Mes 3 premiers « mais »
Comme le 1er mai tombe ce mercredi, jour où je publie généralement un article, je me suis dit que j’allais retrouver quelques-uns de mes » premiers « mais « …
Le premier est lorsque mon père, prisonniers de guerre pendant cinq ans chez les nazis, est revenu à la maison. Mais que vient faire cet inconnu chez nous ? Me suis-je dit.
Le deuxième » mais » est celui que j’ai prononcé lorsque je suis allé à l’école pour la première fois, j’avais plus de six ans. Mais pourquoi m’enferme-t-on chaque jour dans cette prison ?
Un troisième » mais » inoubliable.
J’avais fêté mes 20 ans la veille au soir. Le lendemain matin, j’étais incorporé dans l’armée et embarqué dans un paquebot affrété pour transporter des centaines de jeunes gens comme moi vers l’Algérie.
Selon la loi d’alors, nous étions mineurs. Nous n’avions pas la pleine capacité civile d’exercice et la responsabilité pénale. Mais bons pour la guerre…
Quand j’ai constaté sur place, que les pieds noirs et les magrébins détestaient les troufions venus de la métropole. Je me suis dit : Mais qu’est-ce qu’on vient faire dans cette guerre ?
Et vous ? Avez-vous quelques » premiers mais » marquants ?
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Belle Histoire que la vôtre Pascal Perrat,
Cadeau admiratif :
Coordination de conjonctions :
-Car, avion ou train peu importe le moyen pourvu que l’on soit transporté,
-Ni le mal de mer, ni le vertige ou le mal des transport en général ne m’empêchera de partir.
-Or le prix du pétrole est en chute libre en ce moment, alors pourquoi attendre ?
-Donc, je fais mes valises et bye bye Charlie, je suis Charlie !
-Et je n’oublie pas de faire une bise à ceux qui m’aiment, par mail ou SMS : SMAC
-Ou je reste ou je m’en vais, telle est la question !
-Mais dans quelle destination me rendre, ici, ou là ? plutôt mourir que de me rendre, c’est décidé, je reste !!!
Bravo et merci Jean-Louis
C’était un défilé syndical, celui du 1er mai 2002, quel souvenir !
Mes premiers mais sont arrivés
Ils sont là
Mais je ne sais pas depuis quand !
Certains sont savoureux
Surtout quand le met est fait maison.
Le met n’a pas besoin de raison
Quand il est présent
Nous sommes méticuleusement heureux.
Parfois le mais évince l’idée d’avant
Il l’efface carrément, l’hannile.
Alors quand je m’y met
J’y met un ET en lieu et place.
Le mais a beau dire: « Et toi, qui te permet »
Mais, que nini, ET, solide sur ses deux pieds ne bronche pas.
Mais, au fait, t’es arrivée quand dans ma vie ?
Mais….j’ne sais pas moi.
Bien à vous
JM
Mon premier « mais » a certainement eu lieu lors de disputes incessantes entre mes parents, je me suis dit « mais je ne fais pas partie de cette famille! « , mon deuxième « mais » a eu lieu à l’école quand on devait, chaque élève à tour de rôle passer devant une caméra et dire ce que l’on aimait dans la vie et que tous les garçons répondaient le foot et les filles la danse, quand est venu mon tour, j’ai répondu » j’aime les animaux et la lecture » et je me suis dit « mais je n’ai aucun point commun avec eux! »
Cette sensation de ne venir de nulle part…
Mais quand même… je vous souhaite un bon 1er mai !
Le « Paris Mai » de Claude Nougaro, inoubliable.
MAIS… MAIS… me fait penser spontanément à « Mais ma sœur je n’ose! »
Le leitmotiv d’une chanson paillarde que chantait ma mère avec malice.
Ça ne s’oublie pas…
Paroles de la chanson « La Sœur du couvent »
A la porte d’un couvent, (bis)
Il y avait un moine.
Ah ! Dit la sœur du couvent,
Qu’as-tu, moine ? Qu’as-tu, moine ?
Ah ! Dit la sœur du couvent,
Qu’as-tu, moine, à gueuler tant ?
Ma sœur, je voudrais rentrer, (bis)
Mais, ma sœur, je n’ose.
Ah ! dit la sœur du couvent,
Entre, moine ! Entre, moine !
Ah ! dit la sœur du couvent,
Entre, moine, et n’gueule pas tant !
…./….
La suite est réservée aux plus de 18 ans… Non Mais!
Merci pour ce partage de mais. Très touchant. Amitiés. Valérie
Mes Mais y en a plein, il y a aussi dans ma memoire Mémé ! Ma mémé au mois de mai est morte. J’avais 10 ans. J’ai dit « mais c’est pas possible. Elle ne m’a pas dut au revoir »
Mais pourquoi offre t’on, attendri, en ce jour de Mai, un bouquet de muguet aux anciens. Sachant que la plante est totalement toxique d’un bout à l’autre, espère t’on que l’ancêtre, toujours un peu radin pour la descendance, va se contacter une tisane fleurie et passer l’alarme au rouge…..Et dire que ce matin, j’ai déja reçu 2 bouquets….méfiance….D’où quand même l’intérêt du virtuel! 😉
Non, vraiment, les premiers mais ne m’ont jamais marqué. Moi, ce serait plutôt les derniers mais qu’on s’est appliqué à marquer toute ma vie, comme si le temps avait le temps de s’y arrêter, d’ouvrir son capot et y allumer des bougies pour la faire carburer un peu plus vite. À quoi bon ? Laissons les bons temps rouler, comme on dit du côté de la Louisiane, et marquons chaque premier du moi qui compte vraiment : Maintenant.
Comme je n’avais rien à dire, une petite pensée heureuse pour Sylvianne et toi, sans muguet. 🙂
Pas de muguet mais tes pensées me font plaisirs
Il pleut sur le muguet !