684e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat

Exercice d'écriture très créative
© S.Mouton-Perrat

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33 réponses

  1. Kyoto dit :

    – Qu’est-ce que tu crois qu’il y a au menu de ce Restopode ?
    – Je ne peux pas te dire, je ne sais pas lire. Mais toi, tu sais, alors ?
    – J’ai oublié mes lunettes, et sans elles, je n’y vois goutte !
    – Eh bin justement, il tombe des gouttes, et contrairement aux croyances humanoïdes, je déteste la pluie ! Tant pis, entrons ! Je rêve de festoyer !
    – Ah non ! Moi, j’aime savoir les offres gustatives. J’ai un palais tellement sensible !
    – Et moi, je n’ai qu’une maison sur le dos, et je crois bien que je vais me rentrer !
    – Ah non ! Attends un peu, regarde qui arrive ! Notre cousine Limace ! Elle est bien dodue, la gonzesse ! Elle ne doit pas manger dans les Gastropodes !… Ah bonjour Limace : Tu vas bien apparemment !
    – Salut les mecs…ou les nanas ! Avec vous, je ne sais jamais ! Vous êtes en panne devant le Restopode ? Puis-je vous aider ?
    – Avec plaisir, nous n’arrivons pas à lire le menu.
    – Ah Malheureux ! N’allez pas dans ce Restopode ! C’est de la malbouffe, genre cafards, punaises, mouches, araignées, vers de terre grillés, farcis ou nature ! Et en accompagnement, une minuscule feuille de trèfle des prés. Beurk !
    – Nous deux, nous apprécions ce genre de mets. Et admire comme nous sommes sveltes ! Tu dois baver de jalousie !
    – Dites que je suis enrobée ! Ça ne me vexe pas, je suis en accord avec vous ! Et ce n’est pas un problème pour moi ! Je suis gourmande. Je croque la vie à pleines dents.
    – Vu le nombre impressionnant que tu as, tu dois en passer du temps chez l’odontolopode !
    – Pas du tout ! Je suis parfaitement saine de corps et d’esprit !
    – Attention les amis, j’entends des pas ! L’ogre vient vers nous !

    Les deux escargots se barricadèrent. Limace ne bougea même pas d’un millimètre.

    – Ah, mais voilà une magnifique limace ! s’écria le cuisinier du Restopode. Viens par ici ma grosse ! Je vais bien m’occuper de toi ! Je vais te balancer vivante dans un bain d’huile frémissant et ensuite je ferai de toi une belle brochette !

    Les deux escargots, sains et saufs, eurent une larme baveuse pour leur cousine !

  2. Urso dit :


    Un duo d’escargots, rêvant de festoyer, salive devant le menu affiché à l’entrée d’un Restopode.

    – Papa je crois qu’on s’est fait avoir.
    Il n’y a presque rien dans ce menu.
    Je t’en veux un peu.
    Tu m’as embarqué dans ce très long voyage pour venir jusqu’ici – voir tu m’avais dit le menu du siècle !

    Là que vois-je !
    Quelques cacahuètes en entrée,
    Un bouillon de vermisseaux rôtis,
    De l’intestin grêle de sauterelle,
    Et du cervelas chantilly en dessert.

    Lui papa escargot paraissait ailleurs.
    Il ne semblait pas entendre ce que disait son fils aîné.
    Malgré cette attitude il répondit :
    – Oui c’est vrai fiston.
    Ce menu n’est pas celui que j’ai vu dans une publicité à la télé.
    Je le reconnais nous venons de loin.
    Nous avons traversé plusieurs océans, franchi des montagnes et d’immenses forêts.
    Dix ans de voyage pour voir ce spectacle inouï.

    Un monsieur qui semblait être le maître d’hôtel sortit de l’établissement et s’approcha des deux escargots.

    Bonsoir messieurs, vous êtes les bienvenus !
    Chez nous la boisson est offerte.
    Je vois que vous arrivez de pays lointains.
    Pour vous, il est également offert l’apéro, le digestif, les cigares … et les desserts.

    Papa escargot et son fils se regardèrent.
    C’est sûr que ces offres paraissent alléchantes.
    Puis il dit tout bas.
    Quelque chose me dit que ce restau. il est bidon.
    Allez vient fiston, je crois que celui qu’on cherche il est un peu plus loin.

    On continue.
    Ça fait des années que nous sommes partis.
    On peut faire encore quelques minutes de marche en plus.
    Nos compères firent plusieurs fois le tour de la ville à la recherche de leur menu du siècle.

    Oups oups ils le trouvèrent enfin.
    En ce moment ils mangent ils dégustent ils se régalent.
    Papa escargot et son fiston rayonnent de joie.
    Ils ont trouvé leur bonheur !
    Miam miam miam. Que c’est bon !

