Ce qui nous sépare des auteurs édités
De nombreuses personnes s’interdisent d’écrire un livre parce que des auteurs ont déjà écrit un ouvrage similaire.
Elles cherchent l’idée géniale, celle à laquelle nul n’a pensé, hésitent, tergiversent, laissent leur brouillon en suspens et finissent par ne jamais rien écrire.
Je vous confie un secret
La seule chose qui vous sépare des écrivains édités, c’est l’action ! L’exécution. Mener à bien un projet.
Je suis un autodidacte dinosaure, une espèce en voie de disparition, nous sommes de moins en moins nombreux, les « autodidactes » d’aujourd’hui ont au minimum le bac, moi je n’ai pas dépassé l’école primaire. Ma dyslexie m’a fermé les portes du collège.
Si je m’étais écouté je n’aurais jamais écrit une dizaine de livres.
Faites-vous confiance, écoutez votre imagination, c’est une fée toujours penchée sur votre avenir d’écrivain.
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
J’ai lu un jour une réflexion de Gilbert Cesbron (je crois dans son Journal sans date) que je ne peux restituer car je ne me souviens pas des termes exacts
Il disait que la véritable vanité d’un écrivain était de rechercher à tout prix l’originalité, l’inédit, de vouloir écrire ce qui n’avait jamais été écrit
Merci Pascal de tes messages toujours optimistes, toujours encourageants. Des trois vertus théologales de mon catéchisme : la foi, l’espérance et la charité, la plus difficile à mettre en pratique en ce moment, qu’on soit croyant ou pas, c’est l’espérance. C’est sa petite flamme vacillante qui donne le courage de ne pas baisser les bras, d’entreprendre malgré tout. Pourquoi pas un livre ?
Emilie. Il faut absolument garder la foi en l’espérance, car c’est tout ce qui nous restera quand tous les malheurs du monde se seront abattus sur nous. C’est peut-être une façon de pratiquer la charité envers la providence
🐀 le problème : les idées ! Soit on court après… Soit elles nous pourchassent.
Dans les deux cas, on se rattrape et on devient leur captif ! Et quand on en a une qui tournicote et qui se tricote avec les boyaux de la tête… Pourquoi ne pas pas la coucher sur le papier… Elle y dormira tranquille en attendant peut être d’être éditée.
Est-ce nécessairement un but ?
Je trouve que ce que tu fais Pascal avec ton blog c’est » le lien indispensable » et l’ 🐻 comme sa 🐀 adorons tes commentaires que l’on guette comme le lait sur le feu !
( KLICHET !?)🤩
Merci et bravo
moi aussi je les guette avec impatience et quand j ouvre mon ordi et qu’!l y a celui que j’attendais ma journée commence bien
Nos idées, en particulier d’écriture mais pas seulement, me font penser à des souris : elles insinuent sans qu’on les voir arriver, elles se faufilent sans faire de bruit dans des endroits impossibles, disparaissent, réapparaissent vives et fugaces pour disparaître à jamais.
Elles peuvent être mutines, charmantes ou envahissantes mais peuvent aussi nous importuner. Mais garde à nous si nous les laissons devenir des rats
je suis d’accord avec vous Françoise et Souris verte : moi aussi j’attends avec une certaine impatience les commentaires de Pascal
J’apprécie la métaphore de la chrysalide, c’est tout à fait cela !
Je pense qu’écrire, c’est aller au tréfonds de son âme afin de coucher sur le papier son monde intérieur fait de pulsions et de passions éparses. Quand on commence à écrire, on ne revient jamais dans son état intérieur c’est-à-dire avant l’acte d’écrire.
Oublions la doctrine janséniste qui assène : « l’intention vaut l’action », dans un tel cas, il faut mieux se montrer pragmatique en se lançant tout simplement dans l’exécution, sans frein intérieur et extérieur.
Si tu écris en ne pensant pas être édité, il y a des chances que tu sois édité en ayant écrit ce à quoi tu n’avais pas pensé.
La meilleure idée c’est celle qui peut se transformer de chenille en papillon.
Ecrire c’est sortir de sa chrysalide son imagination.
Alors, écrivons chenille au corps et ne lâchons rien !
(Inspiration du matin)
Oui, très belle leçon,
Ravie d’avoir fait votre connaissance Maestro!
Vous êtes un bel exemple de courage et de générosité qui, entre autres, par vos ateliers d’écriture apportez du bonheur aux autres
Félicitations et merci
françoise