé au laser », par un lecteur extérieur,
quelqu’un qui ne laisse aucun défaut dans l’ombre.
Merci des infos de ce blog, j’aime bien le mot « primo-écrivant »…
Attention aux pièges. Certains éditeurs sont honnêtes, d’autres moins. Le site de Corinne Maier, qui raconte ses démêlés avec l’édition nous met en garde contre les pratiques des éditions Michalon. Evitons de nous faire « michalonner » !
Trouver un éditeur sérieux est une longue marche. Il faut aussi savoir priviligier parfois des plus petits éditeurs (serieux et publiant à compte d’éditeur) que les tres gros qui généralement publie principalement les auteurs qu’ils ont deja. Près de chez moi (Lyon) par exemple, vous avez les éditions les Passionnés de bouquins qui publient à compte d’éditeur et assure une vraie diffusion. L’auto-édition (solution que j’avais essayé une fois) n’est jamais la solution : ce n’est pas à l’auteur de diffuser et promouvoir son livre, c’est à l’éditeur de le faire.
Merci Greg Frédéricks pour cette information.
http://www.les-passionnes-de-bouquins.com/
N’exagérons pas. L’immense majorité des maisons d’éditions publient des auteurs de gauche et non l’inverse.
De même, si vous êtes de droite, ne vous fatiguez pas à envoyer votre manuscrit ailleurs que chez les 4-5 éditeurs de cette tendance.
Demandez-vous toujours si votre adjectif est utile. Est-ce qu’il informe ? A quoi sert-il ?
Et inversement…
Bonjour Pascal,
Qu’entendez-vous par Faux sens, épates, digressions ? Serait-ce trop vous demander que de donner un exemple pour chacun des pièges à éviter ? je savais que l’abus d’adverbes était contre indiqué mais je l’ignorais pour les adjectifs… Merci
Je suis tout à fait d’accord sur la présentation:
avoir de la chance se cultive et n’est pas facile: c’est une question de méthode. Il faut être toujours prêt à lui courir après.
Si l’on est « auteur primo-écrivant » (je reprends le néologisme !) comme moi, il existe la solution Edilivre dont j’ai déjà parlé ici. J’ai été publiée par cet éditeur depuis plusieurs mois et j’en suis satisfaite.
Par ailleurs, mon livre « BELLA » vient de recevoir le prix spécial du jury Alberto-Benveniste 2013 !
je viens de communiquer le lien à une personne, auteur primo-écrivant (si je peux me permettre ce néologisme) qui a rédigé une biographie sur un explorateur et scientifique du XVIIIe siècle
Il se heurte à la 2e partie comment trouver un éditeur?