Exercice inédit d’écriture créative 8
ABECEDAIRE
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
Essayez de poursuivre en jouant sur la sonorité des lettres de l’alphabet
ABECEDAIRE
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
Essayez de poursuivre en jouant sur la sonorité des lettres de l’alphabet
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
Pour pas gagner baise F
Et être contraint d’herbe à G
Ou pire manger de la bourre H
Avec sa voix de canard I
Et elle, avec son teint roux J
Sa pauvre tenue de bure K
Que se trouve-t-L
Voudrait-elle que je l’M ?
Elle qui ne m’inspire que de la N
Aussi fragile que des rose O
Que l’on me fiche la P !
J’en ai assez de vivre en vain Q
Que l’on me fasse de l’R
Fini d’être tenu en l’S
Et ne boire que de l’insipide T
Je ne veux pas redevenir le Boss U
Je ne veux veux plus de vie en bas V
Je ferai le V de la victoire comme le grand W
Car je vais faire carrière dans l’X
J’ai déjà l’attitude très gaullienne à la Y
Mais il me faut d’abord sortir de ce perpétuel Z
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
Toujours avec E
Alors que le che’F
Finissait de ran G
Sa scie et sa H
Je pris le par I
Que pour le jour J
Ce ne serait plus le K
Et c’est avec L
Celle que j’M
Dépourvue de N
Que je serai O Q P
A boire un v’ R
Laissant la par S
Sur nous l’emport T
Oh oui quand j’aurai U
La chance de retrou V
Celle dont l’initiale est W
Le moral sera au bof X
Car c’est accompagné de ma jol Y
Que je dormirai dans le BZ
Shirley
ABECEDAIRE errant….
Sur la ligne A du RER, dans le sens Saint-Germain-en-Laye – Marne-La-Vallée, je suis restée bouche B. J’en avais a C de jouer aux D.
– Euh… voudriez-vous veiller à ne pas heurter mon coude ? lui demandais-je délicatement.
Effarée, la demoiselle me jeta un regard de biche puis, lentement, elle esquissa un sourire.
Génial, me dis-je, un peu de distraction pour mon parcours…
Hachurant un petit bout de papier de signes cabalistiques,
Il était visible qu’elle était stressée.
– Je ne voudrais pas… mais, puis-je vous aider ?
– Karen, je m’appelle Karen…
– Lionel, pour vous servir….ÉMinent gaffeur…
– Eminent, votre nom ?
– Non…c’est une de mes caractéristiques. Je fais des gaffes, des petites, des moyennes et des grosses…
Occupés tous les deux au démarrage laborieux d’une conversation qui se voulait légère, ils ne virent pas la main tendue…
– Pardon…,auriez-vous une paluche ?
– Que voulez-vous en faire ?
– Rien, si ce n’est la serrer, pour vous souhaiter le bonjour, dit le bonhomme, le visage assombri par une capuche.
ESt-ce possible ? Simple comme bonjour, sa réplique ! Du grand art !
– T’es gonflé, petit gars ! Et puis, tiens, tu m’amuses, cela faisait une éternité que je n’avais plus entendu cette expression :« Serrer la paluche ». Tiens, assieds-toi, tu as l’air un peu fatigué…
Une étoile cligna quelque part, au fond de ma mémoire…
Vérité oblige,
Double Vérité même !
– Wylifried ! Ça alors ! Mais que fais-tu dans ce RER ? Quel bon vent ????
– Xynthia, elle est adorable….
Y aurait-il une connexion défectueuse parmi ses milliers de neurones ? Xyntia, adorable ? Avec 35 morts au palmarès…J’en restai bouche bée, l’horreur dans les yeux….
– Zéro sur tout la ligne, mon vieux ! Xynthia est l’amour de ma vie…
Karen nous écoutait. Karen souriait. Elle était belle à couper le souffle !
Je tombai amoureux à l’aller.
Elle me répondit « Oui » au retour….
© Clémence
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
Je voulais quitter Bay E
avec Ste’F
pour An G
ou les Appal H.
