Exercice inédit d’écriture créative 19
Un cirrus croisant un cumulus, se saluent en nuajus*
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’…
Inventez la suite
* langue maternelle des nuages
Un cirrus croisant un cumulus, se saluent en nuajus*
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’…
Inventez la suite
* langue maternelle des nuages
Un cirrus croisant un cumulus, se saluent en nuajus
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’arrivus plus à précipitus
– Que t’arrivus-tu ?
– A Tournus, au Bar le Terminus, j’ai croisus mon cousinus Stratocumulus
– Le crétinus ?
– Exactus. Il a pluvius 50 millimetrus en julius
– Diantrus.
– Puis mon autrus cousinus Cirrostratus
– Le crétinus ?
– Veritus. Cet olibrius a fait 60 millimetrus en augustus. Et mon onclus, Cirrocumulus
– L’abrutus ?
– Avec lui, le populus s’est abritus sous les abribus, personnus n’allait pédibus, tous dans les autobus. Après je rencontrus mon potus Stratocumulus
– Le rasibus ?
– Ciel grisus durant tout septembrus
– J’ai malus pour toi au plexus
– C’est pas finus. Au bibliobus, j’ai vus le Professeur Nimbus qui sortait du campus.
– Celui qu’on appellus Diafoirus ?
– Lui-mêmus. 4° Celsius durant octobrus
– Mazetus. Mais tu sais que dit le proverbus : « Malheurus dans la météus, heurus en amourus »
–
– Que nennus ! J’ai rencontrus une fillus, native de l’Indus. Fleur de Lotus. Un vocabulaire mono-syllabus, un QI de diplodocus mais des nenus comme des obus. J’en avais l’usus et même l’abusus. Un sacré tonus et une sacrée cote à l’Argus. Question sexus : un véritablus Airbus, rien d’un omnibus. J’étais sur Uranus, complétementus mordicus. Je lui offrais des crocus, des ficus, J’avais fait le blocus. Refus de la montrer aux potus : Altocumulus, Altostratus et Cumulonimbus alias Stradivarius, Lucullus et Nostradamus
– Que s’est -il passus ?
–
– J’avais omus Nimbostratus
–
– Le roi du cunnilingus ? Ne m’en dis pas plus
Un cirrus croisant un cumulus, se saluent en nuajus*
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’suis tout convulvus
– Ah, bon…Raconte les événements qui te sont advenus….
– Si tu savais ! J’ai voulu prendre dernièrement un airbus pour acheter quelques cactus et citrus pour la fête des altocumulus.
J’ai vu passer un autobus, un double comme à Londres. Au-dessus, il y avait plein de barbus, en bas, c’était bondé de chevelus. Alors, j’ai voulu prendre le suivant. Je me suis aperçu que je n’avais pas attendu au bon endroit , j’ai couru !
En montant, je me suis rendu compte que je n’avais pas acheté de billet. J’en étais tout confus…Le chauffeur, loin d’être bourru, m’a écouté puis a conclu que je pouvais tout de même prendre place. On s’est retrouvés trois fois bloqués dans des bouchons. Le soir allait tomber lorsque nous sommes arrivés et on nous a annoncé un retard absolu. Nous étions abattus…L’un des compagnons de voyage a proposé une série de jeux ambigus. Un seul a été retenu et personne ne s’est abstenu.
– C’était quoi, ce jeu ?
– Composer un texte en continu avec le plus de mots en « us », mais par ordre alphabétique. Enfin, le maximus..Tu veux entendre, il m’en reste des bribes. Accroche-toi, c’est parti !
« Si ce n’est pas de l’abus ! Nous avions tous accourus, malgré les retards accrus, vers l’aérobus où les enfants poussaient des cris aigus. Les commentaires des adultes, tels des apmhioxus avachis, étaient ambigus. Dans le hall des cultes sonnait l’angélus. Nous nous sommes alors aperçus que nous avions tous appartenu à la même formation artistique car nous nous sommes écrié en choeur : Millet ! Un autre tableau nous est apparu : celui de Vincent Van Gogh. Plus ardu, celui-là ! »
– Pas mal…..
– Ah, oui….écoute encore !
