Exercice inédit d’écriture créative 259

court-vetue

 

Ecrivez une nouvelle
légère et court vêtue.

Bonne imagination

23 réponses

  1. Delphine B dit :

    Ca y est !
    Je l’ai écrite sur le bord de la piscine .
    C’est un endroit très agréable finalement pour écrire . Surtout avec ce temps , idéal !
    Je recommencerai .
    Je précise que Je n’avais pas mangé depuis la veille , j’étais donc bien légère .
    Je dis ça parce que c’est important pour moi de respecter les consignes A LA LETTRE.

    Merci Pascal pour cet exercice vraiment .

  2. Clémence dit :

    Et depuis, Léa Ricaud se cultive en Chine !

  3. Françoise - Gare du Nord dit :

    Il naquit à l’orée d’un petit village du Yorkshire écorché par les vents glacés en hiver, pluvieux en été, sous l’ère espiègle et réjouissante de la reine Victoria, fils unique et tardif de l’humble et austère foyer du pasteur presbytérien Mac Aron et de son épouse, la rigide et frigide Henrietta, tous deux ……….

    Dieu ! Qu’il était verbeux, pompeux, prétentieux, sentencieux. Pour tout dire ennuyeux
    Pour ne pas risquer de finir oublié avant d’avoir été connu, il lui fallut impérativement procéder à des coupes sombres :
    -retirer l’avant-propos
    -enlever la préface
    -ôter le préambule,
    -effacer l’introduction
    -faire abstraction de l’avertissement de l’auteur,
    -supprimer le prologue,
    -couper les notes du traducteur,
    -se séparer de l’épilogue.
    -oublier les remerciements
    -et enfin se passer de la bibliographie

    Sans oublier 2 non 3 petites choses sans importance
    Depuis, « Elle » se promène légère et court vêtue de tables de dédicace en étagères de bibliothèques, de vitrines de librairies en linaires de supermarchés, d’émissions de télévision en remises de prix littéraires

    Voici l’histoire de « Léo de Hurlevent » (roman de 633 pages) devenu « Léa Ricaud » (nouvelle de 47 pages) par la grâce des ciseaux du bon docteur Franz Genre

  4. Gerson GOIRAND Suzanne dit :

    Je vous connais par Janine Père Gerson… Ma belle-sœur.
    Je serai enchantée de recevoir les informations et stimulations de votre blog.
    Bien à vous. S G G

  5. Annick BORELLO dit :

    Ecrivez une nouvelle
    légère et court vêtue.
    Belle, insouciante de son image, elle allait légère et court vêtue,
    A peine sortie de l’enfance, sans complexe, n’avait qu’une hâte, enfiler son tutu.

    C’était un jour exceptionnel, inespéré, celui de son premier gala comme petit rat
    Aussi, s’empressait-elle à courir, presque voler pour gagner l’opéra.

    Elle se dit qu’elle pourrait réviser son ballet dès maintenant
    Et se mit à danser, après tout pourquoi ne pas se laisser porter par le vent ?

    Se moquant qu’elle était encore dans la rue
    Bravant les regards et les étonnements soutenus.

    Oubliant sa jupette dévoilant des gambettes fuselées
    S’élança encore et encore, faisant fi de la foule étonnée.

    De grands jetés en sauts de biche, s’arrêta net et fit un entrechat
    Quelle idée ! Un jour de marché c’était sans compter les camelots et tout leur tralala.

    Malheur lui en prit, notre jolie ballerine a glissé sur un morceau de fruit pourri,
    S’est retrouvée parterre les jambes en l’air, ahurie et n’ayant rien compris.

    Adieu, ballet, opéra et tutus, à trop vouloir s’empresser de danser
    A perdu, son honneur et le ballet enchanté.

    Elle a été l’attraction du marché et ses larmes a ravalées.
    A trop vouloir gagner on récolte les fesses dans le panier.

    Petite ballerine, rien ne compte, ni le temps ni la peine,
    Relève toi-même si ton cœur saigne.

