Soigner ses images

Les chercheurs seraient de plus en plus en mesure de comprendre comment notre cerveau s’y prend pour être séduit ou non par une image. Qu’elle soit matérialisée : photo, illustration, dessin. Ou symbolisée : comparaison, métaphore, jeu sur les mots ou les sons, etc.

Selon les recherches, plus nous avons déjà été exposés à un stimulus, une image par exemple, moins il aiguillonne notre intérêt.
Car plus il est prévisible, plus il est conforme à ce que l’on attend, moins notre cerveau est stimulé.

Bref, vous l’aurez compris : le succès d’une analogie, d’une comparaison ou d’une métaphore tient à son originalité, d’où l’intérêt de solliciter notre imagination quand on écrit à destination d’un public. Mais également, au moment où on imagine la couverture de son œuvre et son titre.

Imaginez que vous puissiez trouver facilement des idées, dans n’importe quel domaine.
Imaginez que cette faculté psychique vous permette de réaliser ce qui est le plus important pour vous.
Inventer votre métier, par exemple. Comme Pascal Perrat l’a fait toute sa vie.

Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

4 réponses

  1. Laurence Noyer dit :

    Cultivons l’inattendu l’imprévisible et inespéré

  2. 🐀 Souris verte dit :

    On devient otage du systématique. Il en est de même pour les attentats qui rentrent dans les faits divers . Non ?
    Tout se banalise.
    Belle idée que tu as soulevée Pascal. Ça donne du grain à moudre.🐭

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