Exercice inédit d’écriture créative 128
Elle dressait son arbre généalogique,
quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche…
Imaginez une suite
Elle dressait son arbre généalogique,
quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche…
Imaginez une suite
Elle dressait son arbre généalogique, quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche…
Elle se balançait doucement dans son fauteuil à bascule sous la varangue. Ses yeux rêvaient en se perdant dans les frises du lambrequin patiné par les vents et par le soleil. L’odeur des jasmins et de l’ylang-ylang l’enveloppait de volutes aux parfums ambrés.
Le vieux manuscrit posé sur ses genoux la laissait songeuse. Elle venait de lire quelques passages qui l’interpellaient. Mais aussi, elle se demandait comment et pourquoi certains mots avaient tant de résonance en elle ? Comment se faisait-il, qu’en rêve, elle vivait des événements incompatibles avec sa famille et ses origines – ou, du moins, ce que l’on lui avait dit.
Elle voyait bien que, sur cette île, aujourd’hui merveilleuse, vivait une population qui ne peut se revendiquer d’aucun pays, d’aucune terre tant le métissage a réuni les peuples.
Elle savait aussi que cette terre, si éloignée des continents, n’avait pas toujours porté en elle la sérénité et la joie de vivre.
A l ‘école, elle a appris l’histoire de son île. Elle apprit que celle-ci fut d’abord lieu d’exil de mutins et de prisonniers affamés et maladifs qui eurent tôt fait de se refaire une « santé d’enfer » ! Au fil du temps, l’île devint escale et terre accueillante, aussitôt enrichie de contes et légendes.
Elle ne sut jamais comment et pourquoi l’envie lui prit d’en savoir un peu plus sur ses ancêtres. Jamais, peut-être pas… Certaines réflexions, certains signes l’appelaient à aller voir plus loin !
Ce qu’elle fit. D’abord, timidement, en questionnant autour d’elle. Par la suite, elle se hasarda à faire parler les anciens. Ceux qui vivaient dans les Hauts ou dans les ilets quasi inaccessibles…
Au gré des récits, au fil des histoires, elle dessina un arbre.
Un arbre généalogique. Mais pour elle, ce ne serait pas le chêne traditionnel. Ce serait un pluméria. Un pluméria ? Un frangipanier. Il est tellement joli avec ses feuilles vernissées et ses fleurs aussi pulpeuses que crémeuses!
Avec application, elle dessina, traça, remplit, relia… puis oublia…
Un souffle ultime l’emporta ailleurs.
La case resta vide longtemps. Jusqu’au jour où, lasse d’une vie trop trépidante, je choisis d’y élire domicile.
Je m’installai discrètement, occupant peu d’espace comme si je n’étais pas chez moi. Les jours aidant et la gentillesse de mes voisins eurent tôt raison de ma réserve. J’étais tout de même une parente « d’Elle ».
Un matin, je me décidai enfin à ouvrir tiroirs, armoires et coffres. Je trouvai le manuscrit et le frangipanier généalogique. Ils m’émurent plus d’une fois, tantôt de tendresse, tantôt de peine…
Et tout à coup, perché sur une branche, je vis, accolé au nom d’une aïeule du XVIII siècle, un drôle de cryptogramme : « M T A Q S L P »
– Ah, encore un de ces secrets de famille. La mienne n’y échappe pas….
Mes neurones dansaient une sarabande endiablée, me laissant à peine tranquille la nuit. Que pouvaient donc signifier ces lettres ? Elles ne ressemblaient ni au codage d’un lieu, ni à un prénom ou une famille. Je ne pouvais de donner aucun sens. Alors, je rangeai cette énigme à sa place, auprès de l’aïeule du XVIII siècle !
C’est au cours d’un voyage sur la Côte Ouest de mon île que je m’arrêtai à Saint Paul. Je voulais voir le cimetière marin et la tombe de Charles Marie René Leconte de Lisle. Il m’avait tant fait rêver avec son « Midi, roi des étés, qui tombe en nappes d’argent »
C’est alors que je vis, non loin de là, une tombe fièrement gardée par un canon. La tombe d’Olivier Levasseur, dit La Buse.
Tout à coup, je compris le sens du cryptogramme.
J’étais une infime partie de ce « trésor »
* Sur l’Ile de la Réunion, Olivier Levasseur, dit La Buse, célèbre Pirate, lança, juste avant d’être pendu, cette phrase énigmatique en forme de cryptogramme:
« Mon trésor à qui saura le prendre ».
Correction:
Remplacer la phrase
– Ah, encore un de ces secrets de famille. Dans la mienne n’y écope pas !
Par:
– Ah, encore un de ces secrets de famille. La mienne n’y échappe pas….
