Bonne année selon vos meilleurs souhaits
Quand j’ai vu l’année se mettre sur son 31,
je me suis dit qu’elle allait encore nous filer sous le nez.
Ça n’a pas manqué !
Nous voilà avec une année neuve
livrée comme chaque fois, sans mode d’emploi.
Il paraît qu’il faut faire un vœu pour qu’elle se passe au mieux.
À vos souhaits !
© Pascal Perrat 2014
BONNE ANNEE…
A quoi sert cette journée
Sert-elle a tout effacer
Pour tout recommencer
Les erreurs du passé
A jamais oubliées
Ou plutôt à faire déprimer
Repenser qu’elles ont défilées
Toutes ces années
Mais qu’ils ont défilés
Aussi, tous ces hommes câlinés
Que des proches ont trépassés
Que d’autres sont nés
Et qu’ils grandissent nos bébés
Et surtout toujours penser
Qu’eux seuls sauront nous aimés
A quelle sacrée journée
Que le 1er janvier…
Je vous adresse quasi in extrémis mes vœux pour 2014 et vous souhaite a minima une bonne année et a maxima une annus mirabilis
Tous mes vœux vous accompagnent pour que la nouvelle année préserve votre mens sana in corpore sano, votre modus vivendi, votre alter ego et a fortiori votre habeas corpus et le nec plus ultra concrétise tous vos desiderata et cætera et cætera …
Que 2014 épargne notre pays d’une vox populi manu militari, notre monde des casus belli et des manu militari et in fine le Mundial brésilien de trop de matches ex aequo et d’une manus Dei
Nota bene : Carpe diem
Post scriptum : Vade in pace ad vitam aeternam
Alea jacta est
Meilleurs vœux d’une langue présumée morte
Cette année je voudrais souhaiter une bonne année aux nuages. Pensez-vous à eux de temps en temps ? Ils ont bien du travail. Il leur faut parcourir le monde sans relâche d’est en ouest, du nord au sud, passant à travers les froides montagnes, évitant les déserts brûlants, se faisant transpercer par les avions. Servir d’écran contre le soleil, ou se charger de pluie, de neige, de grêle. Avoir l’air parfois léger, parfois lourd et menaçant. Se faire aimer, se faire détester. Supporter les anges facétieux. Et le tout en changeant constamment de forme pour faire sourire les enfants et les rêveurs qui vivent les yeux levés vers le ciel. Non, vraiment, je ne voudrais pas être un nuage, c’est trop fatiguant.
Alors bonne année et bon courage, les nuages.
Je vous souhaite
foin de rhume des coins,
foin de concert des os,
foin d’encombrement d’artères,
d’embouteillage du foie,
foin de bourrages de crâne
d’écrasement de l’hypothalamus,
d’engorgement de l’épiphyse.
Je vous souhaite
des débordements
de ziques par dessus l’hélix.
Les tendres effluves de partout
où il sera bon vous fourrer le nez.
Qu’il n’est point bon d’abuser de la blanche
Pour vaincre la feuille.
Bref écrivez, écrivez …
Il en restera toujours
quelque chose.
Les tiroirs savent lire.
2014! A la vôtre! Bienvenue!