Notre cerveau a besoin de temps pour s’approprier l’histoire qui mûrit en nous

Je suis toujours surpris lorsqu’une personne me dit : « Je vais prendre une année sabbatique pour écrire enfin mon livre ! », ou « Je vais profiter de ma période de chômage pour m’y mettre ! »

Comment savoir d’avance combien de temps va demander l’écriture d’un ouvrage ?

Écrire un premier livre n’est pas un trajet chronométré.

Se lancer dans l’écriture d’un livre, c’est s’engager dans une aventure à forte variabilité de temps.
On ne sait pas où nos lignes vont nous mener et combien de temps elles vont nous prendre.

Ce futur livre, qui végète dans votre imagination,
combien de fois êtes-vous arrivé jusqu’à lui ?

Combien de fois vous êtes-vous raconté l’histoire que vous souhaitez raconter ?
Dans tous ses détails, ses lieux, ses situations, ses personnages ?
Jusqu’à sa fin ?

Pour beaucoup d’aspirants à l’écriture d’un livre, la grande préoccupation,
au-delà des idées et du style, c’est le temps.

Généralement, la genèse d’une livre demande du temps, de la réflexion,
un recul nécessaire avant de passer à l’action.

Pourquoi ?

Parce que ce temps de recul permet d’avoir une vision plus réaliste du projet.

Parce que notre cerveau a besoin de temps pour s’approprier l’histoire qui mûrit en nous.

Ce n’est qu’après « s’être raconté mentalement son histoire »
que l’on peut évaluer approximativement son temps d’écriture.

Avant d’évaluer le temps que vous prendra votre livre, envisagez tous les aspects de sa rédaction.
Prenez le temps, laissez votre esprit faire le tour de la question.

Comme vous le savez, la notion du temps est très subjective.
Un retard de 10 minutes est insupportable pour certains, une demi-heure est acceptable pour d’autres.
La notion d’année sabbatique, quant à elle, est très élastique…

Un petit truc sympa pour améliorer votre notion du temps.

Lancel réveil.Souvenez-vous, ce vieux réveil, chez vos grands-parents.
Son tic-tac qui rythmait les heures mais cessait si on oubliait de remonter
son mécanisme matin et soir.

En remontant leur réveil, vos grands-parents prenaient chaque jour
la notion du temps qui passait.

Faites comme eux. On trouve encore ce type de réveils dans les brocantes, pour presque rien.
Achetez-en un et ne le laissez jamais s’arrêter de tic-tacter

Info de dernière minute : Le Magazine Littéraire lance un concours 
(Thème : l’assassinat du Président Kennedy)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Répondez à ce calcul pour prouver que vous n'êtes pas un robot *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.