  3. Françoise - Gare du Nord dit :

    Un duo d’escargots, un petit gris et un gros de Bourgogne, rêvant de festoyer, salive devant le menu affiché à l’entrée d’un Restopode *** « Le dormeur du val », placé sous les commandes du chef de renommée internationale Arthur Rimbeau et de son second Paul Verlène

    – Coquille Saint-Jacques rôties servies sur un trou de verdure
    – Nougat de foie gras aux fruits secs
    – Pieds paquets à la provençale
    – Cœur de canard confit
    – Fondue d’herbes aux haillons d’argent
    – Salade de frais cresson bleu
    – Mousse aux rayons de sabayon.
    – Cornes de gazelle

    – J’en bave d’avance
    – J’en salive déjà
    – Sens-tu ces arômes ?
    – Les parfums font frissonner mes narines

    Deux heures plus tard. Les deux mêmes, à la sortie du restaurant. :
    – Quelle honte !
    – C’est un véritable scandale !

    Les deux gastéropodes ne décolèrent pas.
    – Les coquilles Saint-Jacques ? De vulgaires coquilles d’escargot turc
    – Leur foie gras ? Du simple foie de mollusque
    – La verdure ? Une feuille, de laitue des plus communes
    – Les pieds paquets ? Des pieds de gastéropodes de nos jardins
    – Les haillons d’argent ? Traces de notre bave que nous laissons sur notre passage
    – Le cœur de canard confit ? Celui d’un Elona quimperiana
    – Les cornes de gazelle ? Nos propres cornes
    – La mousse de sabayon ? De la mousse des bois !

    – Ce n’est pas vrai ! Ils nous ont fait manger nos semblables !

  4. Valérie Jacquin dit :

    LE JARDIN DES GASTERONOMES

    RESTOPODE ***

    MENU GASTERONOMIQUE

    Apéritif :

    Rosée de Bourgogne affinée en coquilles

    ou

    Hélixir royal

    Entrée :

    Coque monsieur et sa feuille de salade

    Plat :

    Filet de mucus et ses feuilles d’épinards

    ou

    Mou de vaux persillé

    Dessert :

    Compost de fruits du verger

    ou

    Mousse forestière

    Digestif :

    Chicorée macérée dans eau de pluie

  5. Françoise Maddens dit :

    684/Un duo d’escargots, rêvant de festoyer, salive devant le menu affiché à l’entrée d’un Restopode ***
    entrée :melons :
    Cantaloup ou melon brodé
    Melon d’hiver ou melon à peau de crapaud
    Melon jaune
    Melon Galia
    Melon Branco ou melon blanc
    Melon Hami
    Melon japonais
    Melon Yubari

    – lequel tu choisis ?
    Qu’importe ils sont tous japonais
    tu sais japonais, chinois, français leurs pépins sont identiques
    en plat principal : tu optes pour du poisson ou de la viande ?
    Je n’ai pas trop faim, hier soir je me suis empifré
    si bien que mon tube digestif est encore encombré
    le gueuleton au restaurant on le fera un autre jour
    oui tu as raison
    tu as vu sur une ligne du menu il y avait imprimé
    « fricassée d’escargots »

    demain on ira au restaurant végétarien qui est un peu plus loin
    viens on va lire le menu
    regarde au menu n° I il y a des Pennes aux artichauts et parmesan
    ne nous laisson pas distraire
    vois,plus loin, il y a un champ d’herbes
    oh regarde il y a même des trèfles
    ce serait chouette qu’on en trouve à quatre feuilles
    il paraît que çà porte bonheur
    Soudain ils se sentirent soulevés et jetés dans un panier
    rempli à ras bord d’escargots….

  6. Anne LE SAUX dit :

    Ils avaient le ventre creux, leurs carapaces dégonflées par la famine comme un ballon percé.
    Il faut dire que la neige et le froid avaient saccagé leurs réserves de nourriture. C’était la disette !
    Alors, ils avaient cassé leur tirelire, ponctionné leur compte en banque et décidé de se payer un véritable gueuleton afin de se reconstituer et, de surcroit, de retrouver leur superbe.
    Le menu affiché à l’entrée du meilleur restopode de la ville les faisait saliver, quoique…
    Anchois de Crimée sur canapé
    Mijotée d’Helix Pomatia (escargots de Bourgogne) à l’ail
    Pintade farcie aux marrons accompagnée de sa purée de potimarron
    Valse de fromages (vache, chèvre et brebis)
    Omelette norvégienne
    Café et pousse-café
    Le tout pour un budget de 35 € par personne. Pas donné tout de même !
    Nos deux compères avaient la mine déconfite et l’estomac toujours aussi vide. Sans échanger un mot, ils partirent à reculons. Déçus, floués par le moteur de recherche Internet qui les avait mal dirigés. Ils décidèrent alors de chercher un restaurant végétarien, persuadés que cette fois ils y trouveraient de quoi se sustenter.