  6. Françoise dit :

    égère et court vêtue
    elle allait à petits pas
    elle n’était pas assez stupide
    pour faire la course
    comme le lièvre et la tortue
    car rien ne sert de courir
    il faut partir à temps
    et du temps elle en avait
    elle croisa un renard avec un fromage dans la gueule
    elle entendit un corbeau dans un arbre croasser
    furieux il semblait
    elle vit sept petits nains marcher à la queue leu-leu
    elle s’assit à l’ombre d’un grand chêne
    sur sa plus haute branche un rossignol chantait
    un homme au nez busqué, se penchant vers elle
    lui dit : cachez ses jambes que je ne saurais voir
    bien que dévot, je n’en suis pas moins homme
    n’avez-vous pas vu mon veau lui demanda-t-il
    non j’ai seulement aperçu un âne et son chien
    écoutez ! n’entendez-vous pas cet homme qui crie
    on m’a volé mon or, on m’a volé ma cassette
    non mais j’ai entendu un hibou ululer
    alors qu’un aigle volait dans le ciel
    allez-vous à mâtines ?
    Oui j’y vais réciter psaumes et fables
    dont celle de l’aigle et l’escarbot
    je vous accompagne
    il faut que je me confesse
    agenouillez-vous ma fille
    et c’est ainsi qu’elle repartit allégée de ses péchés
    un peu marrie qu’il ne l’ait pas invitée à l’accompagner
    elle s’en fut acheter un pot au lait
    déjà dans sa tête elle en employait l’argent
    mais elle rencontra un drôle de pierrot
    imprudente elle le suivit
    on la vit quelque temps plus tard
    grosse de ses œuvres
    habillée d’amples vêtements
    aller à petits pas.

  7. Miclaire dit :

    Ecrivez une nouvelle légère et court vêtue. Bonne imagination
    Je virevoltais maintenant depuis de longues minutes, légère comme une plume d’oie blanche et douce en été, comme un flocon de neige bercé par le vent frais d’hiver et déjà, je ressentais un froid intense. Mais comme c’était beau, merveilleux, féérique ! Tout était lumineux, blanc, clair, frais.
    A présent, je me revoyais en voyage à Londres, avec mon mari, nous parcourions la capitale anglaise par une belle journée d’automne, avant d’aller assister à notre match de rugby, organisé dans le cadre de la coupe du monde en 2015.
    Quelques instants plus tard, je me voyais à cette fois en Island, au bord du cratère d’un immense volcan, au milieu des fumeroles, marchant sur des laves chaudes.
    Ah mais que ce froid était désagréable !
    Oh, mais c’était extraordinaire ! je me voyais ensuite en train de parler à mon mari, qui arrivait avec 2 verres de jus de mangue, face à un superbe coucher de soleil au bord du Pacifique, sur l’île polynésienne de Huahine « Mon chéri, tu es adorable, comme je suis bien ici « .
    Mais pourquoi ce froid toujours présent et si désagréable ?
    Je volais toujours, de plus en plus rapidement. Pourquoi donc tout s’accélérait-il comme ça ?
    Je rigolais en nous voyant mon amie et moi, en train de découvrir nos toilettes de brousse au milieu de nulle part, dans le delta de l’Okawango. Cette année là, nous avions accompagné nos amis à l’occasion de leur voyage de noces en Afrique Australe.
    Etais-je en train de remonter le temps ? Pourquoi ? Je n’arrivais pas à me souvenir.
    Le froid se faisait de plus en plus intense et piquant, comme le rythme s’accélérait
    Je volais, je virevoltais toujours, dans tous les sens.
    En me retournant sur le ventre, je me vis à Auckland. Ce jour-là, un double arc en ciel illuminait le ciel gris néo zélandais. La France rencontrait l’Angleterre en quart de finale de la coupe du monde de rugby. Nous étions maquillés en bleu, blanc, rouge, moi affublée d’une perruque d’un bleu charrette et nous étions bien emmitouflés, car c’était seulement le début du printemps.
    Comme j’aurais aimé être mieux habillée, là tout de suite aussi. J’étais de plus en plus gelée.
    Il faut dire que je n’avais pas eu le temps de me préparer. Tout était allé très vite. Un ange était venu souffler à mon oreille, me réveiller en pleine nuit. J’étais en nuisette, une tenue légère, confortablement installée à dormir contre mon mari chéri. L’ange m’avait invitée à venir tenter l’aventure de côtoyer la mort. Un voyage expérimental de plus. Je n’avais pas hésité un seul instant, moi qui avait déjà de nombreuses heures de vol inscrites à mon carnet de voyage. J’avais dit « oui », sans en mesurer toutes les conséquences. Toujours cette impulsivité maladive que je regrettais parfois !
    Le rythme du voyage était en train de ralentir tout doucement, mon rythme cardiaque redevenait peu à peu normal. Tiens, je n’avais pas encore ressenti son emballement jusqu’à maintenant… Et toujours cette lumière vive, blanche, cette douceur et ce bonheur de vivre, qui me ramenait peu à peu dans la chaleur de la réalité, de mon lit douillet. Mon cœur battait maintenant régulièrement. Etait-ce un rêve ? Mon corps allait-il se souvenir de ces moments-là à mon réveil ?
    Moi parcourant le monde en nuisette légère, en plein milieu de la nuit…

