L’épigraphe, faites un effort d’imagination, inventez-la !
Aujourd’hui, je tiens à vous parler d’une affectation qui me dérange autant que les notes de bas de page : l’épigraphe.
De nombreux auteurs, considérant leur œuvre comme un édifice public, placent une épigraphe en tête de leur livre, quand ce n’est pas en tête des chapitres qui le divisent.
Une inscription indiquant la fonction d’un bâtiment ou sa date de construction est parfois utile, c’est rarement le cas dans un livre.
L’épigraphe est souvent troublante, elle donne l’impression que l’auteur a choisi une citation parce que le titre de son ouvrage est faible, ou parce que sa pensée générale n’est pas claire, voire, pauvre.
Un peu comme ces discoureurs de tout poil qui meublent leur discours inintéressant avec des citations piochées à droite et à gauche.
On attend d’un écrivain, même débutant, qu’il nous surprenne, qu’il aiguillonne notre esprit.
Si l’envie vous prend de placer une citation en tête de votre écrit pour en suggérer l’esprit ou le sujet, faites un effort d’imagination. Inventez-la !
Peut-être qu’un démuni d’inspiration reprendra votre épigraphe dans l’un de ses ouvrages.
Notre ego n’attend que cela…
Je suis dyslexique. Les mots trébuchent dans ma tête quand j'écris. Peut-être avez-vous remarqué une faute. Merci de me la signaler : blog.entre2lettres (at) gmail.com Je corrigerai aussitôt.
Ca me fait tout drôle de lire votre commentaire. Est-ce que ces gens ne confondraient pas épigraphe avec épitaphe ?
Chercher sa citation personnelle, c’est creuser en s’appuyant sur celle d’un auteur qui a donné une voie que l’on peut toujours interpréter ou adapter pour offrir une nouvelle.
la fleur du prunus
s’est échappée du bourgeon
pop-corn de l’hiver
ps: je sais l’haïku c’était la semaine dernière