  7. Avoires dit :

    Hélix et Silex, deux vieux potes de jardin, rêvant de festoyer comme chaque début d’année, se retrouvent chez Dur de la Feuille, le plus célèbre restopode du canton. Et comme chaque année, avant d’entrer dans le sanctuaire où ils ont leur table, ils s’arrêtent devant le menu affiché pour baver de plaisir. Ils se régalent déjà à la seule lecture des plats proposés.
    Cette année encore, c’est pas mal :
    Chiffonnage de romaine au vinaigre d’estragon pour l’apéro, une gentiane pas piquée des vers
    Épinards à la sauce Popeye, en entrée, sur rondelles de carottes
    Hachis de haricots (verts bien entendu) en accompagnement de boulettes d’algues. Des algues, ils n’en avait jamais mangées…
    « T’as vu y’a des algues !, s’écria Hélix
    – On fera un vœu ! répondit Silex, Ça sera la première fois, tu te rends compte … »
    Ronde végétale régionale
    Chariot de desserts végan
    « Oh là là ! On va s’en fourrer, fourrer, jusque là, s’écria Hélix en hissant ses cornes
    – Entrons vite, je n’en peux plus renchérit Silex. »
    Ils entrent dans le sanctuaire, la coquille frétillante, bavant de plus belle. Ils se dirigent vers leur table. Mais, ils n’ont pas le temps d’y arriver, empêchés par le maître d’hôtel qui leur demande :
    « Vous avez réservé ?
    – Heu… non répondent Hélix et Silex en chœur
    – C’est complet ! Répond le maître d’hôtel
    – Comment ça, c’est complet, s’écria Silex. Nous venons chaque année à la même période et nous avons notre table près de la cheminée, finit-il par s’étrangler. Appelez-moi le patron
    – Il n’y a plus de patron! répondit le maître d’hôtel. C’est sa femme qui a pris la suite et avec la patronne au comptoir, les réservations ont explosé. Toutes les tables étaient déjà retenues depuis le 15 juin l’année dernière.
    Devant l’air contrit des deux limaces, il reprend :
    « Si vous voulez, je vous réserve la table près de la cheminée pour l’année prochaine. »
    Penauds, repentant, baveux, complètement démoralisés, les lames aux yeux, les deux copains s’en retournent en leur jardin d’hiver.

  8. HOUSSAY dit :

    MENU

    Entrée

    • Champignons farcis à l’ail et au beurre d’escargot
    • Terrine de lombric
    • Frisée aux lardons

    Plat principal

    • Chou-fleur de sel aux algues
    • Gratin de la jet-set aux huiles essentielles
    • Poêlée de poireaux vins gratinés

    Fromage

    Dessert
    • Charlotte aux fraises Tagada
    • Sorbet de pêches à la ligne
    • Salade de fruits confits

    Suggestion du chef pour le vin : un bourgogne aligoté pour ne pas rester dans ses charentaises et sortir de sa coquille.

  9. mijoroy dit :

    Tigrelot, escargot de Bourgogne bavait à en badigeonner de salive la vitrine du restopode. Arrive un Petit Gris, essoufflé de sa longue route à travers champs, où il a dû faire face aux prédateurs que sont les rongeurs, les merles et les crapauds.
    ─ Hé Tigrelot, mais que fais-tu ici en territoire ennemi ?
    ─ Territoire ennemi ? Tu baves n’importe quoi. Hume-moi ce fumet d’ail et de persil qui grésille dans un beurre salé. Humm, et regarde-moi ces assiettes décorées. C’est le paradis des papilles ici.
    ─ Ouais c’est bien c’que dis, tu es fada ! Dresse-donc tes cornes et orientes bien tes yeux. Que lis-tu sur l’enseigne de ce restopode.
    Etirant au maximum, Tigrelot essaie de lire, mais l’âge aidant, il n’y voit que pot.
    Agacé Petit Gris, lui chausse sur le museau deux loupes et là :
    ─ Kgouille dans l’AS7, lu Tigrelot.
    ─ Alors ? « cagouille » ça te parles ?
    En état de sidération, Tigrelot, ne bave plus. Il vient de comprendre et s’est asséché.
    ─ Mais pourquoi mettent-ils des escargots dans l’assiette ?
    ─ Allons Tigrelot ne soit pas aussi mou du cerveau qu’une limace. Qui sont les clients du restopode sur lequel tu rêves de festoyer ?
    ─ Maintenant que tu me le dis, je ne regardais que les assiettes et là je ne vois que des hérons, des hérissons, et oh, nom d’un gastéropode : Des crapauds ! Mais quelle horreur ! Comment peut-on faire des plats avec une si belle texture, des odeurs à vous faire traîner la langue que vous pourriez nettoyer l’entrée du restopode pour y entrer.
    ─ En même temps les patrons s’appellent Héli et Sylvie Culture. Ils étaient prédisposés à devenir nos bourreaux en mode Top Chef, car je ne sais pas si tu as vu les tarifs de la carte, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère.
    Moralité : L’habit ne fait pas le moine, pas plus qu’un fumet n’est une garantie de bien manger.

