Lire des nullités tue l’intelligence
« Il meurt lentement celui qui ne lit pas » écrivait intuitivement Pablo Neruda dans un poème.
Aujourd’hui, des recherches sur les bienfaits de la lecture le prouvent. Ne pas lire du tout, ou que des textes faciles ne demandant aucun effort, tue l’intelligence.
En revanche, quand on se plonge dans des œuvres difficiles, aux phrases complexes et au vocabulaire riche, notre cerveau doit « se bouger les neurones », il est obligé de se concentrer.
Cette gymnastique mentale l’enrichit en faisant travailler nos facultés d’analyse, de compréhension, d’interprétation et de patience. Des zones du cerveau très souvent au repos…
Autre bénéfice pour les personnes vouées à l’écriture, le style de l’auteur, bon ou mauvais… que nous lisons, s’inscrit inconsciemment dans notre mémoire et améliore indirectement notre écriture.
Toujours selon les mêmes recherches, la lecture de poèmes serait également une activité très bénéfique pour notre matière grise. Ce qui me donne l’occasion de vous signaler la parution d’un recueil de 60 poèmes écrit de main verte par Jean-Louis Maître :
« Voici des fruits, des fleurs, des feuilles puis des branches »
Éditions Muse
Si vous êtes abonnés (e) à ce blog depuis quelque temps, vous avez certainement remarqué l’heureux savoir-faire de cet auteur dont la rime est riche et joyeuse.
Son recueil ouvre l’appétit de lire. Une bonne mise en bouche avant un plat de résistance telle La recherche du temps perdu, 2 402 pages…
© Pascal Perrat : DYS sur DYS en orthographe
Lire 3h30 par semaine des livres (pas les magazines ou sur le net) développerait l’empathie et l’esprit critique. Cela augmenterait de deux an l’espérance de vie. Il est fait le même constat de la méditation. Peut être que de lire, plongé dans un livre sans distracteur (pub, photos, lumière bleue…) nous met dans un état de concentration tel qui se rapproche de celui de la méditation.
Je fais un lien après avoir fait quelques recherches sur l’effet de la méditation su l’être humain puis avoir lu Sciences et avenir qui parle de l’étude sur la lecture et ses bienfaits.
Bonne lecture à tous 🙂
Oups j’ai fait des fautes de frappes et d’orthographes désolée, je ne me relis jamais…
Je voudrais ajouter qu’il faudrait essayer d’avoir une certaine hygiène mentale et faire le tri dans ses lectures mais pas seulement. Ne pas se laisser aller à la facilité en regardant des vidéos qui ne font que nous polluer ou en regardant la télévision systématiquement le soir en rentrant pas exemple. Essayer de ne pas aller sur les réseaux sociaux ou très peu. Il faut éviter d’avoir de « la graisse autour du cerveau et du cœur » comme disait Brel. Je trouve ça très juste. En prenant soin de ne pas se polluer on s’ouvre et on se sent mieux. C’est un effort quotidien. Personnellement, j’ai choisi de ne pas avoir la télé par exemple. Ça fait longtemps maintenant et je peux sentir à quel point je suis détachée de tout un tas de sollicitations, que ce soit la publicité, les émissions pour se distraire (ou se lobotomiser), les critères en tous genres dans lesquels nous devrions entrer etc… je ne parle même pas des infos. Nous avons un formidable outil pour le bonheur : notre cerveau. Prenons en soin 🙂
Eh Coco ! Œuvres difficiles ne veut pas dire abscons !
Parfois quand c’est trop abscons (il y a un « s » ou pas ?) je ne crois pas que cela améliore notre intelligence, mais ce n’est que mon point de vue…
150330 Insurrection ( François Nugues)
Je ne veux plus m’affadir
Avec des mots ennuyants ;
Je veux des corps qui dansent
Des larmes salées
Des rires vulgaires.
Je veux des parfums enivrants
Des frites craquantes
Des merdes qui puent.
Je ne veux plus m’affadir
Avec des mots ennuyants ;
Je veux des mains qui prennent
Des yeux qui voient
Des pieds qui marchent.
Je veux des lèvres baiser
Des langues dégustation
Des oreilles mémoire.
Je ne veux plus m’affadir
Avec des mots ennuyants ;
Je veux ta main dans la mienne
Ta résistance et mon envie
Ta beauté et nos frissons.
Je veux l’odeur des corps
Le flux et le reflux
L’entente et le plaisir.
Je ne veux plus m’affadir
Avec des mots ennuyants ;
Je veux des traductions honnêtes
Des traditions humaines
Des messages amoureux.
Je veux l’harmonie de nos amitiés
Toute la gamme de nos rencontres
Le plaisir et le bonheur
Sans l’édulcorant des mots sirop !