Testez votre enfant créateur
Arrive un âge où l’on ne joue plus avec une poupée ou un camion de pompier.
Avant, en leur compagnie, on se racontait des histoires extraordinaires, on imaginait un monde dans lequel les adultes n’entraient pas.
Mais ces jouets, peu à peu, ont perdu la parole, ce ne sont plus que des objets.
C’est ainsi que notre enfance prend fin.
En ce qui me concerne, à quatorze ans, mes jouets parlaient encore. Au grand désespoir de mes parents. Ils pensaient que je ne deviendrais jamais adulte.
Quand mes jouets se sont tus, j’en ai trouvé d’autres : les mots.
Aujourd’hui, je joue beaucoup avec eux.
Vous pouvez tester votre enfant créateur très facilement. Découvrir s’il vit encore en vous.
Il suffit de trouver un jouet d’époque enfantine. (entre quatre et six ans)
Vos parents ou grands-parents en sauvegardent généralement quelques-uns.
Puis de le faire vivre oralement, comme dans votre enfance.
C’est encore mieux s’ils se trouvent de petits enfants innocents et naïfs avec vous.
Tester son imagination en un minium de temps
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Oh! Merci pour le cirque de Calder… Trop cool ! (le test est positif) 😉
🐀 comme jouet : juste une poupée qui clignait des yeux et que je n’aimais pas plus qu’on ne m’aimait et une poupée noire ! Oui, vous avez bien lu! Je n’avais jamais vu de personne noire j’ai donc pensé que c’était la femme du ramoneur. Mon oncle me l’ayant ramenée du nord je croyais que là -bas tout le monde était charbonneux !!! Et on me les a enlevées tout de suite de peur que je les abime ! Ne pleurez pas sur mon sort ! Ça m’a obligée à occuper les rares moments en me créant des distractions. Un bout de ficelle de tissu et … Écrire et compter avant tout le monde… Fille unique, fallait bien m’occuper et vous pouvez me croire…je l’étais ! Je n’ai donc eu aucun mal pour la transition jouet et jouer en travaillant mon violon ! Ceci dit, c’est un peu un regret.