  10. Geneviève Tavernier dit :

    Un duo d’escargots, rêvant de festoyer, salive devant le menu affiché à l’entrée d’un Restopode ***
    Rédigez ce menu

    Tous leurs congénères étaient revenus enchantés par la carte de ce Restopode et par la qualité des plats proposés. Plusieurs jours après, ils en bavaient encore, du reste certains à peine arrivés s’étaient endormis comme des masses sous les branchages, le ventre trop plein !
    C’était l’été, une pluie douce était tombée durant la nuit, il fallait se mettre en route sans tarder. Les deux Bourgogne, comme on les appelait, étaient allés vérifier si le restaurant était bien ouvert en escaladant une pierre. Le premier arrivé au sommet avait lu et relu la pancarte : ‘’’c’est tout vert’’ .
    Tu vois c’est ouvert aujourd’hui, dit-il.
    Alors ne perdons pas de temps dis le deuxième qui n’avait pas fini d’escalader le gros caillou.
    Ils descendirent la pente, glissant ici sur l’herbe mouillée, roulant là pour être sûrs d’arriver à l’ouverture.
    En apercevant le menu, ils commencèrent à avoir l’eau à la bouche…
    Décidément on bave avant, on bave après, dis l’un…
    Tais-toi, dis l’autre. Ne perdons pas de temps, allons voir le menu.
    Restaurant de’’ l’Arc en Ciel » », lirent -ils !
    Mais tu ne m’avais pas dit qu’on allait au ‘Tout Vert’’
    Euh …Moi j’avais compris que le resto était ouvert, j’y comprends plus rien !
    Ahh fit un petit escargot jaune, vous aussi, vous vous êtes fait avoir, un jeu de mot, ce n’est qu’un jeu de mot, dit-il en s’éloignant.
    Les deux amis se regardèrent avec un étonnement mêlé d’appréhension !
    Deux de leurs collègues étaient en train de déchiffrer le menu.
    Pffff ils en mettent du temps !
    On va finir par rentrer dans notre coquille !

    Ahhh quand même …. Ne purent-ils s’empêcher de soupirer en les voyant passer la porte.
    Voyons voir ! *
    Ah ! ah ! menu ou carte ?
    Carte voyons, on aura plus de choix, toi tu choisis certains plats et moi j’en prends d’autres, nous partagerons.
    Ils ouvrirent grands leurs yeux, ne sachant plus où donner de la corne devant la liste affichée.
    Alors en entrée, il y a mesclum et tzaziki.
    Tu pourrais parler français ? c’est quoi tout ça ?
    Le mesclum est un mélange de feuilles de salades toute fraîches poussées…
    Humm…
    et le tzaziki, c’est une spécialité grecque qui comprend du concombre râpé à la menthe, avec de l’ail ….en option.
    Ah non pas d’ail, j’ai un rencard juste après !…
    Ensuite nous avons : un effiloché de carottes et betteraves et son granola de radis.
    Et son gra… ? quoi ?… bon, laisse tomber mon médecin m’a dit de manger des crudités, ça me va.
    En plat principal nous avons un soufflé de courge futsu
    T’as bien dit courge fukushima, c’est radioactif ça ????… grrrhhh
    Non, mais quel corniaud tu fais… tu devrais ouvrir un livre de cuisine de temps en temps et lire la presse à l’occasion tu ne serais pas ignare à ce point !
    Je trouve les livres indigestes, ma vie au fond des bois me convient tout à fait.
    …Ensuite nous avons : endives gratinées aux noisettes
    Suis allergique aux fruits à cosse !
    C’est pas possible, c’est la dernière fois que je sors avec toi…
    Et en dessert ?
    En dessert, nous avons : crumble de pommes aux figues !
    Hum… ??? dit-il avec une moue interrogative.
    En gros, une compote….
    J’aurais mieux fait de rester dans les bois, j’aurais fait des économies !
    Et salade de fruits rouges…
    Ça j’adore !
    Ah quand même, un truc qui te plait !
    Et en boisson ?…. regarde la carte des vins.
    On a le choix entre une infusion de verveine, et du jus de pomme.
    Là, tu te moques de moi !
    T’as raison on n’a pas fait tout ce chemin pour boire de la flotte !
    Alors on a aussi : du jus de raisin fermenté
    Voilà qui devient intéressant…
    Et de l’artemisia.
    De l’arté quoi ???
    De l’absinthe, un alcool plutôt fort.
    Un repas à l’absinthe j’en rêve depuis…
    Arrête de raconter ta vie, ça s’agite et ça rouspète derrière nous. Avançons !
    Les deux escargots franchirent l’entrée située entre deux piquets de la ganivelle.
    Dis, entre l’absinthe et tout ce que l’on va s’enfiler, t’es sûr qu’on va retrouver l’entrée et surtout qu’on pourra passer par cette porte qui est bien étroite…
    T’en fait pas on verra !….
    Geneviève T.