  8. Clémence dit :

    Légère et court vêtue…

    C’était presque l’été. Il faisait particulièrement chaud. Elle se contenta d’un ensemble en lin, couleur paille.
    Sa journée s’annonçait belle et fructueuse. Une conférence sur un thème qui lui tenait particulièrement à cœur.

    Elle fit plus ample connaissance avec le conférencier à la pause de l’après-midi. Il lui offrit le livre qu’il venait de terminer. Un titre fort: « Le verbe contre la barbarie. Apprendre à nos enfants à vivre ensemble ». Elle le remercia chaleureusement.

    La journée se terminait dans un joyeux brouhaha. Elle salua ses collègues et partit en direction de la gare.
    Comme chaque fois qu’elle y entrait, elle eut une pensée pour Clara Haskil.
    Elle regarda sa montre. Elle n’aurait pas à courir. Elle se sentait le cœur léger et fredonnait silencieusement l’andante du vingt-et-unième concerto pour piano de Mozart.

    Elle arriva sur le quai. Bondé, ondulant au gré des rires et des couleurs estivales.
    Une voix métallique annonça le retard du train et les excuses de la Société des Chemins de Fer.

    Dans un bruit de ferraille, un vieux train poussif fit enfin son entrée.

    Elle repéra le logo des premières. Elle n’eut guère le choix de sa place. Il n’en restait qu’une seule sur laquelle elle s’écrasa car le train hoquetait déjà son départ.

    Elle fut happée par l’exubérance de l’ambiance. Un groupe de jeunes filles blondes et bronzées, riant aux éclats, passant de mains en mains leurs téléphones portables, et commentant à renfort d’exclamations et de mimiques enamourées.
    Elle reconnut très vite cette langue, pareille à de petits galets blancs roulant sur l’herbe fraîche bordant les lacs glacés.

    Elle les regarda.
    – Sweden ?
    – Yes.

    Son regard glissa vers les sièges de l’autre côté. Dans un coin, elle la vit. Elle était jeune aussi.
    Un regard doré, bordés de longs cils noirs. Des traits parfaits. Une peau mate sans défaut.
    C’est tout ce qu’elle vit d’elle. Sa chevelure et son corps étaient enveloppés dans une longue tenue grise.

    Ce fut comme un instantané. Les deux regards se croisèrent. Impassibles.

    Elle l’appela secrètement Leila et l’interpella silencieusement.

    « Quelles sont tes pensées les plus secrètes ?
    Voudrais-tu être comme ces jeunes filles ? Libres de leurs rires, légères et court vêtues ?
    Ou les condamnes-tu de s’exposer ainsi, sans réserve aucune ?
    Voudrais-tu, comme elles, partit au loin, découvrir le monde, la vie et ses trésors ? »

    Son regard est resté impassible. Son corps immobile.

    Premier arrêt de train.
    Les jeunes filles sont descendues en riant, sans le moindre signe d’au revoir.
    La jeune fille en gris les a suivies du regard. Impassible.

    Deuxième arrêt.
    La jeune fille en gris est descendue. Le regard avait perdu ses paillettes.
    Sur le quai, elle la vit resserrer sa longue tenue autour d’elle et partir à petit pas.

    Elle demeura seule dans le compartiment. Elle continua son dialogue imaginaire, certaine de ne jamais recevoir de réponse.

    Troisième arrêt.
    Le soleil déclinait langoureusement dans un ciel bleu profond, s’attardant sur ses épaules nues….

