1 avis sur écrit est souhaité par CC-Clémence
J’aurais dû me méfier quand elle m’a dit….
J’aurais dû me méfier quand elle m’a dit :
– Viens, on va au bistrot du coin, j’ai un scoop à te raconter.
J’aurais dû me méfier, mais bon, je l’ai suivie.
– Comment vas-tu ? M’a-t-elle dit.
Je commençai à lui parler de mon retour au pays quand elle m’a sauvagement interrompue.
– Ah, les States ! Magique , c’est un de mes rêves. J’adore NY, la Skyline, Central Park…
Je haussai les sourcils. Elle comprit et me laissa finir.
– Je suis revenue. Nouvelle vie. Mariée à un Français, adorable. Nous démarrons notre start-up…
– Start up, génial ! D’ailleurs, je crois que je vais aussi me lancer et je sens que cela va marcher… mais…
– J’en suis ravie pour toi. Mais il me semble que c’est autre chose qui t’excite et te donne ce rose au joues…Professionnel ? Personnel ?
– Personnel, tu parles ! Hyper ! Super§ Comme un big centre commercial où on trouve tout. Tiens, comme le rouge à lèvres de chez CD et que je cherchais comme une dingue car c’est un one shot et j’avais vu la pub dans Cosmo. Tu sais, le Cosmo que tu m’avais fait découvrir.. Oh, quoi, on avait 18, 19 ans…A moins que….
– Abrège, veux-tu ? Dis-moi donc…
– Écoute, cela doit rester entre nous… je viens de faire une rencontre . Je ne te dis pas ! Le coup de foudre. Vlan. Comme ça.
– J’en suis ravie. Mais encore….
– beau, beau comme… comme, tu sais, le mec qui fait la pub pour le parfum pour homme de CC…
Je sentais quelques gargouillements caqueter au fond de mes tripes. Un expresso trop corsé ?
Elle continua, enchaîna sans points ni virgules. J’avais en face d emoi, une poule qui caquetait, qui gloussait de plaisir.
– Bref, asséna-t-elle. Bref…
– Bref ?
– Bref, je suis a-mou-reu-se ! Il m’a promis qu’il était sur le point de quitter sa femme. Une chieuse de première…
Voilà. C’était enfin sorti. Ma copine, celle qui jurait ne jamais se laisser passer la bague au doigt…
Nous nous quittâmes avec la promesse de nous revoir bientôt.
J’aurais dû me méfier…
Le soir, lorsque mon adorable mari rentra à l’appartement, il nous servit un verre de vin. Nous nous sommes assis sur le canapé. Je levai mon verre en lui disant que j’avais rencontré ma copine Lilly.
Il me regarda.
Il blêmit.
Le verre éclata sur le parquet.
Ma vie aussi.
J’aurais dû me méfier….
Merci d’avance pour vos avis
J’aurais dû me méfier quand ma copine Lily m’a dit:
– Vas-y, fonce, balance ton histoire!
Je me demandais si elle était sincère ou si elle me tendait un piège. Car, je la connais, ma copine Lily. Il faut parfois se méfier d’elle. Alors, naïvement, je lui tendis une perche.
– Es-tu sûre? lui murmurais-je d’une voix enfantine.
– Mais oui, le traitement de texte est un outil génial! Il se charge de tout. Toi, il te suffit d’écrire au kilomètre.
J’ai rangé mon stylo réservoir et mon papier ligné dans un tiroir de mon bureau et je me suis assise devant mon écran. J’ai fait quelques mouvements pour assouplir les articulations de mes poignets et de mes doigts. J’étais enfin prête!
Je me mis à écrire au kilomètre, en faisant une confiance absolue à la machine.
J’aurais dû me méfier !
Elle laissa passer moult coquillages et crustacés: un signe de ponctuation remplacé par un autre, une virgule oubliée, une marque de pluriel négligée, un non respect de la concordance des temps et même une absence d’originalité.
J’en fus pantoise, déçue, déconfite.
J’aurais dû me méfier de ma copine Lily et de son copain Tex, le traitement de texte.
Heureusement, des lecteurs attentionnés m’ont dispensés leurs avis et conseils et je les en remercie!
Ah, oui, vraiment, la machine ne remplacera jamais l’homme… Enfin, pas encore aujourd’hui!
Bonjour CC-Clémence,
pour être sincère, je trouve votre nouvelle rythmée, très enthousiaste mais pas bonne.
L’histoire n’est pas crédible, ne serait-ce par le fait supposé qu’elle ne connaissait pas le mari de sa meilleure amie alors qu’elles semblent tout se raconter. Elle n’était pas invitée au mariage ?
Mais au delà de ça, je crois que cette seule idée, assez banale, n’est juste pas assez bonne pour porter une histoire intéressante.
Je suis persuadé que vous en avez d’autres bien meilleures avec un tel bagout. Surtout, continuez et prenez le temps également de poser et soigner votre style 😉
Erreur de ma part. J’avais écrit: » le passé simple conviendrait mieux « . Je voulais écrire: » le passé composé conviendrait mieux « . Désolé !