Mais il m’a tra I,
il ne s’est pas assa J.
Je n’ai plus la bara K.
J’irai voir Dani L ;
c’est presque le m M.
C’est de la bonne gr N
même s’il est alcool O.
Je vais le trom P,
il sera co Q.
En un écl R
il mourra de détr S.
Je semblerai affec T.
La tâche sera ard U
mais je vais y arri V.
Sur sa tombe, allée W
je rejoindrai Fél X
pour aller à Y,
où nous ferons l’amour sur la banquette BZ.
Note : Y, commune de la somme !
©Margine
Dumouchel, quand tu ne trouves pas, tu m’appelles !!!!
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
avec ce gars d’enverm E
contre lui, aucun grie F
mais pas assez a G
il ne cessait de jouer avec sa H
et me parlait d’un film de Yet I
Je décidait de controler la bou J
pendant qu’il engloutit le tapio K
l’écouter me donnait des L
il me parlait de je t’M
pendant que j’ai la N
obligé de prendre le maitre O
avec lui et sa grande pou P
surement pas une histoire de Q
puisque trouvée sur une étage R
elle évacue son stre S
il a pourtant consul T
le psy n’a rien v U
de son cerveau incur V
suite à ce coup de B M W
sur l’oiseau aussi appelé phén X
ils erraient tel des zomb Y
je voudrais qu’on les Z
Impossible de trouver autre chose pour le Z… je suis déçue !!
Sur la Ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
J’ai levé les y’E
J’ai aperçu Jose F
Au milieu des ran G
Il présentait ses gou H
Et un sourire contr I
A l’homme avec un grand J
Du Je ne vais pas faire K
De çui qui m’interp L
Et qui offre sa boh M
Et sa pauvre dég N
Aux braves gens du metr O
Sans se préoccu P
Qu’bien calés sur leur Q
Ils ont autre chose a f R
Qu’admirer ses prou S
Alors j’lui ai je T
‘Eh joseph, c’est Man U
Enfin j’t’ai retrou V
J’t’ramène au Zimbab W
C’est pire qu’une idée f X
Là bas on s’ra les rois et Y
Faut tellement qu’on les Z !’
Il est venu vers mo A
Il m’a r’gardé bouche B
Ses yeux se sont pli C
Et puis il a cé D
Sur la ligne A
Je suis restée bouche b
J’en avais aC
De jouer aux D.
Pendant l’étE
J’ai rencontré JefF
ma vie à chanG
Il n’a pas été laH
Il ma dI
’’Tombe la neiJ
Prévois un enK
Cela me donne des aiL’’
Je crois que je l’M
Quoi qu’il advieN,
Shut il est en O
Et semble très occuP
Nous nous marions à paQ
Ça n’en a pas l’R
Il ne va pas me tenir en lS
Parce que je suis entêT
Pas de malentendU
Contre lui je veux me loV
Je l’aime un maX
Alors allons Y!
Pas besoin qu’on nous Z!
Geneviève
Dans mon premier envoi j’avais égaré mon « L » et mon « Y », les voilà retrouvés. Mon abécédaire est entier cette fois !
ABECEDAIRE
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
Dans ce train de banli E
Quand une fille en pat’d’ F
Pas très â G
L’air un peu brava H
À je ne sais quoi obé I
En allumant une bou J
Puis soudain nous bra K
Face à L.
Nous étions tous bl M
Devant tant de N
Mais c’est avec bri O
Qu’elle fut attra P
Par nous tous convain Q
D’avoir à f R
A une diabl S
Complètement envou T
Quel tohu-boh U
À l’arri V !
En gare de Saint Germain quai W
Nous étions bien heureux d’avoir échappé à une r X
Bref un vrai film de série, ni x ni Y
Mais bel et bien du pire Z*
* Film Z : film commercial très médiocre (Larousse)
Sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais a C
De jouer aux D
Dans ce train de banli E
Quand une fille en pat’d’ F
Pas très â G
L’air un peu brava H
À je ne sais quoi obé I
En allumant une bou J
Puis soudain nous bra K
Nous étions tous bl M
Devant tant de N
Mais c’est avec bri O
Qu’elle fut attra P
Par nous tous convain Q
D’avoir à f R
A une diabl S
Complètement envou T
Quel tohu-boh U
À l’arri V!