Elle dressait son arbre généalogique,
quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche, juste a son extrémité : Marion Baptista (1840-1886). En face, rien. Son coeur tapa. Elle fixait ce bout de branche.
Non? C’est pas vrai?
La branche voisine était vide ce qui signifait union illégitime. Elle fixa l’arbre dans son ensemble. C’était le seul et unique trou. Un blanc!
Depuis qu’elle avait repris le travail de recherche généalogique débuté par sa mère, Laura n’avait qu’une idée en tête : trouver la faille, l’accident. Elle le tenait. Jamais elle n’avait cru a cette histoire familiale trop lisse. A 45 ans, elle avait toujours vécue avec ce doute : quelqu’un avait menti, caché quelque chose.
Elle était heureuse de sa découverte, excitée. Cette petite branche vide au sommet de son arbre était une promesse, le début de quelque chose.
Décidemment c’etait toujours les failles, les aspérités qui l’intéressaient.
Elle parcouru l’arbre et se dit qu’il était étrange de constater que ses racines étaient perchées dans le ciel, alors qu’elle, elle était à la place des racines.
Cet arbre est à l’envers.
C’est marrant je ne l’avais jamais remarqué. Le tronc pour les proches, et les brindilles pour les ancêtres. Si je le retournai?
Elle pivota la feuille. Tête en bas, l’arbre était une énorme et large fourchette.
Le déséquilibre lui saura aux yeux.
Avec ce trou, il ne peut pas tenir debout. Elle avait trouvé la source de ce déséquilibre familial. Pressenti, il devenait évident, simplement par un retournement, un changement de point de vue.
Il s’agissait maintenant de trouver, ou de retrouver le fil de cette histoire ancienne. Qui allait pouvoir l’aider ? Elle passa en revue l’ensemble des etiquettes. Elles lui apparurent comme des personnages de roman. Elle allait tenter d’écrire son histoire ou de la réécrire.
Elle dressait son arbre généalogique, quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche un petit papier plié en quatre :
« Le 18 avril 1889.
Ceci est ma confession.
J’ai péché dans ma jeunesse, mon cher Georges. Pierre n’est pas ton fils. Est-il de ton frère Jules ou de ton ami Jean ? Je l’ignore. Je te demande pardon, je t’ai toujours aimé.
Marie. »
Elle soupira, réfléchis longuement, décolla le petit papier et le brûla. De quoi Marie était-elle coupable ? D’avoir sali le nom de la famille ? D’avoir fichu en l’air la lignée ? D’avoir bousillé l’arbre généalogique ? Non. Marie a eu 20 ans, elle aussi, elle a vécu.
Elle décida de laisser l’arbre tel quel, de le refermer et de le ranger au grenier. Surtout, se taire. Il ne faudrait que cela donne l’idée à son époux de faire un test A.D.N…
©Margine
oups SON anniversaire
Elle dressait son arbre généalogique,
quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche…ce perroquet qu’elle connaissait, elle le savait mais ne comprenait pas ce qu’il faisait là, mais comment s’appelait-il au fait ? Et comment savoir d’où il sortait ? Impossible de se souvenir s’il appartenait à quelqu’un de sa famille ou….
Il se mit à compter, merveilleusement bien d’ailleurs ! Cette voix ne lui était pas inconnue, elle alluma une cigarette et il se mit à tousser : quel drôle d’oiseau, et cette sensation de déjà vécue était étrange. Elle se souvenait de la voix de cette dame, il lui semblait qu’elle l’avait connue il y a bien longtemps lors d’un voyage à Nice, mais avec qui avait elle pu bien aller là bas ?
Cet arbre était censé l’aider à recouvrer la mémoire, reconnaître les gens, poser un visage sur un nom mais cet oiseau ne pouvait pas faire partie intégrante de ses ancêtres. Il devait être important alors elle l’observa et se mit à manger : il lui sortit une phrase qui la fit sourire : « Tu veux une cacahuète ? » elle lui répondit que nom mais lui offrit une part de son gâteau, qu’il prit très doucement. Elle voulut le caresser et d’instinct, mit sa main plate, pour ne pas qu’il lui attrape la main avec son bec… Comment se fait-il qu’elle sache cela ? Dans la journée, il sifflait la marseillaise, il l’a chantait même, mais avait quelques « bufs », elle l’entendit tout d’un coup appelé Fiona… qui était elle ? Mais pourquoi donc avait-elle décidé de s’isoler du monde ? Et l’avait-elle choisit ? Elle essaya de l’appeler par plusieurs noms : kikou, gaby, enzo, cacahuète, kapo… rien. Elle se coucha le soir, et lui dit bonne nuit, elle était contente d’avoir « quelqu’un » à qui parler il lui répondit bonne nuit Ito
Elle s’endormit avec ce prénom en tête, et la nuit fût mouvementée, elle revit des visages qu’elle connaissait parfaitement bien et les prénoms de tous ces gens lui revenait, elle ne voulait pas se réveiller : il lui était agréable de revoir des portraits qui lui rappelait ses 40 ans ! Lorsqu’elle sortit de cette paisible nuit, elle sauta sur son cahier et écrit tous les prénoms qui lui revenait : Anthony, Pascal, Didier… mais ce ne sont que des hommes et leurs femmes ? Allez réfléchit, dans son rêve, il avait l’air proche d’elle, dans une église, avec une enfant… oui un baptême ! ça c’était sa fille donc lui, se devait être son mari, Pascal maintenant il était avec deux femmes, une beaucoup plus jeune que l’autre leur fille probablement, il l’a tenait dans les bras, elle semblait pleurer, un numéro de téléphone re-surgit : elle le composa, espérant que ce serait lui, qu’il pourrait répondre à ses questions. Mince c’est la messagerie, elle lui laissa donc cette mini-phrase « C’est Géraldine, tu peux me rappeler ? » Ce qu’il fit dans l’heure :
« – Comment vas tu géraldine? Depuis tout ce temps ? A ce que je vois tu n’as pas changé !
