Pensez à interroger votre enfance
Souvenez-vous.
Que faisiez-vous instinctivement pour vous amuser quand vous étiez petit ?
Moi, quand je jouais dans notre quartier avec mes petits copains, j’inventais des jeux pour les amuser.
Si mes parent, prétextant que j’avais « le sirop de la rue » m’interdisaient de sortir de chez nous, je m’enfermais dans les toilettes.
Là, tel un chef d’état devant son peuple, j’harengais une foule imaginaire avec les discours que j’inventais.
Comme je ne pouvais pas occuper trop longtemps « le petit coin » je m’isolais dans ma chambre et j’écrivais des poèmes sans me préoccuper de l’orthographe.
Je ne le savais pas que dans ces comportements instinctifs, se trouvaient les qualités propres à ma petite personne.
Les clés de ma vocation, ce pourquoi j’étais plus ou moins doué.
J’ai mis beaucoup de temps à comprendre cela. Peaufiner le concept Eveilleur d’idées m’a aider à préciser et formuler comment trouver ce caractère inné.
Cherchez bien, c’est dans vos premiers amusements que se trouvent les clés d’un métier qui devrait vous rendre heureux de travailler. Même sans relâche…
IL EST TOUJOURS TEMPS DE RÊVER GRAND !
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Quand j’étais petite, nous habitions un quartier « populaire », voire pauvre mais vivant… Tout le monde se retrouvait à un moment ou à un autre dans la cour commune, échangeait de fenêtre à fenêtre. J’aimais m’assoir par terre et je laissais mon esprit s’envoler, se perdre dans d’innombrables histoires qui s’imposaient à moi… je me posais dans un coin et j’observais : tout était prétexte à disparaitre dans « l’autre monde ». C’est ainsi que j’ai découvert un trésor dans les caves de notre immeuble qui s’était transformé en palais…
Caroline, vous pouvez-vous jeter des fleurs ! Merci pour ce témoignage. Lancez-vous pour l’exprimer davantage. Raconter sa vie peut aider les autres. J’ai ajouté votre adresse dans la liste des abonnés pour ne pas que votre texte soit bloqué par le blogue.
Quand j’étais petite, je positionnais toutes mes poupées sur mon lit, face à la porte de ma chambre que j’utilisais comme un tableau d’école.
Je jouais à la maîtresse d’école, dans l’attention, la réassurance, les explications à n’en plus finir (à savoir, je N’étais absolument PAS douée à l’école moi-même. J’y étais triste.. .
Et puis, ensuite;
je m’installais à ma fenêtre des heures durant pour imaginer, rêver l’au-delà et, entre le monde du visible du paysage que j’avais devant les yeux.
Moralité :
j’écris des histoires depuis l’enfance.
mon premier métier fut éducatrice spécialisée, pour enfants et adultes en situation de problèmes psychiques et, aussi, en situation de polyhandicap. Toutes ces personnes m’ont tout appris, peut-être bien plus que l’école….
En parallèle un travail d’ateliers de Clown, j’ai écrit et joué mes spectacles d’histoires (cafés, restaus, spectacles de rue)
Après quoi, je suis devenue thérapeute par l’expression créatrice.
Je suis devenue principalement maintenant une écriveuse d’histoires avec mon Clown planqué à l’intérieur. J’ose espérer, pouvoir un jour partager tout ça…
Ca me fait plaisir de raconter cela surtout pas du tout pour m’envoyer des fleurs, mais c’est que je me dis:
« bon, ben, Caroline, tu as essayé -du mieux de tout ton possible-. »
Même pas besoin de l’interroger, de la torturer, l’enfance est toujours là. Et que c’est chiant, le plus souvent de jouer à l’adulte.
Moi, quand j’étais petite, j’dorais me déguiser, en princesse ou reine.
Je n’avais aucun costume mais j’avais tôt fait de me travestir avec une robe de chambre de ma maman, un foulard en mousseline que je posais sur ma tête et que je faisais tenir avec la couronne des Rois en carton doré. Et, naturellement, je n’oubliais pas les talons hauts… Pour moi, l’illusion était parfaite ; je bâtissais l’histoire, je vivais des moments délicieux !
Les giroflées a cinq branches !
Attention j’en ai une de trop dans les mains…
Fais attention au lieu de penser à la mort de Louis XI
Je vous offre une autre expression entendue pendant mon enfance, quand les mômes prenaient encore des torgnoles. Si on rechignait, boudait ou rouspétait, par exemple, l’un de nos paternels menaçait en nous disant : « Toi, tu sens le vieux battu ! »
Si l’on remarquait toutes les fautes que je fais encore à mon âge, je serais certainement le plus « vert » de tous les aspirants à l’écriture! J’aspire donc votre bonne humeur telle un venin de la passion qui vous anime! Continuez ainsi! Personne n’a dit qu’il fallait absolument justifier de ses erreurs mais au contraire les parfaire pour s’améliorer toujours plus! Bien à vous
C’est notre chat que nous appelions ‘sirop de la rue ‘!
Enfant, quand venait l’heure de rentrer, avec la fille des voisins de l’autre côté de la rue, et pour ne pas perdre le fil, nous avons inventé le téléphone ficelle ! Nous avions noué des mètres de ficelle qui entourait les marchandises que les parents avaient reçu. À chaque bout une boîte de conserve et nous hurlions si fort qu’en fait, sans ce téléphone nous nous serions entendues tout pareil ! Mais au moins les parents savaient où nous étions ! On aurait dû déposer le brevet car je suis certaine que beaucoup d’autres enfants de sont servis de notre magnifique invention !
Souris verte🐀
« le sirop de la rue » ! Quelle belle expression !