    © Clémence

  9. Beryl Dey Hemm dit :

    Elle était nouvelle. Et on lui avait précisé : légère et court vêtue.
    Elle choisit donc pour toute enveloppe ce qu’elle pouvait trouver de plus évanescent, une robe de fine dentelle qui lui arrivait à mi-cuisses et s’ouvrait en large décolleté garni de coquets petits fronces. Chaussée d’escarpins de peau souple, elle avait les jambes nues. Ses cheveux au vent tombaient librement en boucles sur ses épaules.
    Son apparition dans la salle provoqua le silence, qui s’appesantit quelques longues secondes. Puis des cercles intéressés tentèrent une approche. Elle riait, se défendant gentiment de promiscuités trop appuyées. Mais les frôlements se firent frottements, les touchers devinrent pincements, les tâtonnements se muèrent en empoignades, les coquetteries verbales finirent allusions et provoquèrent des rires gras. Elle se sut entourée de carnassiers prêts à mordre dans la viande fraîche et se rêva chaperon rouge au milieu des loups. Déjà des dents trop blanches déchiraient ses dentelles, des griffes manucurées entrouvraient son décolleté, des bras en smoking l’enserraient dans leurs tentacules. Elle se vit nue et ouvrit la bouche toute grande pour hurler. Une langue gluante se précipita à l’intérieur.
    Alors elle ferma les yeux.
    Par chance un oiseau de paradis passait par là et lui offrit une des plus belles plumes de sa queue multicolore. Elle le remercia d’un baiser aérien et en couvrit sa nudité. Alors les rires gras cessèrent et elle se mit à danser en rythme avec l’oiseau qui évoluait autour d’elle. Le cercle des admirateurs se reforma mais à distance cette fois. Et elle ne cessa sa danse hypnotique que quand le sommeil les eut tous engloutis.
    Elle était nouvelle. Et elle ne savait pas pourquoi on lui avait précisé : légère et court vêtue.

  10. Fanny dit :

    Grain de sable dans l’univers,
    Pin-up de la galaxie,
    Elle était belle notre Terre.
    Dans la fange de ses marais putrides,
    Se vautre l’hydre infâme.
    Un astéroïde détruira la Vie.
    Pauvres de nous !
    La fin du monde est là
    Sous nos yeux incrédules.

    « Il pleure dans mon cœur,
    Comme il pleut sur la terre.
    Il pleure avec raison
    Dans mon cœur qui s’écœure.
    C’est bien la pire peine
    De ne savoir pourquoi. »

    Poème de Verlaine détourné pour la circonstance.Fanny

  11. Durand Jean Marc dit :

    Ce soit là, je me suis couché tôt avec un livre.J’avais besoin et de récupérer et de me préparer à un déplacement, le lendemain matin. J’ai bien dormi et je ne peux m’en vouloir. A un moment, un cauchemar m’a réveillé.Je me défendais contre quelque chose et je me suis senti balancer un grand coup de poing sur mon oreiller. Je ne passe pas mes journées à transposer les signes invisibles en bibles prémonitoires.Mais là,la violence de ce cauchemar m’avait interpellé. Malgré tout, j’ai écrit,j’ai petit déjeuné, je suis monté dans mon véhicule écologiquement imparfait et j’ai roulé.

    A 100 kms de mon point de départ, je ne savais encore rien des événements de la veille….jusqu’à un certain message radio…

    Et ce matin, en feuilletant le site de Pascal,il me semble m’apercevoir que certains abonnés se seraient peut être bien trompé de combat!

     » La souffrance se devait de rester minime contre la dureté du diagnostic »

  12. Perrat Pascal dit :

    Ce blog n’est pas un lieu où entamer une polémique sur le fond ou la forme d’un écrit.
    Vous aimez un texte, faites-le savoir, vous favoriserez l’épanouissement de la personne qui l’a écrit.
    Bannissez les critiques, elles sont rarement positives.
    Donnez plutôt des conseils éclairés, aidez les personnes à progresser et à s’enrichir grâces à vos remarques et recommandations.
    Si vous venez sur ce blog c’est parce que vous êtes passionnés (es) par l’écriture, alors soyez passionnants.

