Soulignés dans le passé
Quand vous lisez un livre, quel que soit le genre, soulignez-vous des passages, des phrases ou des mots, en prévoyant de vous y reporter plus tard ?
Dans l’affirmative et si vous avez conservé vos livres, prenez le temps, quand l’occasion se présentera, de feuilleter les plus anciens et recherchez les passages que vous aviez soulignés à l’époque.
Vous serez peut-être étonné de trouver tel soulignement insignifiant aujourd’hui, mais très intéressant des années plus tôt. Peut-être avez-vous totalement changé de point de vue, d’opinion, de sentiment, d’avis, de croyance, etc. Retrouver ces vestiges nous éclaire sur notre état d’esprit, aujourd’hui.
Si vous avez acheté ce livre numérique, téléchargez-le à nouveau il vient d’être mis à jour.
TOUT NOUVEAU EN BRETAGNE !
Un atelier d’écriture Éveilleur d’idées à Grand-Champs dans le Morbihan (Source le Télégramme)
Anne-Cécile Michelet, Membre de l’Académie des Eveilleurs d’idées anime l’atelier Terre d’écritures.
l n’est pas rare et sans doute pour mieux rentrer dans les phrases de surligner quelques mots plus évocateurs que d’autres ou plus douteux.
Mais ce qui m’intéresse, grâce ou à cause du confinement, ce sont les livres que je prends à l’unique commerce de mon petit pays » l’épicerie-tabac-mercerie-cuisine-mondial colis+++ » et maintenant dépôt et de pain et de livres dans une guitoune où on dégote des merveilles même dédicacées de noms illustres ! Mais que sont-ils venus faire ici dont seule, la fleur de pissenlit est l’emblème et que même le virus contourne !
J’ai retiré du tas un livre sur la psychologie !
Ça peut toujours rendre service surtout quand on est doté d’un caractère de cochon-caniche.
Je m’accroche aux rayures, je »crochonne » et gratte pour déterrer le mot caché, la melanosporum sous la tâche d’encre qui sent bon la surprise. Je commence l’enquête du POURQUOI et du COMMENT.
Mais au fil des pages je me suis noyée, rattrapée in-extremis par les phrases surlignées reliées par des notifications dans la marge telles des bouées de sauvetage.
Les en rouge : impératives, à ne pas contourner.
En vert : conseils sanitaires ! Surtout ne pas éviter ou au contraire, présente des risques… Donc, je ne vais pas me meubler la commode avec ça, je ferme le tiroir tout de suite… Le rangement sera fait plus tard.
Le bleu est plus insidieux, il est tendre, le ciel, la mer, que des étendues qui nous font voguer dans la pirogue de la pensée.
Oui mais le jaune qui suit me laisse perplexe… Qui tient les rames ?
Et si je n’étais pas sur le bon chemin…
Écrit en ROUGE ET MAJUSCULES s’il vous plaît : MÉFIANCE….
Et en vert : si vous avez compris c’est que ce n’est pas ça. !!!!
Au secours, il y a
Le POURQUOI du COMMENT qui me reprend.
🐀 Souris bleue
Jamais je ne souligne les mots, phrases d’un livre et je peste souvent sur ceux qui le font dans les livres empruntés en bibliothèque, car cela me « fixe » sur ces phrases et empêche mon imaginaire de fonctionner.
Les mots, phrases, citations qui me plaisent je les note dans un cahier prévu à cet effet.
J’aime trop les livres pour les abîmer.
528/Une gomme faisait le dos rond, quel mot devrait-telle encore effacer aujourd’hui ? Hier déjà, à l’insu de son plein gré,elle avait dû effacer le mot le plus long de la langue française «anticonstitutionnellement »(25 lettres) parce que son coach l’avait remplacé par “intergouvernementalisations (27 lettres).
Un mot nouveau ? Eh non sur google il y avait un mot de 32 lettres “cyclopentanoperhydrophénanthrène” ; alors elle dut effacer « intergouvernementalisations »mais le mot scientifique précédent ne pouvait entrer en compétition alors elle dut l’effacer….
Les compétiteurs eurent vraiment l’impression qu’elle le faisait avec entrain. Mais quelqu’un peut-il entrer dans la cervelle d’une gomme! En a-t-elle une d’ailleurs ?
Alors qu’ils allaient se détendre en prenant un café l’un d’entre eux leur demanda s’ils connaissaient ces deux citations ?
« On ne peut dicter un aphorisme à une machine à écrire. Cela prendrait trop de temps. »
« Usez de l’aphorisme comme d’un dentifrice. »
Ils sourirent et chacun une gomme dans la poche, alla reprendre sa place.
Jamais je ne souligne ni ne surligne ni n’apporte le moindre commentaire sur mes livres. Pas plus que je n’en écorne les pages. Par uhe sorte de respect scolaire ou enfantin
Bonjour Pascal,
Mes livres ressemblent souvent à des hérissons. Je les truffe de post-it ! Moi aussi je note dans un document de mon ordinateur les phrases que j’ai aimées et qui pourraient me servir en indiquant évidemment toujours la provenance.
Depuis peu je liste les livres que je lis en les résumant et surtout en dévoilant la fin qui souvent me fait défaut longtemps après.
Par respect pour l’objet-livre, même si je sais que je ne m’en séparerai jamais, je ne souligne ni ne note. Mais je ne commence pas la lecture d’un livre sans un papier (d’un format qui fasse à peu près marque-page) et un stylo. Puis je note sur ce papier : telle page, tel paragraphe, telles lignes.
Parallèlement, je note depuis des décennies sur des cahiers des phrases que je peux réutiliser comme citations dans la vie quotidienne ou dans mes écrits.
Il m’est arrivé de retrouver un papier avec les références de pages et paragraphes, mais… sans avoir noté le titre du livre ni l’auteur ! Cela me procure un bel exercice de mémoire !
Pour ce qui est de la lecture : toujours avec des soulignement et des commentaire, voir des contre-argumentations.
C’est une façon de prendre possession de l’écrit, de se préparer un résumé … et qqs années après de matérialiser la manière dont la réflexion personnelle a évoluée => très intéressant
Au plaisir d’un prochain commentaire
Laurent
Développement personnel et Bien-être
@Laurent.Vies.Sereines