« Pour changer de sujet, un gus a parlé de sa voiture qui ne valait plus grand-chose au vu de l’argus, juste de quoi s’acheter quelques asparagus ! Un autre, tout aussi assidu des voitures, lui a conseillé de consulter la revue « autofocus ». Saisissant le sujet au vol, un photographe lui a battu froid. « Autofocus », c’est pour la photo. Dommage que le bibliobus ne se trouvait pas sur le parking ! Il aurait été le bienvenu avec son air biscornu. »
– Ça fait un peu littérature de minus…
« Toujours coincés dans ce blocus, nous comptions les bonus que nous pourrions réclamer à ces bossus de la circulation. Drôle d’expression, soupira une femme. On croirait entendre parler mes brus quand elles partent en bus acheter des cabus charnus , sur le campus, auprès des maraîchers chenus, aux nez camus, où ils font chorus ! »
– Sur cette longue tirade, je me dis que Carolus Magnus avait laissé quelques traces qui avaient sagement chu dans les mémoires ! Le récit devenait quelque peu chaotique, mais la bonne humeur semblait s’installer tout autant qu’une certaine cohésion du groupe, moi itou, ci-inclus ! Ah….
« Aucun de nous ne souhaitions être circonvenus et encore moins cocus. Bien que nous fussions quelque peu détenus, nous ne craignions aucun collapsus. Nous nous serions serré les coudes et aurions combattus… »
– Arrivés à ce moment de nos élucubrations, je conclus qu’il serait temps de faire une pause. Ce à quoi un des participants me répondit que nous avions conçu ce jeu et qu’il fallait le poursuivre. J’étais confondu.
– Dis-donc, je me rends compte que vous n’étiez pas dépourvus de propos dissolus…
– Message reçu. Je vois que mon circus te cours sur le plexus « scolaire » et que ça devient un peu crochu. Et comme tu n’es pas foutu écouter tout le contenu, j’abrège le corpus central, je vais directement à la chute !
« Une bande d’hurluberlus a déboulé, ils étaient hypertendus, à la limite de l’infarctus…Nous, de crainte de nous rompre les humérus, on a couru, on n’est pas passés inaperçus ! »
– Stoooooooop, il est temps d’arrêter ton laïus…La fin ? La chute ?
– Euh, Stradivarius a pris un papyrus et a percé le nimbus ! Rasibus, on est tombé comme des minus sur une terre où paissaient encore quelques zébus…
© Clémence.
Un cirrus croisant un cumulus, se saluent en nuajus*
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’ai rencontrus un altocumulus
– Quel est le problemus, à part qu’il a plus
– Justement il a plus et ce n’était pas la journus
– Developpus je ne comprend plus
– Altostratus etait présentus et il devait rencontrus altocumulus. Mais j’étais plus rapidus à cause du ventus donc il a plus quand même mais pas aussi fortus que prévus ! Jeanne et Pierre d’en bat sortus de leur mairus, ils venus de se marius donc marius pleuvus marius heurus sauf qu’avec moi il a plus moins. Du cus, je me cachus car Mamie Status n’est pas très éloignus et voudrus me sermonus. Du cus, je me perchus haut, pour ne pas qu’elle me trouvus. Reste Papus, qui lui se met de longus et tu sais que Cumulonimbus n’est pas jos le rigolus. Je suis mal dans ma pus.
– Ne t’inquiètus pu, je le connais ton papus c’est un amus à moi et tata Nimbostratus on va arrangus tus ça.
– D’accus mais pour m’avertus que tus est terminus, passus par le cousin Cirrocumulus qui me dirus que je pus rentrus. Il fus que je filus avant d’être rattrapus. A bientus Cumulus !
– Salus Cirrus ! Comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, je reviens de confessus, j’y ai passus deux heurus.
– Quelle horrus ! Deux heurus de confessus ? Mais qu’avais-tus à te reprochus ?
– Rien du tus. Dimanche matinus je suis allus à la messe. Une fois déclamé l’itus missa est, je suis allé trouvus notre curus.
– Qu’avais-tus à lui dirus ?
– Je voulais faire un voyageus dans le cielus du Vaticus. Profiter de ce voyageus pour rencontrus le papus, embrassus son anneau. Je demandus donc des conseillus à notre curus.
– Quel mal y a-t-il à vouloir embrassus l’anneau du papus ?
