Comment comprendre ce dolorisme solitaire ?

Aujourd’hui, j’ai décidé d’écrire.

Je ne sais vraiment pas pour quelle raison j’ai envie de m’obstiner à enchaîner phrases sur phrases.
De me contraindre à rester assis des heures sur un siège plus ou moins confortable. À m’isoler devant une feuille de papier ou la lumière bleue d’un écran. Comment comprendre ce dolorisme solitaire ?
C’est inexplicable.

D’innombrables contemporains s’adonnent à cette activité inimaginable pour d’autres. Je suis le premier surpris. Rien ne m’a préparé à cette activité, au contraire.
Bigrement dyslexique, je n’avais aucune disposition pour l’écriture, mais à peine savais-je lire un peu, les mots m’ont envoûté. Pour la vie.


Au-delà du rêve d’être peut-être édité si…, la seule victoire à remporter est sur soi-même. Exploiter cette envie d’écrire et adviendra ce que pourra. Il ne s’agit pas d’une acceptation stoïque face à l’incertitude, mais accepter les conséquences, bonnes ou pas.
À vos plumes ! Suivez votre envie ! Faites-vous plaisir !

Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

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