Lenteur ou rapidité ?

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HISTOIRE CHARGÉE D’ENSEIGNEMENT (6)

Si vous avez plus ou moins 20 ans : écrivez au pas
Si avec avez plus ou moins 40 ans : écrivez au trot
Si vous avez 60 ans et plus : écrivez au galop

Un artiste était célèbre dans le monde entier pour sa virtuosité extraordinaire. Il était capable d’esquisser en un éclair n’importe quel animal.
Un nabab, propriétaire de nombreux haras, lui demanda de lui dessiner un cheval. Un destrier comme lui seul était capable de créer et magnifié. Son prix serait le sien.
L’artiste accepta à condition que ce richissime demandeur lui accorde un délai de cinq ans et mette à sa disposition une maison et une dizaine de serviteurs.Il lui donna son consentement.



Cinq ans s’écoulèrent, le dessin n’était toujours pas commencé, le nabab commençait à s’impatienter.
L’artiste souhaita cinq années supplémentaires et le nabab les lui accorda.
Quand la dixième année fut sur le point de s’achever, l’artiste prit un fusain, l’affuta soigneusement et, en un éclair, il esquissa un cheval en quelques traits.
Le plus magnifique des destriers qu’on n’eût jamais vu.


ÉCRIRE : lenteur ou de la rapidité ?

Si vous avez plus ou moins 20 ans : écrivez au pas
Si avec avez plus ou moins 40 ans : écrivez au trot
Si vous avez 60 ans et plus : écrivez au galop

Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com

5 réponses

  1. La renommée de l’artiste lui avait fait parcourir mille contrées, et ce, beaucoup, au détriment d’une vie personnelle.

    Sa fortune n’étant plus à faire, et comme il lui fallait malgré tout fixer un prix, il demanda au Nabab de lui accorder un délai de cinq ans et de mettre à sa disposition une maison avec une dizaine de serviteurs.

    Durant cette première longue pause, il tomba amoureux de la fille du Nabab. La naissance de son premier enfant fut pour lui un choc et une révélation. Plus vite que l’éclair, son crayon en capta le premier regard et le premier sourire. Désormais, il venait de franchir les limites de son art qui se bornait, jusque-là, au domaine animalier.

    Son épouse lui donna deux autres enfants et les joies de l’amour et de la paternité l’occupèrent assez pour qu’il ne voie pas le temps passer. Qui plus est, sa nouvelle passion pour saisir, plus vite, et mieux qu’un appareil photo les expressions d’un visage, le convoquait à répondre à de nouveaux défis.

    Cinq ans pourtant venaient de s’écouler, le dessin n’était toujours pas fait, et le Nabab commençait à s’impatienter. Cependant l’artiste demandait à avoir cinq ans de plus. Il expliqua que les Muses inspiratrices sont capricieuses et ne se pliaient jamais, en temps et en heures, aux exigences d’une commande. Leur nouveau dada était de chevaucher des contrées artistiques qui allaient au-delà de l’expression animalière.

    Le Nabab accepta, car il savait que ce n’est pas à en faisant sonner ces éperons que l’on fait avancer les choses. C’est ainsi qu’il avait pu mener ses chevaux de compétition à la victoire.

    Quand la dixième année fut sur le point de s’achever, l’artiste prit un fusain, l’affuta soigneusement et, en un éclair, esquissa le plus magnifique des destriers qu’on n’eût jamais vu.

  2. Michel-Denis ROBERT dit :

    Hâte-toi lentement.
    ERASME

  3. Jean-Michel Brylinski dit :

    Si le Nabab a accepté ce marché, c’est qu’il en avait les moyens financiers mais, surtout, qu’il avait la force mentale d’attendre pour obtenir le dessin du « plus magnifique d’un destrier qu’on n’eût jamais vu ».
    L’art n’a pas de prix.

  4. Mireille FLEURIET dit :

    Cet artiste était célèbre dans le monde entier pour sa virtuosité extraordinaire. Il était capable d’esquisser en un éclair n’importe quel animal.
    Le nabab était riche, mais il n’avait pas grand-chose dans la cervelle. Sachant cela (que l’artiste était un virtuose dans sa partie). Il n’aurait jamais dû accepter ce marché. Puisque que l’artiste après avoir profité de l’argent du nabab pendant 10 ans a fait le dessin en un éclair… Morale de l’histoire : l’on peut être riche et pas futé… j’ai plus de 60 ans je l’ai écrit au galop😏

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