    • Voyons voir : expression franc-comtoise !

  11. Alain Granger dit :

    En entrée le « Cannibale» vous propose :
    – Le Gaz Téropode (pouces de salade, vers de terre et sa vapeur moléculaire)
    – Colis Maçon (pied paquet d’escargot et son émulsion de bave)
    – Emigrés grillés (Petit-gris au Raz El Hamout mis sur le gril à la peau lisse)
    ***
    En plat principale :
    – Reptation nécrophage (tendron de limace faisant lit masse pour sa purée de carottes et son jus de fans)
    – Langue dentée (et ses 1500 dents craquantes grillées au feu de bois)
    – Escargots de Bourgogne à la Romaine (sauce tomatée parfumée à la menthe)
    ***
    Nos sélections de Faux mages :
    – Brocciu en héliciculture
    – Trou du Cru de Côte d’Or
    ***
    En dessert vous choisissez :
    – La coquille hélicoïdale et son coulis de framboise (hermaphrodites confites dans son bain chocolaté)
    – T’as de beaux yeux à l’antenne (sorbet de regard élevé aux spéculos_un must à la télévision)
    – Tarte du jour (fondant d’hibernation lente et chant de baiser) _un dessert qui pette.

  12. Nouchka dit :

    Cher Cousin Ran,
    C’est une idée excellente que de nous retrouver autour d’une bonne table. Ces dernières années, j’ai eu peu l’occasion de me rendre en bord de mer et t’y rencontrer. Puisque, cette fois-ci, tu viens vers moi, je t’envoie les propositions de menus du Restopode*** sélectionné. Tu verras que l’offre concernant tes goûts de bulot, est plus restreinte que celle proposée aux cagouilles de mon espèce. Néanmoins, j’espère que ta radula y trouvera des mets appétissants.
    Merci de me confirmer ta venue et ton attrait pour l’offre du restaurateur.
    Avec mes vœux les plus baveux qui soient,
    Schneck, ton cousin alsacien.
    Aux Gastéropodes***
    Carte de saison
    Assortiment de crudités
    Méli-mélo du jardin
    Arc en ciel de fraîcheur
    Palette du jardin aux couleurs du peintre
    Les légumes
    Visite du potager
    Frivolités du jardin
    Panier du potager
    Brouette de pétales verts
    Carottes
    Les préférées du petit lapin
    Champignons
    Merveilles de Paris
    Saveur des prés
    Senteur des sous-bois
    Salade
    Valse effeuillée
    Les cœurs en vert
    La rosée du jardin
    Palais des escargots
    Perles du potager aux milles senteurs
    Pour vous, elle a ouvert son cœur
    Les fruits de mer et poissons
    Le chant des sirènes
    Gondole des mers
    Chaudes richesses de l’océan
    La déesse de la Mer vous ouvre son écrin
    Mystère de la coquille
    Coquilles Perlières
    Princes de la mer
    Les délicatesses de la mer
    Fierté de la mer et sa marée
    Délices de nos côtes
    Merveille de la mer
    Demoiselle des eaux (lotte ou sole)
    Déesse des océans
    Le délice du Pêcheur
    Nacre des fonds marins sur son lit blanc (sauce blanche)
    Ecumes blanches (poissons chair blanche)
    Le duo de l’océan
    Trésor de l’océan
    Laboureur des mers
    Nacre des fonds marins
    Cœur d’Océan
    Le Prédateur des mers
    Fruits
    Essence de nos pommiers
    Larme de pommier
    Délices de nos vergers

  13. RENATA dit :

    L’Hermaphrodite vous propose son menu spécial Céphalopodes :

