Ecrire : une bonne et une mauvaise nouvelle
Bonne nouvelle
C’était l’attraction du 35e Salon du livre à Paris : L’Espresso Book Machine.
Une super imprimante permettant l’impression d’un livre de 220 pages en moins de 10 minutes.
Mise au point aux Etats-Unis, cet appareil révolutionnaire sera bientôt disponible dans certaines librairies.
Chacun pourra se rendre sur place avec son manuscrit et, le temps de boire un verre, voir son livre imprimé « comme un vrai » : couverture, mise en page, image, etc.
Les nombreuses possibilités offertes par ce chambardement de l’impression à la demande devrait donner un nouvel essor au livre papier et sérieusement concurrencer l’édition électronique.
Une excellente nouvelle pour ces » un français sur trois qui rêve de publier leur livre ».
Mauvaise nouvelle
Ce que je prédisais, depuis plus de 15 ans, dans mes stages d’écriture journalistique, s’est avéré. Le robot journaliste est né. Des logiciels, capables d’analyser d’énormes quantités de données et de les traduire en écrits personnalisés, écrivent en un temps record du contenu pour les médias. Cette écriture automatisée signe la mort des journalistes qui systématisent le cliché dans leurs papiers.
La bonne plume survivra peut-être mais pas le gratte-papier.
Sans doute, direz-vous, mais jamais un robot ne pourra supplanter l’auteur de nouvelles ou de romans, car il ne s’agit pas, simplement, de transmettre des informations, mais d’imaginer des histoires chargées d’émotions et de les écrire.
Détrompez-vous, la puissance des calculateurs ne cesse de progresser. La Chine et les Etats-Unis, qui se disputent le leadership en la matière, disposent de super systèmes ayant des possibilités hallucinantes.
Viendra bientôt le temps où des robots romanciers écriront des oeuvres littéraires au kilomètre. J’ai bien peur que pareillement aux journalistes, seuls les plus talentueux vivoteront.
Autre très bonne nouvelle : Ecrire avec son coeur, pas avec sa tête.
Les 9 et 10 mai, c’est une première dans notre cabane à écrire.
Sylvianne Perrat anime le 1er atelier d’écriture émotive pour un groupe. (8 personnes au maximum)
Nul besoin de savoir écrire, il suffit juste d’ouvrir quelques fenêtres dans ses souvenirs, puis d’écrire à coeur ouvert.
Sylvianne vous dévoilera ses recettes d’écriture douce pour l’aider à battre la chamade*.
Cela, bien sûr, en toute confidentialité, bienveillance, respect et écoute.
* Nos ateliers d’écriture frappent les esprits depuis 25 ans…
Prenez contact avec Sylvianne, elle vous en dira plus sur cet atelier unique en France
« Qui sait si un éditeur ne me dira pas, un jour prochain : vous, le romancier, on n’a plus besoin de vous, on a des logiciels, à présent, qui peuvent nous écrire des livres qui seront des succès assurés. »
Marc Dugain, Télérama du 21 mars 2015
En fait deux bonnes nouvelles, donc. Merci Pascal.