Remplacez vos doutes par un projet d’écriture

Je me souviens de l’époque où j’étais encore un inconnu.
J’écrivais des poèmes et mes ébauches de romans patientaient dans un tiroir.

Quand j’adressais mes poésies aux éditeurs, je recevais invariablement
ce type de réponse : « Nous avons lu votre recueil avec intérêt, mais il ne correspond pas à notre ligne éditoriale. Croyez que… »  

Devant ma déception, la famille et les amis tentaient de me ramener
sur terre : « Ne rêve pas trop, tu ne connais personne dans ce milieu.», et me rappelaient parfois, sans ménagement, ma dyslexie et ma scolarité désastreuse.

On vous a peut être dit, aussi, que vous n’arriverez jamais à être édité. 
Voire, à vous en persuader. 

Que vous écrivez bien, certes, mais qu’il faut vous contenter de considérer cela comme un loisir; comme un agréable passe temps.
Que votre job et votre famille sont bien plus importants. 

Oubliez ceux qui prétendent prédire votre avenir et faites-vous confiance.
L’avenir est imprévisible, il ne se dévoile que lorsqu’il devient le présent.

Faut-il avoir des liens de parenté avec un éditeur ou fait khâgne et hypokhâgne pour avoir le culot d’écrire un livre lu par des millions de lecteurs ?
J.K. Rowling et bien d’autres, nous ont prouvé que réussir en littérature est à la portée de celles et ceux qui tentent leur chance, qui persévèrent et cherchent sans cesse à s’améliorer.

 » Les diplômes sont faits pour les gens qui n’ont pas de talent. Vous avez du talent ? Ne vous emmerdez pas à passer le bac « , disait le génial provocateur Pierre Desproges.

Aucun éditeur ne viendra vous chercher, c’est à vous d’aller prendre votre place dans le monde des auteurs.
N’attendez pas que la chance vous sourie.
Elle ne sourit qu’aux audacieux.

Qu’importe votre âge ou votre expérience, il est toujours temps de vivre la vie d’écriture que vous avez imaginée.
Cessez de douter, remplacez vos doutes par un projet d’écriture.
Et même si votre talent ne vous rapporte pas quelques millions, qu’importe !
Vous aurez découvert, en écrivant vos histoires, la joie d’inventer grâce à vos possibilités créatrices.
Découvert que vous aviez raison de croire en vous, découvert que le doute épuise alors que l’action décuple l’énergie !

C’est d’ailleurs le thème de notre nouveau stage :

« Remplacez vos doutes par un projet d’écriture à votre portée »

Coaching avec l’Ecrit-Voir ® en Gironde

Dans notre cabane à écrire

Ecrire dans les arbres

3 réponses

  1. Pascal Perrat dit :

    Kienzan, il faut d’abord écrire votre texte sans vous juger. C’est-à-dire sans vous occuper de la syntaxe et de l’orthographe. Développez vos idées et organisez-les après le premier jet. Brouillonnez en toute liberté.

    Voyez là http://www.entre2lettres.com/etes-vous-sujet-au-syndrome-de-limparfait/
    Cordialement

  2. Sabine dit :

    Bonjour Kienzan

    Pour moi, j’ai toujours un bout de papier un un crayon à portée de main. Quand une idée me vient à l’esprit je la griffone en quelques mots.
    Quand je me mets devant le clavier, j’étale mes bouts de papier. Le reste vient tout seul….
    Bonne continuation à vous.
    sabine

  3. Kienzan dit :

    Vous lire me redonne espoir ! Seulement, je me heurte à une barrière psychologique qui me dérange beaucoup lorsque j’écris : en pleine rédaction d’une histoire, je ne peux m’empêcher de lire et relire mes phrases des dizaines de fois et les réécrire à autant de reprises. Parce que je ne supporte pas de coucher des phrases <>, j’entends par là, des phrases dont la lecture à voix haute n’engendre pas une sonorité parfaitement harmonieuse. Ca me bloque énormément lorsque je veux écrire. Aussi, j’ai tendance à travestir mon langage naturel parce qu’il est fait de mots et d’expressions beaucoup trop simples, que je juge pas du tout en phase avec un roman susceptible d’être édité. Enfin, j’accuse un problème de liant entre mes phrases, je n’arrive pas à faire de bonnes transitions entre les événements/actions qui se succèdent dans mes histoires.
    Malgré tous vos conseils dans le très bon « Libérer son écriture et enrichir son style », je peine encore à franchir cet écueil mental. Je n’aime pas mes phrases trop lourdes, ni mon vocabulaire restreint.

    Mais bizarrement, les idées me viennent beaucoup plus facilement lorsque je rêvasse. Lorsque je me trouve en situation d’écriture, les doigts au-dessus du clavier et les yeux rivés sur l’écran, c’est le blocage total…

    Comment faire pour le dépasser ?…

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