La lecture et l’écriture comme bouée de sauvetage

Écrire sa mère. Ce petit livre a un titre guère engageant, mais comme j’ai eu une mère toxique, je me suis laissé prendre. Et je ne le regrette pas du tout. Au contraire.

Son thème : comment se construire avec une mère trop ou pas du tout aimante ?

Robert Neuberger, révèle les solutions trouvées par ces écrivains : Annie Ernaux, Nancy Huston, Delphine le Vigan, Marguerite Duras, Pascal Quignard, Hervé Bazin, Simenon, Colette, Albert Cohen, Romain Gary, Saint- Exupéry, Amélie Nothomb, Eric-Emmanuel Schmitt, etc.

Pour ces gens de plume, la lecture et l’écriture ont été leur bouée de sauvetage. Et curieusement, ils ont tous écrit une autobiographie, les réconciliant avec l’image maternelle.

Personnellement, je me souviens avoir écrit une cinquantaine de pages dans lesquelles je racontais mon enfance avec une mère très toxique. Puis, tout à coup, j’ai pris conscience que je perdais mon temps à tenter d’effacer le passé. J’ai tout jeté, et je me suis senti plus léger.

Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

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