    Entrée : Pois Gras sur Fanes grillées au Beurre Végétaillé

    Premier plat : Jardin d’Orties et Pissenlits sur émulsion de Mucus

    Trou Bourguignon : Gelée de Rosée du matin en Coquille

    Deuxième plat : Terre-Mer : Tomates en Colimaçon et son écrasé d’Algues d’eau douce

    Troisième plat : Sucré-Salé : Melo-Mellibranches de Chou aux Baies de la forêt , Graines toastées

    Dessert : Cornes de Limaces roulées sous les Aisselles

    Boissons : Eau de Pluie filtrée

    Petit Gris ( Pinot Blanc )

    Gros Gris ( Pinot Noir )

  14. FANNY DUMOND dit :

    En sortant du limadrome deux amis escargots, tout contents d’avoir empoché le tiercé gagnant, décidèrent de se payer un menu gastronomique  » Au palais des escargots « , ce restopode très réputé, mais pas à la portée de toutes les bourses. Les deux compères en bavaient rien qu’à l’idée de se régaler.

    Ils furent reçus par un maître d’hôtel, toutes cornes dressées, qui leur tandis la carte :

    Menu à 75.00 gasteuropoints
    Mise en bouche de bienvenue :
    Farandole de pelures de tomates, concombres, céleris
    Entrée :
    Mesclun de tendres laitues et sa pluie de terre bio
    Plat :
    Jeunes pousses de pissenlits façon forestière
    Fromage :
    Tome du pays et son nuage d’artisons
    Dessert :
    Pièce montée de framboises, bananes, fraises, melons, pommes
    Boissons à volonté

    Après n’avoir fait qu’une bouchée de la bienvenue, servie sur une minuscule coquille d’œuf, les deux larrons en foire, affamés, attendirent une éternité pour voir arriver la suite. Pour patienter, tout en discutant de leur bonne fortune, ils burent quelques nectars de pommes, melons et autres framboises. Lorsque enfin, le serveur leur apporta le plat principal, ils s’offusquèrent de n’avoir pas eu l’entrée et agitèrent leurs cornes dans tous les sens. L’employé, le corps à moitié entré dans sa maison, leur expliqua qu’il fallait lire « ou » mais pas « et » sur le menu. Pensant qu’ils avaient mal lu la carte, ils ne répliquèrent pas. Le plat principal, servi sur un galet décoré d’un jus insipide, les laissa dubitatifs. Ce n’est pas la pointe de pissenlit agrémentée d’un minuscule bout de champignon qui les étouffa, bien qu’elle leur restât en travers du gosier. Ils pensaient se régaler avec le fromage, mais c’était soit fromage, soit dessert. L’un choisit le fromage qui n’était guère plus gros que leurs yeux, tandis que l’autre dû choisir entre les translucides lamelles de fruits sur la pièce montée. Il opta pour la banane en pensant qu’ils auraient mieux fait de glisser sur sa peau, quitte à se faire une entorse du pied. Quand le chef étoilé leur annonça 230 gasteuropoints, ils se rétractèrent dans leur logis, mais le tenancier les menaça de les vendre à quelques bipèdes. Ils exigèrent et détaillèrent la facture. Stupéfaction ! les boissons à volonté étaient en supplément ! Contraints et forcés, ils réglèrent le patron et s’empressèrent de déguerpir de ce guet-apens.

    – En fin de compte, on mange mieux et davantage dans notre potager, s’indigna l’une d’eux.

    – Ça, c’est sûr, moi, je pète la dalle, répondit l’autre.

  15. Grumpy dit :

    – Allez, Pépé grouille, si on n’arrive pas dans les premiers le meilleur sera parti

    (le Pépé pense : Il est brave mon petit mais il ne se rend pas compte qu’à mon age même si l’on a l’estomac dans la chaussette, ça ne fait pas avancer plus vite)… (mais c’est vrai, la chaussette souple, rapide, gluante, si glissante, qui permettait d’aller rapido explorer les nouveaux coins de verdure, elle a bien vieilli. Râpeuse, à moitié sèche, lente, cabossée, rapiécée, elle est devenue une vraie semelle dure à traîner)

    – Eh petit, je fais ce que je peux, en plus tu m’as tellement fait presser que j’en ai oublié ma canne … (j’irais plus vite avec elle et je pourrais t’en filer un coup sur la coquille si tu pousses trop)

    – Le petit : boufff….. qu’il est devenu mou Pépé, moi j’ai pas la patience surtout quand je meurs de faim. Je vois le jardin de la voisine, son potager : un buffet super croquant. En plus elle l’a arrosé hier soir, ses salades et ses fanes de radis, un délice, l’eau à la bouche rien qu’à les regarder. Allez Pépé passe la quatrième !

