Mener sa barque vers les rives de l’écriture
» N’est-ce pas un peu futile, presque enfantin, vos exercices d’écriture créative proposés chaque samedi ? Je ne comprends pas ces gens qui s’intéressent à ce genre de propositions. »
C’est, en résumé, ce que me disait dernièrement une personne, au téléphone.
Je me demande d’ailleurs pourquoi elle perdait son temps à me téléphoner puisque son opinion était faite.
Toujours est-il que cela m’a énervé et finalement donné envie de répondre par le biais d’un article.
Mener sa barque
J’imagine que vous connaissez cette ancestrale métaphore qui est une façon de dire : gouverner sa vie et ses affaires.
Si on accepte de voir sa durée de vie comme un océan sur lequel on mène sa barque, il ne faut pas oublier que ce frêle esquif nécessite deux rames pour avancer. Sinon, il est emporté par le courant.
Ces deux rames sont la santé et la créativité.
La santé est vitale c’est une évidence, mais une créativité en bonne santé, aussi.
Quand notre créativité est apathique on n’est pas réalisateur de sa vie, on reste un simple acteur.
Cela nous conduit, non pas à mener sa barque, mais à la laisser voguer au gré des courants de pensées, des modes dictées, des opinions formatées, des événements récurrents, etc.
Les exercices que j’invente méritent qu’on s’y attache car ils enflamment l’imagination.
Leur finalité n’est pas d’apprendre à écrire avec une bonne syntaxe ou une bonne orthographe, mais à nourrir et vitaliser la créativité des personnes qui se prêtent au jeu.
Après quoi, elles décident de mener le projet d’écriture qui leur convient. Autrement dit, de mener leur barque.
Je suis dyslexique. De facétieux neurones s'amusent à faire des croche-pieds aux mots dans mon cerveau. Mon orthographe et ma syntaxe trébuchent souvent quand j'écris. Peut-être avez-vous remarqué une faute. Merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Merci à toutes et à tous pour vos chaleureux commentaires.
Bonjour Pascal,
Entièrement d’accord avec vous et que les pisse-froid s’en arrangent !
Un bémol cependant sur la créativité qui est multiforme et qui malheureusement, n’échappe pas au formatage, la créativité à l’état pur, celle qui est le fruit de l’union du cœur et de l’esprit (certains appellent cela : l’enfant qui est en nous et que nous avons oublié) étant extrêmement rare.
amitiés, Mélanie.
Hello Pascal
quelle perte de temps pour cette personne qui, visiblement, ne connaît pas ce simple plaisir de se surpasser en écrivant sur l’idée d’un autre, jouant de notre propre imagination…contrôlant notre désir ou pas de répondre à l’invitation, car, c’en est une d’invitation et moi, j’aime cela. Merci à vous de perdre votre temps à chercher des sujets qui titillent notre imaginaire.
Belle journée.y.
Merci Pascal ! Oui on s’amuse, oui, ça nous plait. Oui c’est bien écrit et en plus, ça en dérangerait certains ! Que du bonheur en somme. Si elle vous a agresse, c’est qu’on la dérange dans son petit confort. On n’écrit pas dans les clous, on fait fi des sens uniques et alors, on est libre … non ? Des gens comme ça, que la liberté offusque, ils nous organiseraient bien vite quoi ? Une dictature ? Et pourtant nous autres écrivains amateurs du samedi, à vrai dire, on ne fait pas beaucoup de bruit ! Alors, s’il vous plaît Pascal, on continue et encore merci
J’ai découvert Pascal par le biais de l’émission de Frédéric Lopez et c’est ainsi que j’ai rejoint ce blog. Ce dernier est un exemple vivant des pieds de nez que l’on peut s’offrir en réponse « aux aigris de la vie »! Ecrivain amateur à mes heures, je n’ai pas encore rejoint vos ateliers studieux qui m’intéressent.Je viens en effet de retrouver à 54 ans un emploi dans mon coeur de métier, l’environnement, après un passage de repositionnement un peu difficile, autre forme de pied de nez à la vie.Bravo en tous cas pour tout celà.
Pauvre Dame … elle ne doit pas fumer de la bonne, moi je me roule un joint d’Entre2lettres’ tous les samedis et ça me met en joie. Sans doute je parlerai d’elle dans une de mes petites histoires, elles ont souvent une fin aussi tragique que radicale. Tant pis.
Cher Pascal,
Je peux imaginer la couleur des sentiments qui vous ont envahi ! Il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas se sentir atteint. Mais ainsi est fait le monde, peuplé de gens capables du meilleur comme du pire !
Certains pourront arguer du droit à l’expression, alors que d’autres ajouteront la nécessité d’y mettre au moins la forme.
Alors, que répondre à de tels propos ?
