Quand 1 exercice donne du slam à l’âme

Après avoir lu le texte de Jean-Louis Maître sur le blogue, je lui ai adressé ce commentaire :  » Si un jour vous « slamez » ce refrain, j’aimerais bien entendre son enregistrement, pour le plaisir.
Merci pour vos bons mots, merci d’avoir trouvé le temps, je sais que vous êtes très actif, toujours sur le front des arts, mon petit doigt numérique me l’a dit »

Texte écrit et chanté par son auteur : Jean-Louis Maître

Aujourd’hui, Jean-Louis nous offre ce cadeau.

Un dernier coup de Tong

Chaque nuit, il rêvait.
Il rêvait qu’il avait
Qu’il avait, qu’il avait
Un pied dans la tong.
Tourmenté qu’il était,
Lui qui toujours assure-,
Par cette foutue chaussure
Qui n’était pas le pied
Et ce foutu présage
Qui gâchait sa journée !
Prit la décision sage
Comme il était à bout
De voir un marabout
Et lever le tabou,
Qu’il lui livre un message
Et puis qu’il le rassure.
Eh ouais , bien sûr ! Alors…
Il vit son marabout !
Qui dit …
Je vois, je vois…
Des doigts de pied en éventail
Qui vit, qui dit …
Je vois, je vois…
Le voilier qui tangue sous la houle
Qui vit, qui dit et qui prédit…
Je vois, je vois…
La tong qui glisse et puis qui coule
Qui vit, qui dit …
J’entends, j’entends…
Le cri sourd de l’épouvantail
Qui vit, qui dit …
Je vois…
Un avenir qui se chamboule
Et la morsure de la mort sûre…
Qui dit …
… Je peux entrer dans les détails…
Mais faut qu’la monnaie, t’aboules ! Comme chaque nuit, il rêvait
Il rêvait qu’il avait
Qu’il avait, qu’il avait
Un pied dans la tong.
Et qui glissait, glissait !
Comme il était tourmenté,
-Lui qui toujours assure-,
Par cette foutue chaussure
Qui n’était pas le pied
Et ce foutu présage
Qui gâchait sa journée !
Comme il était à bout
Avait vu l’marabout
Pour lever le tabou.
Mais pour qu’il le rassure,
Eh ouais, bien sûr !
Il fallait abouler
Abouler les pépètes
Pour savoir, savoir  TOUT ! Alors, il aboula !
Ce qu’il apprit le chamboula !
Le bouleversa !
Et même le tourneboula !
C’était fini, la bamboula !
La fiesta, la java, la samba et le cha cha cha !
A présent fallait marcher droit !
Une! Deux !
Serrer les rangs,
Les orteils droits !
Marcher au pas
Une! Deux !
Mais pas en tong !
Ni en santiags,
Avant le gong
Et puis la schlague
Et la mort longue
Et sa morsure.

Texte de Jean-Louis Maître

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