Il est toujours délicat de donner son avis à quelqu’un et risquer de le décourager. Nous ne sommes pas le comité de lecture d’une grande maison d’édition. Aussi, me contenterai-je de donner quelques conseils à CC.Clémence. D’abord, bien se relire ! Trop de coquilles pour un texte aussi court. Cela dessert le texte, quelle que soit sa qualité narrative. Attention aux ponctuations. Que vient faire ce signe (§)après super ? Un point d’exclamation aurait été plus adéquat. Les points de suspension ne sont pas tous appropriés, et, en principe, après trois petits points, on écrit le prochain mot avec une minuscule. Mettre une virgule avant car, mais, les coquilles les plus graves sont : » d emoi « , » ce rose (au) joues « . Au niveau du style, pour cette histoire banale, le passé simple conviendrait mieux, surtout à la première personne du singulier ou du pluriel. « Nous nous quittâmes. Je me levai. Bof ! Pourquoi, dès lors, écrire: » Le soir lorsque mon charmant mari rentra, il nous servit un verre de vin (passé simple). Nous nous sommes assis (passé composé). Je levai mon verre, etc. Tout cela est confus. Donc, je vous conseille d’écrire simplement, et de réétudier les règles de grammaire. Je sais, c’est » chiant « , mais nécessaire. Je serai moins sévère au sujet de votre inspiration. Pourquoi, le serai-je, dès lors que je constate chaque année le nombre de navets qui sortent, et qui se vendent comme des petits pains. Le roman: » After » en fut un bel exemple, l’an passé. Les oeuvrettes de Lévy, Musso sont du même acabit. Il est vrai qu’il y a beaucoup de répétitions dans votre petit texte 32 pour 402 mots. Mais, il y a pire dans ce qui est édité. En ce sens, les répétitions de: » j’aurais dû me méfier » pourraient être considérées comme une figure de style: répétition, anaphore. Mais, à peaufiner ! Courage, écrire est un long, très long apprentissage.
C’est vrai qu’il y a trop de répétitions et la copine rencontrée fait un peu hystérique…
Par ailleurs, la digression sur le rouge à lèvres n’apporte pas de relief à la narration, mais ça a fait peut-être plaisir à l’écrivante de parler de cela…
Bonne inspiration pour vos prochaines nouvelles.
Bonjour à toi,
Je suis une fille et je ne comprends pas tout du dialogue avec les marques mais l’idée me plait; elle est à creuser peut-être. J’aimerais ne plus rien comprendre du tout, j’aimerais découvrir des marques aux noms inventés , délirants. La narratrice ne pourrait même pas en placer une, ce serait drôle.
Que l’on devine petit à petit la chute ne me gêne pas si la manière de raconter est savoureuse ! La vôtre l’est par instant.
» Un expresso trop forcé » ne passe pas à mes yeux, dans l’expression, c’est brutal.
J’aime le dialogue autour du » bref » , c’est drôle.
Voilà, un joli texte à peaufiner, développer.. !
(une coquille : « en face de moi » )
Évidemment que le début est un peu confus. Évidemment aussi qu’on sent venir la chute avec ses gros sabots. Mais malgré tout on va jusqu’au bout. Y a du souffle, une belle énergie.
Pour être constructif voici les propositions:
1. Présentation sobre de la narratrice en intro.
2. Éviter de répéter 4 fois » je n’aurais jamais du ». La nouvelle est trop courte.
3. Mieux soigner les dialogues entre les deux protagonistes. Je suis un homme et je ne comprends rien à ces histoires de rouge à lèvre. Ça fait trop » journal de Brdjet John ».
Par contre pour tout ce qui est écrit à partir de » le soir… », je dis bravo.
Donc encore un peu de boulot et ce texte sera très présentable.
On se perd entre les deux personnages, on ne sait pas qui dit quoi… du coup je me suis perdu. La fin est un peu gros, mais contrairement à ce qui a été dit plus haut je ne crois pas qu’elle soit téléphonée, simplement pas amenée de façon originale, du coup ça fait très déjà vu. Le rythme est sympa.
Pardon de son AMIE au féminin. Incorrigible ordinateur !!
Clémence votre texte est très enlevé, malheureusement on devine très vite la chute. Dès qu’elle décrit son coup de foudre, c’est évident que c’est le mari de son ami.
Désolée. Continuez d’écrire c’est un délicieux plaisir.
pour une courte nouvelle ce serait acceptable mais sans grand intérêt. Tellement déjà vu !!
Histoire sans intérêt ni originalité. Idée galvaudée, style pauvre.
J’aime le ton de cette nouvelle. On s’y laisse prendre et surprendre à la fin.
2 étoiles
Courte nouvelle rondement menée. Surprise du retournement final qu’on n’a pas entendu venir tant la poulette caquetait. Bonne chance à l’infidèle qui mériterait qu’en plus cette gallinacée se mette à pondre.