    Mes remarques concernent les écrits des abonnés, non les miens. Vous pouvez me critiquer à votre aise, je suis un auteur endurci.
    Amicalement

  13. Henriette Delascazes dit :

    Légères et courts vêtues les danseuses attendaient que frappent les trois coups. C’était la première et toute la troupe, vivait le trac au ventre cet instant-là, ce devrait être l’apothéose de semaines de répétitions harassantes.
    Le match suivait son cours sous les ovations des supporters ou les mépris de ceux de l’équipe adverse. Chacun son camp.
    La fête continuait et des jeunes dansaient et s’amusaient finissant ainsi la semaine de travail.
    D’autres aussi étaient là à prendre un verre ou dîner simplement entre amis, en famille ou en tête à tête.
    Certains mêmes ne faisaient que passer, rejoignant leur havre de paix, leur maison.
    Tous étaient joyeux, sereins, certains étaient tristes plongés dans quelques problèmes.
    Mais aucun ne se doutait que l’horreur était là, que la mort rôdait, qu’elle allait surgir de manière si inattendue.
    Puis soudain, comme un éclair, alors que personne n’y pensait, personne ne s’y attendait, le bruit des mitraillettes, les boums des explosifs vinrent en surimpression à toute cette euphorie, ce calme, transforma les chagrins ou les tracs en stupéfaction, en affolements.
    L’horreur était là, une nouvelle fois.
    Aucun mot n’existe pour parler de ce cauchemar, de cette tragédie qui se joue sur la planète. De cette guerre sournoise qui tue nos enfants.
    Pendant ce temps, nous regardions à la télévision un thriller stupide, puis nous sommes allés nous coucher, tranquillement, critiquant la pauvreté des programmes télévisés, la violence des films offerts à nos jeunes (Hunger game, Le labyrinte… etc… la liste est trop longue et désespérante.) ne leur proposant qu’un futur dévasté sans joie d’où le rêve est exclu. Je voudrais que soient boycottés tous ces films de désespérance dont ils se délectent, ayant eu une piqûre de désespoir dès leur premier âge.
    Puis ce matin, lorsque nous avons allumé la télévision, l’horreur est entrée chez nous.
    L’angoisse aussi. Nos enfants faisaient peut-être partie du carnage !
    Puis le Ouf ! lorsque la messagerie annonça : « Ne t’inquiète pas, nous étions à la maison, tout va bien. »
    De l’autre côté de la méditerranée, une autre maman vivait les mêmes angoisses, attendait le même message. Et poussa, elle aussi, dans une autre langue, le même ouf de soulagement.
    L’une et l’autre savions que nos petits étaient là en bonne santé.
    L’une et l’autre savions, que leur vie calme et tranquille de travailleurs « parisiens » était sous la menace perpétuelle de ces « fous d’un dieu » Lui, qui ne demandait rien.
    Mais désormais, nos peurs s’étalent, car nous sommes désespérément convaincus que partout, nous sommes en sursis. Mon cœur est lourd, il saigne, il pleure, pour toutes ses mères, ses pères qui pleurent, ses femmes, ou ses hommes qui vivent dans un même cauchemar.
    C’est un message de paix que je voudrais adresser aujourd’hui.
    Bon week-end malgré tout, si votre cœur a envie de légèreté.
    Henriette

  14. ourcqs dit :

    Ecrivez une nouvelle légère et court vêtue.

    Ma nouvelle est groggie.
    Alourdie de douleur, de chagrin, complètement assommée,
    drapée dans son long manteau noir d’émotions, de mots terribles,
    elle se questionne, se révolte, et ne peut s’écrire.

  15. Nadine de Bernardy dit :

    Nouvelle légère et court vêtue pour éviter de trop penser

    J’ai repéré en vitrine ce ravissant maillot de bain dont je n’ai absolument pas besoin : original,des couleurs sublimes.
    Je rentre,je suis la seule cliente.Une vendeuse,jeune, très élégante viens vers moi;
     » Bonjour madame,puis-je vous aider?
    – je voudrais voir ce deux pièces à fleurs qui est dans la vitrine s’il vous plait,taille 46
    – je vais voir si je l’ai dans cette taille
    Elle revient avec le maillot
    – je n’ai plus que du 44 mais vous verrez ,c’est extensible ».
    Je me déshabille dans une cabine ,me tortille pour enfiler le bas,case de justesse ma poitrine dans le haut bien décolleté.Ma foi pas si mal que ça.Et avec le bronzage,ce sera parfait.
     » Puis-je entrer voir ce que ça donne?
    Je lui ouvre le rideau
    – très bien,il est fait pour vous,le 46 aurait été trop grand ».

