Deux secrets de mentor en écriture
Aujourd’hui je vous révèle deux des mes secrets concernant mon activité de mentorat * en écriture.
Comme vous le savez, ou peut-être l’avez-vous déjà expérimenté, je vérifie les premières pages des manuscrits qui me sont confiées pour repérer d’éventuels problèmes de style, de ton, rythme, syntaxe, maladresses ou coquetteries d’écriture. Et j’observe, notamment, si ces pages retiennent l’attention.
Parfois, lors de mes lectures, certains passages me laissent perplexe. Des phrases me donnent l’impression de » déjà lu « .
Il me semble avoir vu ou entendu ça quelque part. S’agit-il d’un emprunt inavoué ou inconscient ? Je suis dans l’expectative.
Alors, avant d’aller plus loin, je passe ce texte au détecteur de mensonges.
Si, à l’analyse, il s’avère qu’il s’agit bien de plagiats éhontés, j’en prends acte. Je n’en parle pas à l’auteur, c’est son problème… Mais à mes yeux, il perd tout crédit. Premier secret.
Neuf fois sur dix, mes soupçons sont infondés, cette analyse se révèle négative, mais si mes doutes persistent malgré tout, j’approfondis mes recherches.
Je passe les métadonnées du texte à la question. Je tente de les faire parler.
Et croyez-moi, elles sont bavardes ! Deuxième secret.
En effet, peu de gens le savent mais tout document bureautique « parle » ses métadonnées contiennent de nombreuses informations. Il est facile de savoir si certains passages, formules ou images ont été pompés sur Internet. Voyageant masquées dans tout document, les métadonnées transitent des informations. Quand on est pilleur de contenu, il vaut mieux penser à les supprimer.
Sinon il n’y a pas lieu de s’inquiéter, à moins de vouloir absolument rester anonyme.
Dans ce cas, c’est crayon et papier. Impérativement !
* Mentorat : relation entre une personne expérimentée et une autre qui l’est moins.
Excellent ! C’est sûrement comme cela qu’un certain PPDA s’est fait piéger … Non mais.
Quel est l’intérêt d’aller « pomper » sur le net ? Ces gens-là ne doivent pas prendre beaucoup de plaisir à écrire, c’est bien triste d’en arriver là ! Heureusement, cela ne vous arrive qu’une fois sur dix… (déjà une fois de trop, mais bon)
Excusez mon ignorance Pascal mais je ne sais ce que sont les metadonnees.
Partant du principe que
« Celui qui pose une question est bete 5minutes alors que celui qui n en pose pas est bete toute sa vie »
Amities et merciJanine