– Je vais bien mais pourquoi me dire que je n’ai pas changé ? Vous êtes Pascal, c’est ça ?
– Ah bah en fait, tu n’as pas l’air d’aller si bien Oui je suis Pascal, pourquoi me téléphones-tu ?
– J’ai un perroquet chez moi, il s’appelle ITO je crois que dois-je faire ?
– J’arrive !!
Il arriva chez elle, très rapidement avec sa femme, en fait, l’oiseau leur appartenait et avait pris son envol pour nous « rapprocher ». Ils passèrent la journée, la soirée et la nuit à lui raconter l’histoire de sa vie, pas folichonne, mais les souvenirs revenaient, elle était ravie et leur promis de garder le contact. Elle appris donc que suite à sa maladie, elle avait pris ses distances pour ne pas continuer à être un fardeau. Mais comme dirait Mélanie, sa fille : Tu es notre boulet, et si papa est pas là, tu es Mon boulet !
Elle put continuer son arbre et décida de s’arrêter 200 ans avant son anniversaire ! Elle apprit ainsi qu’elle était la fille de Napoléon !!!
Le roitelet
Elle dressait son arbre généalogique, quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche… un roitelet. Elle crut d’abord que c’était un Regulus regulus, minuscule oiseau à huppe jaune. En regardant de plus près, elle constata que l’intrus juché sur la ramification était un homme en réduction. La huppe jaune était une couronne tavelée, les yeux affichaient un triste regard, la bouche ressemblait à un accent circonflexe arrondi. D’où sortait cette étrangeté ?
— Qui es-tu ?
— L’anonyme de ta famille. Celui que l’on a oublié de mentionner au fil des ans.
Il va sans dire que l’apprentie-généalogiste fut étonnée. L’anonyme se redressa, trop heureux de pouvoir enfin s’exprimer. Il se lança dans une longue diatribe expliquant qu’il avait atterri durant le Siècle des Lumières sur un registre des mariages. À la Révolution, le feu des exaltés lui avait écorné le chef, d’où cette houppette jaune. Le livre des mémoires avait été jeté au rebut, parmi des immondices. Tant bien que mal, il avait réussi à s’en extraire, et, depuis, vagabondait de branche en branche, à la recherche de sa famille d’origine. Deux siècles d’errance ! Un vent malin l’avait délogé de la ramure sur laquelle il s’était posé par hasard, il avait valdingué ; un courant d’air, passant par là, l’avait renvoyé dans les airs où une tornade s’était empressée de le propulser sur l’arbre de la dame. Le cœur et les sens en émoi, il tentait de reprendre ses esprits quand un patronyme vautré sur une feuille lui avait tourné les sangs ! « Aristobule Silsed… Silsed – comme moi ; Aristobule, le fils de Tonton Gédéon ». Aussitôt, il s’était raclé la gorge, avait joué des cordes vocales afin de savoir si le mécanisme était encore en état, s’était offert deux à trois gammes, et d’un ton fluet de castrat, avait bredouillé :
— Désolé de vous importuner, mais je crois que nous sommes apparentés. Je suis le frère de Cunégonde.
— Cunégonde, la boulotte qui bigle ?
— C’est cela même.
— Mais pourquoi n’êtes-vous pas dans son feuillage ?
— C’est une longue histoire que je vous conterai lors d’une prochaine entrevue. Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer où se trouve ma jumelle ?
