Formidiablement créatif

Un charivari dans mon esprit

On m’interroge souvent : Comment faites-vous pour trouver tant d’idées ?
Je n’ai aucun mérite, car dans mon cerveau, c’est comme dans cette vidéo humoristique. Quand j’entends des mots prononcés par des personnes ou ma petite voix intérieure, je les interprète autrement.
Mon cerveau de dyslexique les déforme automatiquement, et les fait discourir différemment.


Je suis né comme ça, les mots font un charivari dans mon esprit, un concert dans lequel se mélangent des sons discordants. Les phrases me parviennent bariolées et enivrent mon imagination.
Cela m’a énormément handicapé pour apprendre à lire, écrire, calculer.
Mais c’est en exploitant ce désavantage que j’ai créé le concept Éveilleur d’idées ® de nombreux stages de formation, des noms de marques, de services, de produits, d’entreprises, etc.

A contrario, j’ai connu de nombreux malentendus professionnels et privés en déformant involontairement de nombreux patronymes.

Regardez cette  » dystrayante  » vidéo, elle vous éclairera mieux que mes mots (mémo, mais mo, mes mots et mes bas, mémé mot )😉

Source : Marc Tourneboeuf. Comédien, auteur, metteur en scène, Cyrano du meilleur auteur 2022 et le prix Avignon OFF 2022 du meilleur Espoir.

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8 réponses

  1. Françoise - Gare du Nord dit :

    Fin de l’histoire

    Durant ces années j’ai pu cueillir ces fleurs pour décorer notre table. Si tu n’avais pas été comme tu l’es, nous n’aurions jamais eu cette beauté qui a égayé notre maison 

  2. Françoise - Gare du Nord dit :

    Merci Pascal pour cette vidéo drôlissime

    Un problème, une difficulté un handicap peuvent se révéler productifs de véritables merveilles

    Cela me fait penser à l’histoire du porteur d’eau qui possédait deux grosses cruches, dont l’une était fêlée, tandis que l’autre parfaite et livrait toujours une pleine portion d’eau.
    Cela dura des années où le Porteur livrait une cruche pleine et l’autre à moitié pleine
    La pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection et du fait qu’elle ne pouvait accomplir que la moitié de son travail

    Un jour, près du ruisseau, elle s’adressa au Porteur d’eau : « J’ai honte, et à cause de cette fêlure qui laisse fuir l’eau tout au long du chemin »

    Le Porteur lui répondit : « As-tu remarqué qu’il y avait des fleurs seulement que de ton côté du sentier, et non sur le côté de l’autre cruche? 
    C’est que j’ai toujours été conscient de ta fêlure, et j’ai planté des semences de jolies fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées. »

  3. Marie Remande dit :

    magne y figue Pascal et raie jouissante la vidéo, oups, trop tard le jeu de mot a glissé tout seul, ah ah! rigolo de se mettre ds les jeux de mots et détournement des sons/sens 🙂
    Mère si Pascal! ou plutôt Père (de la créativité) si 🙂
    Pascal vous êtes le grand Persil qui assaisonne nos imaginations !!

  4. Avoires dit :

    J’adore !

  5. Nouchka dit :

    Très très intéressant Pascal, merci de ce partage qui illustre parfaitement la « problématique »

  6. Jean Marc Durand dit :

    Pascal père a! Il habitait à Cucul sous Riverte, foie de Marque de jean, sorti du rang!

    PS: Comme disait mon chien, du mâtin, komm ça, ça bouscule!

  7. 🐀 Souris verte dit :

    Hou la la ! Ça va un peu vite pour la petite tête matinale ! On leur apprend à parler trop vite aux comédiens maintenant ! Ça tourneboule et ce n’est pas de la pétanque ! 🐀

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