    Je m’ennuyais un peu dans le magasin quand j’ai vu entrer une dame.J’ai pour habitude de ranger les clientes par taille .Celle-là, c’était un bon 46.
    Assez mal attifée,pas maquillée.Mais, bon.
     » Bonjour madame ,puis-je vous aider?
    – Je voudrais voir ce deux-pièces à fleurs qui est dans la vitrine s’il vous plait,taille 46

    Bingo!j’ai vraiment le compas dans l’oeil

    – je vais voir si j’ai le modèle dans cette taille

    Je pars dans la réserve ,sachant pertinemment que nous ne dépassons pas le 44

    – je n »ai plus que du 44 mais vous savez,c’est extensible ».

    La bonne femme rentre dans une cabine,j’entends quelques ahanements quand elle tente de s’introduire dans le bikini
     » Puis-je entrer voir ce que ça donne?
    Elle entr’ouvre le rideau.
    Oh!seigneur l’allure ! Les fesses débordant en bas,la cellulite qui s’agrippe sur les cuisses et les seins qui tentent de respirer dans le haut.Elle semble ravie.

     » très bien,il est fait pour vous,le 46 aurait été trop grand ».

  16. Perrat Pascal dit :

    A tous les abonnés (es)
    J’ai imaginé ce sujet il y a une semaine. Bien avant ce nouveau massacre.
    L’envoi en grand nombre est programmé 2 jours avant la parution, il se fait automatiquement pendant la nuit de vendredi à samedi.
    Je ne pouvais pas prévoir ces attentats, même si je n’ai aucune illusion sur la suite des évènements à venir dans notre pays.

    • Fanny dit :

      Ne vous fustigez pas, Pascal. On comprend aisément que vous n’inventez pas vos sujets 1 heure avant de les poster. Devant ces déchets de l’humanité unissons-nous et continuons de partager nos valeurs. Amicalement. Fanny

  17. Henriette Delascazes dit :

    Pascal l’inimaginable s’est à nouveau produit et vous ne vous pouviez pas vous en douter lorsque vous avez lancé le sujet.
    Je ne sais pas si mes collègues auront l’esprit « léger » pour écrire aujourd’hui, moi je suis là à attendre que le téléphone de mon fils réponde !Il était je l’espère chez lui cette nuit, mais il sort beaucoup et mon cœur n’est pas à la joie. Mais je pense à tous les autres.
    Je traiterais toutefois le sujet, mais pas de la manière légère souhaitée. Même si cela aurait fait du bien de pouvoir le faire.
    Bon courage à tout le monde, et une grosse pensée à ceux qui sont dans le deuil ou dans une période d’attente, à l’hôpital.
    Cordialement
    Henriette

  18. Vous connaissez la nouvelle
    La petite sœur de Charly…
    …assassinée

  19. Jean Marc Durand dit :

    Elle était légère et court vêtue.Elle se savait

    volatile et ne voulait pas s’encombrer d’un

    harnachement trop lourd. Le costume, fallait se le

    traîner une bonne paire d’années. Elle avait choisi

    l’aisance du corps face au pesant du rôle.Ainsi

    vêtue, elle paraissait menue mais évitait tout du

    pesant. Certains piétinaient sa transparence du

    poids de leur opaque. Elle rendait le plus possible

    les choses assimilables.Tant d’indigeste pouvait lui

    gonfler le manque d’estomac. Elle devenait

    insensible à la violence du bruit des hommes. Elle

    demeurait en mouvement, alerte, car seul l’alerte

    avertit du prochain assaut. Et elle ne voulait

    pas sembler trop empotée, face à la maladie.

    La souffrance se devait de rester minime contre la

    sévérité du diagnostic.

    Elle souhaitait folâtrer encore jusqu’au prochain

    printemps, planter encore du badin.

    Elle avait jeté plus d’un sous vêtement sous le lit,

    pas vraiment pressée de se coucher pour de bon.

    Comme çà était’elle…la penderie de ma vie!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Répondez à ce calcul pour prouver que vous n'êtes pas un robot *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.