— Quittez cette branche, descendez le tronc. Ensuite, passez par le sous-sol, vous irez plus vite. Ne vous trompez pas de racines ! Les rabougries vous mèneraient chez les dégénérés. Prenez les plus ventrues, signe de votre lignée, remontez et grimpez sur la face occidentale de l’arbre. Troisième branche, à gauche. Vous ne pouvez pas la rater, c’est la plus feuillue : elle a proliféré. Quel pataquès dans cette smala ! Pensez donc, depuis plus de deux cents ans, elle vous cherche partout.
Aristobule s’était recroquevillé. Ronchon à l’idée de ne pouvoir dormir. Pour sûr, le retour de l’enfant perdu allait occasionner un beau ramdam. Concert d’oiseaux à toute heure, sifflements, rires et tutti quanti.
La jeune femme fronça les sourcils. En elle, stupéfaction et jubilation se disputaient la place d’honneur. Son arbre généalogique prenait jolie tournure, mais qui diantre la croirait lorsqu’elle dirait que, tel François d’Assise, elle s’adressait à la création ? Autour d’elle, tout le monde était ancré dans la réalité, les pieds solidement arrimés au sol. Parler à une feuille de papier, à une annotation, à des symboles relevait de la folie !
Son ancêtre la héla.
— Pardon, je ne me suis pas présenté. Gontran Silsed, né en 1770, roi de la gaudriole, poète du dimanche. À qui ai-je l’honneur ?
— À votre descendante. Bénédicte Silsed, romancière farfelue du vingt et unième siècle.
— Pouvez-vous m’aider à rejoindre le bercail ?
— Avec joie ! Je tiens cependant à vous préciser que l’opération va nécessiter un tour de passe-passe.
Bénédicte gomma Gontran, souffla sur les brisures, s’empara d’une plume noircie d’encre de Chine. Elle repéra la troisième branche sur laquelle trônait un surgeon sans nom, et inscrivit les sept lettres qui authentifiaient désormais l’existence de Gontran Silsed, le parant d’un état-civil en bonne et due forme : 1760 – 1789. Le roitelet retira sa couronne, lissa ses épis et s’endormit à tout jamais dans la félicité.
Béné
15 mai 2013
Elle dressait son arbre généalogique, quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche un cadavre dans le placard. Des cadavres, il y en avait de nombreux dans cet arbre, mais celui-ci avait été caché pendant des années et même des générations. C’était un tout petit cadavre. On aurait pu l’appeler « secret de famille », mais, bien sur, on ne l’appelait pas, puisqu’il était sensé ne pas exister. Et ce silence en disait long sur cette famille qui ne voulait pas justement de « cadavre dans le placard » et se disait « blanche comme neige au soleil ».
Alors que pouvait-elle faire ? continuer de le cacher ? crier la vérité ? le prendre en pitié? enquêter?
Elle continua son arbre généalogique. Et quand par hasard, quelqu’un s’intéressait à sa passion, elle disait comme les enfants murmurent parfois à l’oreille « regarder là, il y a un secret » . La personne se penchait, ne voyait rien de spécial, s’interrogeait sur cette drôle de passion, la regardait avec suspicion. Et là, notre amie disait d’une voix grave et mystérieuse « ce secret, c’est un Trésor ». Sandrine H
Elle dressait son arbre généalogique, quand tout à coup, elle trouva perché sur une branche un rejeton fraîchement déraciné, d’un vert tout pâle, qui se penchait vers elle.
Il lui lança un « bonjour » timide et gêné.
– Qui êtes-vous ? lui demanda-t-elle sèchement. A quelle branche appartenez-vous ?
– Je n’appartiens à aucune branche de cet arbre, répondit-il. Je n’ai rien à faire ici, pardonnez-moi, j’ai été expulsé de ma terre nourricière, je suis coupé à jamais de ma souche familiale. Et… j’avoue… que… j’aimerais bien trouver une jeune pousse comme vous, prête à s’enraciner avec moi pour fonder une nouvelle espèce. Il paraît que c’est des sèves métissées que naissent les plus belles plantes.
La jeune pousse, aux abords jusque-là arrogants, se laissa peu à peu attendrir. Ce rejeton avait quelque chose de touchant et d’attirant. Il lui raconta son expérience de déraciné et lui décrivit les magnifiques arbres de son pays, à la frondaison luxuriante et colorée. Peu à peu, son arbre généalogique qu’elle regardait jusque-là avec tant de fierté à cause de son écorce lisse et solide et de son tronc bien droit, de ses branches parfaites, sans aucun enchevêtrement ni aucun bourgeon de travers, lui sembla terne et ennuyeux. C’est peut-être l’occasion de couper la branche, se dit-elle.
Le rejeton et la jeune pousse convolèrent en vertes noces. De leur union naquit un arbrisseau flamboyant au cœur tendre mais tenace comme le vieux chêne maternel qui veillait discrètement sur lui, sans toutefois lui faire ombrage.
©Sylvie Wojcik