En gare de Saint Germain quai W
Nous étions bien heureux d’avoir échappé à une r X
Bref un vrai film de série Z!
Bravo pour ces voyages au pays des lettres. Je suis épaT par votre dextériT ! L’usage du SMS vous a-t-elle ÉD ?
Je me suis séparé d’ E
Je ne gagnais pas béz’ F
Il était temps de son G
A descendre d’arr H pied
Car elle s’était levée, la rame couinait : » IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!! »
Lui emboîtant le pas, j’ai été projeté sur elle comme par ma J
Je me suis agrippé à sa par K
Elle m’a regardé, j’étais amoureux d’ L
Je ne sais pas ce qui m’a pris, j’ai dit « je vous M »
Je n’ai pas compris, elle a dit « pourquoi tant de N ? »
J’ai lâché prise quand elle m’a regardé de O
Les portes se sont ouvertes, un agent de la RATP !
Je me suis mis à courir, je n’ai décidément pas de Q
Je me suis engouffré dans les couloirs de la station Aube R
Puis j’ai zoné et repensé à cette gonze S
Son regard n’avait pas fini de me han T
Et comme je suis du genre tête U
J’ai décidé de la retrou V
Sortie Haussmann, je W lib’ et passants, à l’arrêt,
Et je ne sais pour quelle raison X
Ou Y, elle s’est trouvée là, devant, les bras chargés
« Vous voulez que je vous Z ? »
Allez savoir pourquoi elle a crié.
De nouveau sur la ligne A
Je suis resté bouche B
J’en avais plus qu’a C
De jouer aux D
J’ai épuisé toutes les lettres et je reste malheur E.
Alors je suis allé vers E
Et j’ai dit : Quel F fet ça vous fait
D’voir les travailleurs se tuer à la t H
Pendant qu’vous glandez ?
L’un d’eux a r I
J penserai à c’beau K d’étude ! a-t-il rétorqué
L mérite réflexion, vot’ question ! a dit l’autre
Au fond j’crois bien que j’l’M cette vie, dit un troisième
Because j’ai la N rien qu’à l’idée d’bosser à la chaîne
O c’est pas que j’voudrais pas d’la tune
Mais P daler le Q assis toute la journée devant la machine
R eur d’aiguillage pour nous, M’sieur !
S qui sont plus heureux, les trimeurs ?
T toi ! coupa son compagnon
U siner c’est leur vie
Pas l’temps pour eux d’s’amuser à des V tilles !
Mais eX cusez-nous, M’sieur
Faut qu’on Y aille, au camion d’la soupe à Coluche !
Bon week-end, Christine
Je suis fatiguée d’Eux
De leurs regards froids et breFs
Et de leur manque de G:
Grâce et générosité
Tout ce qui compte c’est le casH
Et les poètes sont malaimés ou haÏs
La peur est l’éminence grise qui les réGIt
Moi je n’en fais plus CAs
Car j’ai plusieurs paires d’aiLes
Plus grandes et plus belles que des ULM
Je les ouvre quand les hommes me malmèNent
Je m’élance pour regarder d’en haut la Terre qui ressemble à un O
Et puis je reviens d’immensité draPEe
Et surtout convainCUe
De voir en l’eau, le feu, la terre et l’aiR
L’esprit et le corps de la DéeSSe
Alors j’assume l’étrangeTé
De ma condition d’être huluberlU
Quand au terminus je serai arriVée
La victoire sera double et je ferai le W
Je souhaite à ma mort être abandonnée sous X
et j’aspire à ne jamais renaître, jamais plus XX ni XY
mais à devenir une entité éthérée qu’on appellera simplement Z.