– Là n’est pas le problèmus. Avec notre vilainus manie à mettre des us partout dans notre langageus, j’ai demandus au curus des conseillus pour embrassus… l’annus papus !!!Le curus, très fâchus, m’a attrapus par la peau du cus et m’a tenu deux heurus dans le confessionus…
© Marginus
Un cirrus croisant un cumulus, se saluent en nuajus*
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’ai un mal de cranus
– Ah, bon ? pourqus ?
– J’ai fais la fêtus hierus et me suis saoulus
– Va faire un tourus sur la banquisus, ça va te faire du bienus
– Justement j’en reviens, je suis congélus d’où mon mal de cranus
– Pauvre Cirrus ! faut te coucher plus tôt ce soirus
-Je ne peux pas, je suis de gardus
– Ah, bon ? Pas de chancus !
– C’est à moi de faire pleuvoirus toute la nuitus. Et toi ? pourquoi brumus ?
– J’ai le moralus à 0 degrès celsus !
– Mais que se passus Cumulus ?
– J’ai besoin de vacancus, je suis crevus
– Va te reposer au soleillus !
– Je ne peux pas, s’il fait soleillus, le ciel est sans nuagus !
– Que vas-tu fairus ?
– Je vais changer d’airus et devenir un nuagus de lait dans une tassus de thé !
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’venus d’cassus mon stradivarius à neigus !
– Oh sapristus ! Celui que tu avais héritus de ton grand-pèrus ?
– Oui, le russe. Et en plus, j’ai chopé un p’tit virus aviairus.
– Holà ! J’te qitus, on m’attentus pour relayus Yasius sur l’Australius. A la revoyus.
– Alors bon cyclonus Stratus.
Voilus : à Parisus ciel grisus inspiratus.
– Salus Cirrus ! comment va tus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’suis enrhumus et j’ai mal aux sinus.
– Et en plus t’es tout palus ! Que passus ?
– J’ai crusse en une tornade russe.. Elle m’a bien eusse ! Sus aux antipodus qu’elle a crius. Elle a fait tournus mes floconnus jusqu’à c’qu’ils gèlus ! J ‘avais un tournicus ! Impossiblus de la stoppus ! J’ai vidus jusqu’à mes plus minus gouttus au dessuss de tous ces pauv’gus ! Quel délug..us ! J’ai plus d’jusse, j’suis tout minus, j’ressemble à Nimbus !
– T’es d’humus humidus !
Cumulus fondus en grêlus
– Et dépressus ! Faut changer d’aerus !
-Tout jus..te ! J’aspirus à m’hydratus, à arroser mes cactus et mes cupressus.. Je rêvus que le grand anticyclonus s’installus et que le ventus soufflus me poussus tranquillus jusqu’à Fréjus.
– La brisus m’effilus… bon ventus Cumulus !
– A plus Cirrus. Tchuss !
Magnificus idéus pour semaine maussadus avec cielus blancus et cumulus nimbus.
Pas le tempus d’crire plus.
Merci Pascal!
– Salus Cirrus ! comment vatus ?
– Un peu brumus, et tus ?
– Passablus, j’vienus tous jusse de recontrus Arthus.
– Boudius le Bertranus ! et qu’est c’qu’il t’a ditus ?
– Toujourus le mêmus chorus, le climatus et son excèssus’ de Celsius.
– Encorus !
– J’en ai pleurus toutes les gouttus de mon corpus, je suis vidus !
– Au dessus de l’Australus, on a vus !
– Désolus mais c’est trop durus à encaisssus, on va tous disparaitus !
– Il ne fautus pas prendrus Arthus au motus, mon pauvrus Cumulus !
– Tropus de Celsius et tout est sécus, plus de gouttus !
– Plus de gouttus ?
– Yus, Cirrus, et si plus de gouttus plus de nuajus, on est fouttus !
– Tu nous ferus pas une dépressionnus, Cumulus ?
– On l’a dans l’anus, Cirrus, c’est sûrus !
– Tu devrus t’aérus l’esprius, Cumulus … Ce soirus je t’emmènus dans une zonus pour que tu pusse t’éclatus !
– Pas envius !
– Vienus, je te disus, une soirus à l’Orajus, ca va t’éclairus les iduus !
Et dire qu’il n’y a pas un pète de nuage cet après-midi. Pas facile de s’inspirer. Bon dimanche ensoleillé ! 🙂