Une contre manipulation : « C’est votre point de vue, j’ai le mien ! »
Ou alors, le silence qui laissera l’autre sans voix, au risque de lui laisser croire que l’on courbe l’échine.
Que penser de tels propos?
Ces propos sont désobligeants…
Pour vous. Vous qui en êtes à la 341eme proposition d’écriture et dont aucune ne déroge à la fantaisie, à l’originalité.
Pour ceux et celles qui participent à votre blog . Manqueraient-ils de maturité à laisser leur imaginaire vagabonder et s’éclater en mille mots délicieux ?
Quelle raison accorder à ces propos ?Ne seraient-ils pas un arbre qui cache la forêt ?
Cette personne est peut-être jalouse ou envieuse de votre générosité, de votre imagination, de votre créativité, elle-même en manquant.
Peut-être jalouse ou envieuse à l’égard des participants qui prennent audacieusement la plume pour animer le blog, car elle-même ne peut en faire autant….
A moins qu’il ne s’agisse tout simplement de…..
Merci Pascal, votre amour de la littérature et des mots vous honore.
Merci Pascal,
Les défis littéraires que vous proposez chaque semaine sont un merveilleux « dégryp oil » pour dérouiller les neurones un peu coincés.
Des fois c’est dur, mais le plus souvent c’est très libérateur.
Bonsoir Pascal,
Je ne participe pas beaucoup à l’écriture en ce moment car j’ai snobé mon ordinateur un temps.Cependant, je tiens à vous dire que jamais je ne laisserai tomber l’atelier d’écriture qui m’a tant apporté.
Vous êtes notre maestro de l’écriture, sans vous il n’y aurait pas ce fil invisible qui se tisse chaque instant pour créer ce merveilleux livre de vie qui nous rassemble et nous emporte dans ces histoires et ces moments de création enivrants, nous faisant rêver et surtout surtout progresser.
Merci pour tant d’abnégation et de courage.
Bonjour Pascal,
Vos exercices m’ont donné des ailes. C’est comme ça que je me suis mise à écrire régulièrement et… avec confiance petit à petit. Je commence à avoir quelques publications aujourd’hui et je ne vous remercierai jamais assez… Très bonne suite !
Amicalement,
Delphine Burnod
Merci pascal pour ces exercices décalés justement comme j’aime ils nous boustent ,remuent nos neurones, pas facile des fois de sortir du chemin tracé , avec vous on ose et ça fait du bien merci encore
Ce sont justement vos propositions d’écriture qui ont définitivement libéré la mienne ! !!!
On compte sur vous pour continuer â nous « infantiliser »…
Belle journée ensoleillée à tous.
Bonjour Pascal
À vous lire je me retrouve petite fille quand je me prenais un « pffff! » De désapprobation lorsque je tentais de sortir des sentiers battus et de parcourir des chemins de traverse. Ça me dissuadait d insister.les parents devraient souvent réfléchir avant de dormir des avis péremptoires . Et je déteste les gens qui eux « ont les pieds sur terre ». Les pauvres !
Merci encore pour votre imagination dont vous nous faites profiter
Coucou, j’ai beaucoup aimé votre réaction et votre « pfffft » ravageur. Continuons à faire fi de pffft
Pardon : « faire fi des pfffft ».
Je joue mon Pascal en oubliant un s qui n’apportait rien au souffle moqueur de mon expression !
J’ai eu la même réaction que cette personne que vous avez eue au téléphone, avant mon dernier exercice. Si ces exercices sont quelques fois puérils, c’est justement ce qui est intéressant. C’est en se prêtant au jeu que l’on peut se fixer sa propre règle. Grâce à cette règle, la liberté est exponentielle. Limiter cette liberté par un préjugé, c’est dommage et dommageable, car abolir un préjugé, c’est s’ouvrir un autre horizon dont se prive la personne qui ne le fait pas.
Mais la liberté, c’est peut-être aussi le droit de ne pas s’exprimer et de laisser couler sa barque.
C’est dommage.
Donc, avant cet exercice, je me suis dit, je ne le fais pas.
J’ai fouetté mon imagination à la fin, j’étais très content parce que derrière un simple mot, il y a toujours une découverte à faire et à exploiter.
Par hasard, je viens de tomber sur un article, dans les conseils de maquillage d’un journal. Il était intitulé : « Gardez vos yeux d’enfant ! » Ca marche aussi pour écrire !
Ah oui quand même !!! Téléphoner pour dire ce genre de truc ?? Si nous vous appelions tous à chaque fois pour vous remercier et vous féliciter au lieu de commenter, je parie que votre bureau se transformerai en standard téléphonique. !
Merci Pascal pour votre créativité, votre imagination, votre envie de partager la joie et le sentiment de liberté que procurent vos « exercices » lorsqu’on laisse son cerveau s’échapper des carcans et autres formatages.
Une fan inconditionnelle 🙂
Très bonne continuation.