Enrichissez cette collection de boulettes
Tout le monde, à un moment ou à un autre, fait une boulette, commet une bévue ou fait une gaffe. Généralement on tente de rattraper notre maladresse et l’on s’enferre davantage…
Plus tard, quand on raconte « nos boulettes », vu de l’extérieur, c’est souvent drôle.
Deux exemples pour débuter une collection :
Un jour, à la fin d’un stage que j’animais, alors que je disais au revoir aux stagiaires, je dis à une jeune femme un peu ronde : » Au revoir et beau bébé ! » « Merci, répond-elle, je ne suis pas encore enceinte ! »
Un matin, j’entre dans le bureau d’une secrétaire. Percevant une odeur fortement parfumée, je m’exclame : « Enfin, ils ont nettoyé la moquette ! »
» Je ne pense pas répond-elle » sans lever les yeux de son ordinateur.
Certain d’avoir un bon odorat, j’insiste : « Pourtant, je suis sûr que ça sent le produit moquette » « Merci, me dit-elle, je viens de me parfumer ! »
A vous de nous conter de petites ou grosses boulettes, d’enrichir cette collection
Mon père arrive à son travail un matin et on lui apprend qu’un collègue qu’il avait quitté en excellente santé la veille est mort dans la nuit. Et mon père s’exclame: « Sans blague?! »
J’ai croisé dans un magasin une bonne copine que je n’avais pas vue depuis quelques semaines. Je lui demande :
« – Comment va ta mère ?
– Elle est morte il y a 6 mois…Et tu étais à l’enterrement.»
Elle ne m’a jamais rappelée.
Terrible « trou » de mémoire.
Comment faire pour s’en sortir…
C’était il y a longtemps, à l’époque je démarrai une carrière de documentaliste au Bureau Universitaire de Statistiques (devenu par la suite ONISEP) de ma ville. La mode exigeait des garçons cheveux longs et chemises à fleurs. Le problème c’était que garçons et filles étant vêtus quasiment à l’identique il était parfois difficile de leur attribuer un genre. Je revois encore l’arrivée de cet étudiant… non de cette étudiante… enfin non, de cet étudiant, venant chercher une information sur les carrières de la magistrature. Il ou elle, je m’y perdais. Je l’ai accueilli ainsi : bonjour monsieur, ou peut-être Mademoiselle ! Bien entendu j’ai réalisé ma boulette tout en la disant et j’aurais aimé devenir invisible… L’étudiant (car s’en était un), aussi !
J’avais 17 ans, j’avais un job d’étudiante dans un camping et je m’étais liée avec une petite fille (7-8 ans). Un jour, je lui dis devant son père : « Tu ressembles à ton papa ». et la gamine me répond « C’est pas mon père ». Un ange est passé.
Dans le métro, j’étais assise à côté d’une dame très ronde du ventre… Je me lève pour lui laisser la place ; elle me dit d’un ton sec : « mais je ne suis pas enceinte », « Ah ! bon ? j’avais cru ! », lui ai-je répondu…. gloups !
Plus c’est gros, plus ça passe : à l’époque où la titraille se faisait à la main, au « Letraset », j’avais titré en corps 20 un article social : « compes et mécompes de la Sécurité sociale ». Les « t » étaient passés à la trappe, sans qu’aucun correcteur ne s’en aperçoive !
Il est 18h. La formation prend fin. Mais la journée n’est pas finie pour moi. J’ai rendez-vous avec un client, je ne suis pas en mesure de m’attarder avec les étudiants. Je leur fait part de mon empressement avec ces mots : « je suis désolée, il faut que je vous lèche ! ». Laisse et lâche se sont contractés… et moi décontractée !
Sauf erreur, il s’agit plutôt d’un lapsus (sans jeu de mot)
Pour un reportage , lors d’un échange avec un scientifique, celui ci me conseille de me rapprocher de Mme X pour connaitre le coté législatif de l’affaire. Ayant déjà rencontré cette dame parfaitement détestable, je réponds » ah non, par pitié, pas elle, en plus d’être infecte, elle est nulle ».
» c’est ma compagne » me répondit le monsieur rougissant
Gloups! j’ai cru défaillir…
Une de mes collègues, absente quelques jours, revient et me dit : « je viens de perdre ma grand’mère », ma réponse fut : « ah ! bon ?… mais à part ça ? »… Cela se passe de commentaires….