    – Pépé marmonne et fait semblant de rentrer dans sa coquille, mais ça va énerver un peu plus le petit-fils, on a tellement faim à son âge qu’il pourrait le semer et courir. La quatrième, il s’en tamponne le coquillard lui, il ne se doute pas du mal que j’ai déjà eu à passer la troisième

    Les voilà enfin au moment de glisser sous le grillage du potager. Hélas, quel spectacle : il est plein, plus une seule place assise. Tous les vieux escargots qui ont les poches pleines de sous sont assis entrain de se gaver, et vas-y que je croque, que je ronge, que je grignote, le menu est fameux, que des primeurs de l’année. De temps en temps pour ‘faire passer’ ils lapent une goutte fraîche et jettent quelques rognures aux plus petits qui bavent à les regarder se baffrer.

    C’est que la voisine elle a fini par en avoir marre de constater qu’elle n’avait plus la moindre chance de rescaper une seule de ses salades, elle s’est dit : « je vais leur faire payer ça !» et c’est là qu’elle a eu la mauvaise idée d’ouvrir un Restopode.

  16. Maguelonne dit :

    Un duo d’escargots, rêvant de festoyer, salive devant le menu affiché à l’entrée d’un Restopode…
    – Enguerrand, mon ami, cette carte n’est elle pas alléchante ?
    – Mais oui, très cher. Cependant vous n’ignorez point ma propension à tergiverser. J’oscille entre chaque proposition. Croqu’en bouche de céleri, romaine, batavia assaisonné de terre fraîche, mille feuilles d’épinard et épluchures de pommes, feuilles de radis en ragoût mucus. Le choix est cornélien.
    – Enguerrand, nonobstant vos hésitations, entrons et nous réfléchirons au chaud et assis.
    – Ce Restopode ne me semble pas très chic, mais au demeurant, le menu est tentant.
    – L’abaissement de la température concomitant avec toutes les prévisions météorologiques me laisse à penser que l’hiver arrive à grande glissade. Il serait aberrant de perdre plus de temps. Vous n’ignorez point qu’il faut nous sustenter abondamment avant les grands froids. Sinon nous ne serons que coquille vide au printemps. Entrons mon ami.
    – Vous êtes comme un cheval fringant, mon excellent ami. Mais je flaire de la vulgarité parmi la clientèle de cet établissement. Serait-ce bienséant de les fréquenter ?
    – Qui parle de nous mêler à cette valetaille ! Nous allons seulement nous gaver la panse, hi hi hi !
    – Vous êtes facétieux !
    – Et puis je vous réserve une surprise. A deux glissades d’ici se tient un Gastropode qui fait de succulents desserts à base de bave fouettée et de pissenlits cueillis en montagne. Vous m’en direz des nouvelles !
    – Alors que faisons nous ici ? Glissons prestement vers ce lieu gourmand !
    – Il est désespérément cher, cher Enguérand. Mais terminer chez eux sera puissant et réjouira le temps de notre hibernation.

  17. iris79 dit :

    Un duo d’escargots, rêvant de festoyer, salive devant le menu affiché à l’entrée d’un Restopode ***
    Rédigez ce menu
    Escargot de Bourgogne avait invité Petit-Gris à l’occasion de son passage dans la région. Il avait voyagé dans un camion qui transportait des salades. Il était épuisé mais son ami su le convaincre d’aller se dégourdir le pied en allant dans un fameux resto pour fêter leurs retrouvailles. Ils ne le regrettèrent pas à la lecture du menu.
    Salade de pissenlits et ses petits croutons à l’huile d’olive
    Quiche à l’ortie
    Cake au plantain et ses graines craquantes
    Pêches au jus de bardane
    Ils se mirent à baver d’impatience et ne perdirent pas une seconde pour suivre l’hôtesse qui leur offrit en plus une place de choix !

  18. camomille dit :

    Un duo d’escargots, rêvant de festoyer, salive devant le menu affiché à l’entrée d’un Restopode 

    C’est le 1er janvier.
    Et comme tous les 1er janvier, Gaspard et Saturnin se font un Restopode ensemble.
    Mais ce n’est pas n’importe quel Restopode . D’ailleurs, faut le trouver bien caché au milieu de la forêt où seuls les avertis s’y rendent en toute discrétion.
    Au bout de plusieurs longues heures de marche, nos deux escargots arrivent enfin devant l’entrée.

    La suggestion du jour est affichée.

    – Oh ! Gaspard, regarde… On va encore se faire péter la sous-ventrière !

    – Ah ouais ! Le plus dur ça va être de choisir.

