Á quel âge, une force irrésistible vous a-t-elle poussé à écrire ?

Vous êtes-vous déjà posé cette question : Quand mon envie d’écrire a-t-elle commencé ?  À quel âge une force irrésistible m’a poussé à écrire ?

Si c’est avant 10 ans, vous êtes un auteur prématuré,
si c’est à l’adolescence, voire entre 20 et 35 ans, vous êtes un auteur précoce,
si c’est après, vous êtes un auteur tardif.

Il y a des auteurs prématurés, des auteurs précoces et des « auteurs tardifs » selon la formule empruntée à Théodor Adorno

Les auteurs prématurés écrivent naïvement, généralement des poèmes ou des contes. La plupart ne sont que des étoiles filantes, brillant  éphémèrement dans le ciel de la littérature.

Les auteurs précoces écrivent « à l’instinct », spontanément. Leurs écrits de débutants sont généralement exaltés et leurs maladresses naïves.
Leur désir de bien écrire est parfois touchant.

Les auteurs tardifs sont beaucoup plus apaisés, plus prudents, mais aussi plus inquiets. Ils prennent moins de risques et tentent parfois de prouver un savoir-faire mal maîtrisé.

Ils existent de grandes œuvres réalisées aussi bien au début de la vie qu’à la fin.
Mais les auteurs précoces ont plus chance de « faire carrière »

10 réponses

  1. ELEA dit :

    C’est là, en moi, depuis longtemps. J’ai laissé sortir quelques écrits de ci de là, comme par inadvertance. Et puis cet été, dans l’attente du diagnostic, c’est devenu vital. Ecrire. L’important n’est-il pas que cette envie s’exprime, quel que soit l’âge ou la raison ?

  2. Destouesse dit :

    Alors là, j’ai un problème, j’ai toujours aimé écrire, donc prématurée et précoce je fus, et tardive je suis aujourd’hui.

    Je n’ai l’idée de me faire publier que depuis quelques mois, dommage car c’est une vrai parcours du combattant.

  3. Daniel MATHIEU dit :

    Prématuré, je fus,
    car une rime je conçus
    tout jeune venu.

    Puis, précoce je devins
    controlant les larcins
    avocat de tout et de rien

    Enfin, tardif je suis
    deux romans à l’appui
    et tout ce qui s’en suit

  4. Durand Jean Marc dit :

    La force d’écrire.

    Un ami nous interroge, nous les ouvriers de la plume, à savoir à quel âge, une force irrésistible nous a poussé à écrire notre premier texte ????

    Moi, j’étais dans le ventre de ma mère lorsqu’elle eut un accident de moto (ce qui n’explique pas tout de mon état actuel). La pauvre se retrouva, on le serait à moins, hébétée par le choc.

    La légende familiale veut que ce soit moi qui aie rédigé le constat à l’amiable.
    Mon premier écrit fut donc, non seulement prématuré mais très sérieux, à l’image de ce que j’allais réaliser beaucoup plus tard, autour de mes 13 mois. Un immense grafiti poétique portant sur le déroulement du temps et l’hygiène des papiers.
    Malheureusement, le pot se renversa et il ne demeura aucune trace de ce chef d’oeuvre précoce.

    Le récit de cette expérience tend donc à prouver qu’il n’existe aucune corrélation à établir entre les premiers chocs de la vie et la position des arbres à cames sur une moto (L’une peut fumer, moi j’ai arrêté depuis longtemps!)

    Par ailleurs, je n’ai jamais apprécié les parrallèles souvent établis tel accoucher d’un texte ou pondre une oeuvre (qui n’est pas le féminin d’un oeuf).

    PS: Je tenais à préciser à celles et ceux, déjà en train de réaliser ma biographie que la moto était une Terrot 350cc latérale modèle HOS (4cv sport luxe). Elle appartenait à mon oncle qui se fit sérieusement enguirlander par ma grand mère, à balader ainsi sa soeur. Le chien renversé n’étant pas assuré, l’oncle dut réparer l’engin à ses frais. Il y passa de nombreux dimanches. La semaine, il travaillait.

    Ma mère accoucha normalement, de moi, et mon oncle conserva intact sa passion pour les motos.
    Il en utilisa plusieurs pour séduire sa future femme mais aucun de mes cousins n’eut à croiser un autre chien.

    Celui de mon accident était décédé d’un cancer du pancréas.

    A l’époque, au fin fond des Charentes, la vie campagnarde était pesante, pour les chiens comme pour les motos.

  5. Marie-José Leclercq dit :

    Que voilà de drôles d’adjectifs : prématuré, précoce, tardif ! J’entends pour ma part une tonalité bien péjorative, surtout en lisant les définitions qui vont avec… (même si ce n’était pas l’intention du scientifique qui a choisi les uns et énoncé les autres).

    Quels que soient sa nature, son volume, sa trace, je préfère accueillir un écrit avec émotion, admiration, tendresse, indifférence ou rejet sans le relier systématiquement à l’âge de son auteur. Pourquoi vouloir tout classifier, compartimenter, normer ?

    L’écrit est une relation à soi-même et aux autres. Cela se quantifie-t-il ?

  6. Antonio dit :

    C’est curieux qu’il n’y ait rien entre « précoce » et « tardif ».
    A quel âge aurait-il fallu commencer pour être un bon coup littéraire, docteur ?

    Les statistiques sont faites pour être ignorées, de mon avis, car chacun de nous peut en être l’exception, dans un sens ou dans l’autre.

    Aujourd’hui j’aime écrire, j’écris, je sais que je peux m’étonner, étonner, je sais aussi les lacunes, les murs qui se présentent à moi, j’essaye de me dépasser, de trouver le bon chemin qui mène à ce plaisir d’écrire et c’est bien là pour moi l’essentiel.

    Merci pour la question, Pascal, car j’ai du réfléchir et cela m’a ramené à mes 20 ans, naissance de ce plaisir, devenu besoin.

  7. caroline Basciani dit :

    Je me souviens d’un premier texte écrit comme un jaillissement à 10 ou 11 ans, il s’intitulait -ESPOIR-…J’étais un cancre sans le vouloir, disons que je ne comprenais rien à ce que l’on me demandait à l’école, alors forcément, ma mère et ma soeur à qui je lu de suite -mon ESPOIR-, s’empressèrent de dire que j’avais piqué le texte dans un livre !..
    Ce soir là, dans ma vie d’enfant, je me suis sentie à la fois humiliée que l’on entende pas mon -Espoir- à moi,et à la fois un peu ravie de savoir que ces deux « Cruella », pouvaient prendre mes écritures pour de la vraie littérature de livre…

    Aujourd’hui Je suis entre autres « écriveusedessineuse » d’histoires »
    Je ne suis pas devenue Ecrivain, mais l ‘ESPOIR dans tous les moments de la vie ne m’a jamais quitté, grâce à l’écriture.

  8. laurenced dit :

    j’ai fait partie des prématurés et des précoces, mon anniversaire me pousse à reconnaitre que je suis désormais dans les tardifs……

  9. Peggy dit :

    Moi aussi, mais j’ai commencé à 18 ans mes « scrap-books » avec beaucoup de texte.
    D’ailleurs j’ai remarqué que depuis que je me sers d’un ordinateur, je ne peux plus écrire deux phrases qui se suivent sans faire de ratures alors que tous mes cahiers sont nickel.

    Peggy

  10. gepy dit :

    Flûte alors, je fais partie des tardifs.
    Mais j’y crois malgré tout.

    Gepy

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