Pourquoi 1Q84 de Haruki Murakami est un best seller
J’en suis à la lecture du Livre 1 (suivent le 2 et le 3) de 1Q84 le roman de l’auteur japonais Haruki Murakami.
Une intrigue avec en toile de fond, la difficulté d’écrire, d’un côté,
et celle de vivre, de l’autre.
Pourquoi ce roman a-t-il déjà captivé des millions de lecteurs ?
Trois raisons selon moi :
La première, l’originalité de l’histoire : deux personnes se sont connues à l’école primaire,
aimées brièvement et plus jamais revues.
L’une, Aomamé, est devenue une tueuse traquant les mâles qui maltraitent les femmes,
l’autre, Tengo, une sorte d’ange-gardien-correcteur d’une adolescente auteure très douée, mais dyslexique…
La deuxième raison, l’étrangeté de l’histoire, mais je m’interdis d’en dire plus pour ne pas la déflorer.
La troisième raison, Haruki Murakami, comme tant de grands auteurs, « écrit en images ».
De nombreuses et belles analogies, comparaisons ou métaphores foisonnent dans tous les chapitres.
Toujours très originales, loin des clichés et des stéréotypes.
Quelques exemples :
» M. Komatsu et moi, nous resterons dans l’ombre. Comme des machinistes au théâtre. »
« Il ignorait que son fils, comme un ruminant dans une prairie, remâchait inlassablement ce fragment de scène, »
« Il était inconcevable que ce projet fou soit mené à bon port. Depuis le début, songeait-il, ils avançaient sur une mince couche de glace prête à se briser. Avec la tournure que les choses prenaient à présent, la glace faisait entendre des craquements avant même qu’on ait mis le pied dessus. »
» ses poignets étaient boursouflés et faisaient penser à de petits jambons »
» Elle avait eu alors la sensation que les composants de son corps étaient tordus. Comme lorsqu’on essore un torchon »
Montrez ce que vous êtes en train de raconter
La première image qui m’intrigue dans ce livre est son titre, la toute première énigme avant d’ouvrir la couverture : « 1Q84 » ! Je vois I.Q. 84, quotien intellectuel mais me trompe certainement… ou un code pin secret, un repère géodésique, une adresse, une date de naissance et des initiales déguisées … Le titre en soi m’interpelle. Quel excellent titre qui annonce un suspense en 4 lettres ;o) Cela me donne envie d’en découvrir plus !
Merci Pascal
J ai découvert Mirakami avec « Kafka sur Le rivage. Depuis je le guette et le dévore !
Je dois avoir , au moins un Mirakami, oublié au fond d’un carton tel une jeune fille que j’ai du croisé mais que je n’ai pas osé aborder.
Il existe peut être trop de livres à exciter nos envies de rencontres, trop de cartons à double fond où sommeillent encore de belles pages endormies.
Jean de Marque.