L’habilité d’un passionné.
À Paris, dans les années 90, j’ai assisté aux premières lectures en public de Fabrice Luchini.
Cet artiste, passionné par les bons auteurs, captive son monde avec des tirades enflammées de Céline, La Fontaine, Rimbaud, Proust, Hugo, etc.
Son talent, c’est évidemment une verve inépuisable et créatrice, mais aussi l’art de ne jamais ennuyer son public. Très tonique, il est toujours facile à écouter et à suivre.
Et il a un truc qui séduit son audience, jeune ou moins jeune. Il entrecoupe les textes qu’il a choisis avec des anecdotes, des remarques et des instants de vie amusants ou surprenants.
C’est, en partie, ce qui lui permet de faire le plein de spectateurs depuis des années. Et, bien sûr, son enthousiasme.
Quelle leçon tirer de cet artiste qui enivre son public avec ses tirades ?
S’en inspirer pour écrire une fiction. Ne jamais ennuyer les lecteurs, produire un texte très divertissant, donner de la gouaille à ses phrases, minimiser les descriptions. Surprendre, étonner, distraire.
Les animateurs d’ateliers ou de stages en tous genres peuvent aussi prendre modèle sur cet artiste qui ne coupe jamais les cheveux en quatre. 😉
Iel est beau ou iel est belle ?
Vous l’avez surement remarqué, je ne pratique pas l’écriture dite inclusive, permettant sois-disant d’assurer une égalité entre les femmes et les hommes.
Pour moi, qui suis dyslexique, féminiser les mots coûte que coûte, freine inutilement la lecture et la compréhension des écrits.
Pourquoi compliquer encore l’apprentissage du français alors que l’illettrisme progresse ?
Au lieu de vouloir Imposer ces foutaises aux enfants on ferait mieux de veiller à enseigner le respect de l’autre en classe et au dehors, plutôt que de torturer la grammaire. Et surtout se préoccuper de l’anglicisme qui pollue de plus en plus notre langue.
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Fabrice Luchini est un merveilleux artiste ! Nous avons la chance, en France d’en avoir quelques uns qui nous font apprécier la vie.
Par contre, cette horreur d’écriture inclusive, heureusement qu’elle n’a pas été adoptée, manquerait plus que ça ! Dans notre beau pays, on adore les querelles, disputes polémiques sur tout et rien. C’est fatigant à la longue.
tout a fait d’accord
Cher Pascal d’abord MERCI pour tes conseils du mercredi.
Heureusement l’écriture inclusive n’a pas été acceptée. Je viens de corriger avec joie mon BAT. En dépit de ma conviction contre cette écriture, je l’avais incluse dans mon livre de peur que l’on me taxe de faire des fautes d’orthographe. Enfin tous libérés d’une ineptie ! Je ne me sens absolument diminuée si le masculin l’emporte, même si parfois, lorsque nous sommes une majorité de femmes et un seul homme me titille
Hou la la ! Trop compliqué !
Chez nous on reste sur nos acquis !
🐀
Hou la la ! Trop compliqué !
Chez nous on reste sur nos acquis !
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