N’écrivez pas en couple

N'écrivez pas en couple

L’expérience m’a montré que de nombreuses personnes écrivent en couple.
L’un tient le stylo ou le clavier, l’autre lit par-dessus son épaule et corrige au fur et à mesure : ton idée n’est pas bonne, ta phrase est trop longue, trop courte, pas claire, ce mot n’est pas juste, ce n’est pas assez précis, pas vivant, susurre une petite voix.

Pour vous sentir libre et léger, écrivez en solo. Faites taire la clique de critiques que vous hébergez en votre for intérieur. Faites-vous confiance, ne doutez pas : écrivez !
Trop souvent, un « autre moi » trouve à redire et prend le dessus…


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11 réponses

  1. La Licorne dit :

    Le « deuxième » le plus pénible, celui qui nous freine le plus, ce n’est pas tant le partenaire de plume (conjoint, ami…etc), c’est celui qu’on a « en soi » et qui pendant qu’on écrit, vient parfois critiquer immédiatement ce qu’on vient de poser sur la feuille…
    C’est bien ça que tu voulais dire ?

    Faire taire le « petit juge intérieur » et laisser courir les mots…comme ils ont envie de courir, voilà le début de la sagesse…et de la productivité.

  2. Celine dit :

    J’écris seule,d’un jet, directement dans la zone commentaire.ca ne laisse pas le temps au critique intérieur d’intervenir.couic, court -circuité, non mais.

  3. luc devors dit :

    Ecrire en couple, sujet compliqué. Oui un premier jet « devrait » ou « doit » être personnel. Après une relecture par une tierce personne permet, outre les corrections d’orthographe et autres fautes de frappe, d’apporter un avis qui peut s’avérer salutaire.

    La facilité ou non de compréhension du relecteur, évaluateur est un bon indicateur à pousser à remanier un texte ou pas. Nous avons tous notre tempérament, et lorsqu’on est latin comme moi, on peut démarrer vite. Nos travers n’ont pas vocation à être trop exposés, donc bien écouter quand ils sont relevés.
    Nous vivons une époque où il faut mettre les formes pour ne pas subir une levée de boucliers. Alors oui, il est utile, voire salvateur, de prendre en compte les mises en garde du style « calme toi, argumente différemment, laisse plus de temps au lecteur avant de balancer tes vérités ».

    Le « relecteur-évaluateur-critique », sans fournir les 2 dernières des 4 mains à l’élaboration du texte, peut être avoir une influence parfois prépondérante sur l’orientation de l’écrit .

    Dans une vie antérieure où je participais à l’élaboration de textes en particulier dans le cadre des gestions de conflits, l’un de mes grands chefs me disait toujours « on ne lève l’ambiguïté qu’à son propre détriment ». Sans doute cette formule la tenait-il d’un diplomate de haute volée du style Talleyrand. Mais elle m’a marqué d’autant plus que nos textes n’étaient pas trop corrigés par le quai d’Orsay, pourtant dans ce ministère ils s’y entendent pour faire… Voilà que mon tempérament reprend le dessus et que je dérive! Il est temps que je me calme.

  4. FANNY DUMOND dit :

    Une ou deux fois, ma tendre moitié m’a proposé un scénario, mais c’est ma pomme qui a écrit. Mais, il s’intéresse à ma passion de l’écriture et il me demande, à chaque fois, le sujet et puis, ce qu’en a pensé Pascal. C’est quand même super d’être accompagnée dans mon petit dada. J’ai toujours aimé faire toute seule. Je pense qu’un peintre ne supporterait pas d’avoir quelqu’un derrière lui pour lui dire de mettre une touche de jaune par-ci, un arbre par-là…

  5. Eleonore Gottlieb dit :

    tout à fait , j’écris seule et ne lis qu’après écriture je peux corriger les fautes mais jamais le sens il m’appartient c’est mon rythme, ma respiration c’est MOI , sinon pourquoi écrire ?…

  6. Françoise - Gare du Nord dit :

    Écrire seul
    Contre écrire à deux. Si
    Romancier solitaire.
    Il ne peut y avoir
    Romancier solidaire. Ou l’inverse
    Et il faut forcément choisir

    Si vous souhaitez
    Entendre ma préférence
    Une seule réponse :
    Lire l’acrostiche

    PS. Dans la devise républicaine, sil me faut choisir je préfère la Liberté à la Fraternité

  7. Michel-Denis ROBERT dit :

    Je suis d’accord avec Pascal. L’écriture est une activité solo. Toute influence extérieure peut être un aiguillage qui pourrait faire perdre le fil conducteur de ce que l’on veut écrire.
    A partir d’une idée personnelle dont je suis convaincu, même si elle est saugrenue, je poursuis jusqu’au moment où une nouvelle idée vienne appuyer la première. En cas d’erreur, il est toujours possible de se corriger si besoin. C’est ainsi, je pense, que son style peut progresser. La conclusion laissant toujours la possibilité d’une ouverture pour le lecteur.
    Bonne journée à tous ceux qui écrivent et à ceux qui les lisent !

    • Françoise - Gare du Nord dit :

      Je suis d’accord avec vous Michel-Denis et Pascal. L’écriture en se conçoit que dans la solitude

      En même temps il existe des duos remarquables de la littéraires à 4 mains : Boileau-Narcejac, les frères Goncourt,

  8. 🐀 Souris verte dit :

    Le problème est que monsieur ne veut pas se mettre à l’informatique et devinez qui s’y colle ? Il me dicte des textes de mots et de trous. C’est quoi le mot qui en dit long ? C’est comme ça qu’à la fin je réalise qu’en fait son texte pour intéressant qu’il soit est complètement à côté du sujet ! Je publie malgré tout et, quand il lit le commentaire du sieur Pascal  » tu vois, lui, il m’a compris ! Et il repart content. But atteint pour l’un, pour l’ autre un moment de solitude 😉😁🐀

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