    – Moi je suis bien tenté par le feuilleté à la crème d’escargots ? A moins que je me lance sur les escargots au beurre persillé tout simplement ?

    – Ben moi je pense que les escargots à la sauce tomate, ça doit pas être dégueulasse ou peut-être les escargots sauce folie douce pour changer un peu?

    – Allez, j’ai trop faim… Entrons vite

    Notons pour le compréhension de la petite histoire que le Restopode s’appelle : « AU CANNIBALUS  DES POTES»

  19. Antonio dit :

    « À la berge bourguignonne »

    *** M E N U G A S T É R O N O M I Q U E ***

    Mise en bave de tomate et concombre du potager

    (Accompagné d’un ver de campagne)

    Cappuccino de truffes et pommes en terre

    Salade de bardane et jeunes pousses sur lit de compost

    Risotto blette, céleri et topinambour avec son émulsion

    (Accompagnés de gouttes de rosée de Provence, à discrétion)

    Écrasé de plantains, crumble au marron, mousse d’humus noir

    Café express et son eau-de-pluie pour glisser dessus

    ***

    À l’escargotière de Dijon, on ne lésinait pas pour fêter grassement le départ de leurs pensionnaires.

    • durand jean marc dit :

      Après un tel repas, ya plus personne sur le terrain pour choper le ballon! 😊

      • Antonio dit :

        ahah! le terrain où on les emmène après n’a plus d’herbe que de ballon, juste un terrain plat à douze places où il faut bon dorer grassement au soleil d’un four. Ah! les escargots de bourgogne élevés en plein air, y a pas mieux, mon cher Jean-Marc 🙂

  20. Nadine de Bernardy dit :

    Carte du jour du restaurant
    AU JOYEUX COLIMAÇON

    Soupe de Bourgogne au chou frisé
    Parmentier de petit gris
    Persillade à l’huile de romarin
    Crème baveuse dans sa coquille

  21. 🐀 Souris verte dit :

    A randonner comme ça, les  »Colimaçons » avaient l’ estomac dans les talons.
    Cette association de sportifs cornus-en tout bien tout honneur- comportait aussi de la varape. Ils se retrouvent tous et toujours à la fraîche chez ‘Escargofigues’ le Kéké bedonnant qui a ouvert un ‘fast-food’ pour lents dans un champ de fleurs de pissenlits.
    Une fois table rase les cornus repus vont s’ébattre dans le jardin des batavias, un musette où ils dansent la polka.
    Une bien belle fin de semaine. 🐀

  22. 🐻 Luron'Ours dit :

    684ARROGANCE
    Ces deux-là n’étaient pas tombés de la dernière pluie. Quand l’Aa était sortie de son lit, ils avaient déjà pris les devants. Ils avaient fait litière du passé, laissé leurs œufs au panier. Urgence, se restaurer, nom d’un petit bonhomme gastronome ! On les suivait à la trace, une matière luisante déposée au hasard du chemin. Sortis de leur coquille, ils allaient bon train, c’était des escargots de course. La belle Armance avait rouvert le relais des attardés. On y servait des produits à date courte. La carte du périmé à la sauce Mérimée. La Vénus d’Ille, Mattéo Falcone, et même Carmen. De la gardianne de taureau : j’en mange pas, souffla Pancrace, ça nous ressemble trop, nous aussi sommes à corne. Gilberte était plutôt pour l’amour vache. Et puis, un ruminant, ça ne manque pas d’estomac, j’ai des affinités. Le tout accompagné d’une salade bel Aurore. Je mets ma serviette et j’attaque. Aux dires d’Armance, nos deux limaçons n’en sont qu’à la première feuille du mille-feuille. Elle décida dare-dare de changer son menu : de la romaine, du gigot et son aligot home, un expresso, et pour le coup de l’étrier du gewurztraminer dans un grand verre !
    🐻 Luron’Ours

  23. durand jean marc dit :

    CHEZ CAGOUILLE.

    Menu routier pour escargots pas pressés. 10€, tous les jours et toute l’année.
    (Sauf jours de sécheresse)

    Salade de chicorée frisée sur feuille de chêne, bave vinaigrette.
    Gigot de corne de bœuf sur cresson de fontaine.
    Tarte à la sucrine.

    Mousse de houblon à volonté.

    • Avoires dit :

      Je connais bien le régionalisme CAGOUILLE ! Où se trouve le reto , sur la route de La Rochelle ou celle de Bordeaux ,
      Quoi qu’il en soit, le menu est appétissant

      • durand jean marc dit :

        Le resto n’existe que dans mon imagination! Maintenant, une gargotte sur l’île d’Oléron….ça pourrait s’envisager!

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