L’écriture sur la toile n’est pas une nouvelle façon d’écrire
Dernièrement, lors d’un coaching de 2 jours, j’ai reçu un « parizzien » comme on dit ici, pour un accompagnement littéraire.
Qu’elle ne fut pas ma surprise quand il m’annonça qu’il n’écrivait que pour publier sur Internet !
Qu’il souhaitait rencontrer un mentor pour être sûr d’acquérir les règles spécifiques à ce genre d’écriture hypertextuelle.
Il m’a fallu presque une demi-journée pour lui faire admettre que contrairement à ce qu’affirment certains « spécialistes » l’écriture sur Internet n’est pas une nouvelle façon d’écrire, mais plus justement une nouvelle manière de présenter son texte.
Cela, en tenant compte, primo, des possibilités offertes par les hyperliens, le son, la vidéo et les images.
Secondo, des contraintes d’espace de l’écran et des comportements des lecteurs qui préfèrent lire des chapitres courts.
Notez que pour une lecture à l’écran, il est conseillé de réduire son contenu de 50 % de l’impression papier.
On se contente généralement d’une syntaxe sobre : sujet, verbe, complément, et bien sûr de phrases courtes.
Dix à douze mots par phrase, dans l’idéal.
Si les mots de ces phrases sont courts ( 2 à 3 syllabes) c’est mieux.
Et si ces mots sont compréhensibles par tout le monde, c’est parfait.
À part ça, rien de neuf depuis Gutenberg. Sauf le papier supplanté par l’écran.
Au fait ! Un ami m’a dit l’autre jour : Arrange-toi toujours pour que les liens qui dirigent hors de ton texte vers d’autres sites,
s’ouvrent dans la même fenêtre. Ainsi, la fonction de retour en arrière ramènera les internautes vers ton texte.
Pas bête !
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Bonjour,
Continuer un lien dans la même fenêtre : pas tout à fait d’accord. Je pense qu’il vaut mieux une nouvelle fenêtre, c’est ainsi plus facile de revenir sur votre site, plutôt que de taper 10 fois sur la flèche de retour arrière.
Il me semble que l’écriture pour page web est soumise à des contraintes qui rappellent un petit peu celles des pages publicitaires pour la télé ou pour le cinema. Il est peut-être utile de se dire aussi que l’écriture que l’on nomme traditionnelle fut il y a longtemps du tout nouveau (révolutionnaire en plusieurs vagues) ; sans oublier que la nouvelle technologie nous permet de bien conserver la traditionnelle avec la version e-book.
Merci pour cette bonne discussion.
George Kassabgi
Même s’il est vrai que nous écrivons tous avec le secret espoir d’être lu et donc édité, faut-il vraiment penser le support avant d’écrire les textes ?
Ceci dit, depuis quelques temps, nous partageons vos aventures de coaching. Loin des problématiques intellectualisées. De vraies préoccupations éprouvées par des vrais gens. C’est un grand plaisir, merci.
Pas d’accord, tu ne retiens jamais tes lecteurs en les bloquant chez toi… Stratégie à deux balles…
Sinon, très bon sujet… Juste ajouter au parizzien que d’être soi est un « plus »…
« Stratégie à deux balles… « urbanbike a sûrement raison, il a une bien meilleure expérience de l’Internet que moi.
Je vous conseille d’ailleurs d’aller faire un tour sur son site http://urbanbike.com/
Ouvrir un lien sur la même fenêtre peut faire débat.
Lorsque vous êtes sur une page de votre hyper-livre et que vous vous débranchez sur un lien, comme une parenthèse, il est plus simple de fermer une nouvelle fenêtre dans laquelle vous vous êtes parfois promené un peu trop loin plutôt que de rechercher l’endroit où vous étiez par la fonction de retour arrière (analyse d’informaticien)
Quelques fois il est même intéressant de pouvoir jongler entre les deux pour passer du texte à une illustration.
A méditer 🙂
Comment dire, cela me laisse triste… encore un peu plus.