Votre style est au point quand…

Vous ne pouvez plus enlever un mot à une seule phrase,
quand vous ne pouvez plus dire la même chose avec moins de mots.

– Vous vous renouvelez
La routine tue le style : obligez-vous à trouver de nouveaux exemples,
comparaisons, métaphores, etc. Renouvelez-vous !

– Vous êtes très clair
Soyez obsédé par la clarté, ne demandez aucun effort à vos futurs lecteurs, ils vous en sauront gré.

– Vous écrivez en luttant contre les expressions toutes faites
Il est préférable d’écrire 3 fois « cinéma » plutôt qu’une fois « salle obscure »

– Vous ne prenez jamais les lecteurs pour des idiots
Si votre intrigue se déroule dans une ville existante,
découvrez sa topographie, renseignez-vous avant d’écrire.

– Vous ne vous écoutez pas écrire
Supprimez tous les effets de style, tous les ornements superflus.
Ne « phrasouillez » pas pour vous faire plaisir.

– Votre texte coule à la lecture
Lisez-le à haute voix pour entendre les couacs.
Tout hiatus, cacophonie, liaison équivoque dans une phrase, sera remplacé.

– Vous plongez tout de suite vos lecteurs dans le vif du sujet
L’intrigue doit se mettre en place dès les premières pages.
Bien avant que votre livre leur tombe des mains.

– Vous écrivez sans trop décrire
La description ralentit l’action, racontez en priorité.
Ne cherchez pas à tout décrire.

– Vous avez vérifié l’utilité de chaque phrase
À la relecture, supprimez ou réécrivez toutes les phrases
qui ne font pas avancer votre histoire.

– Vous écrivez pour être lu, non pour vous lire
Rédigez en pensant uniquement à captiver vos futurs lecteurs.

– Vous écrivez au présent quand c’est possible.
Ce que vous perdrez en solennité, sera gagné en mouvement et en action.

– Vous employez des formules riches et concises
La brièveté d’un raccourci imagé est facile à lire et frappe l’esprit.
C’est beaucoup plus parlant avec beaucoup moins de mots.
Mais évitez les formules toutes faites, stéréotypées, banales.

Ecrire, c’est agir ! Lacordaire

rcriture-habit-vert

3 réponses

  1. Valérie dit :

    Ah j’ai bien reconnu quelques défauts qui persistent. Mon truc : relire à voix haute en essayant d’entendre avec vos oreille ! ça marche souvent…

  2. sylvie charmillon dit :

    Et bien moi, je souffrirais plutôt d’une écriture « trop courte ». C’est ahurissant, j’essaie « d’ouvrir » mes phrases pour les étoffer un peu, mais je dis tout en si peu de mots ! Cela me donne des récits tous maigrichons. J’envie ceux qui doivent procéder à des coupes dans leur texte. C’est certainement plus facile que d’avoir à gonfler son histoire ! Ceci-dit, Pascal vous avez tout à fait raison, les manuscrits deviennent vite lourds à force de vouloir expliquer.

  3. le guilcher brigitte dit :

    que de bons conseils, reste la pratique et une bonne de volonté et d’optimisme

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