Exercice inédit d’écriture créative 274
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit.
de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Voilà comment il s’y prit.
Inventez la suite
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit.
de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Voilà comment il s’y prit.
Inventez la suite
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit. de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage. Voilà comment il s’y prit. Il réunit autour de lui les meilleurs, toute sa bande, ceux qu’ils retrouvait chaque année pendant quelques mois, dans le ciel d’hiver. Ceux-là même avec lesquels ils s’amusait l’été dans l’océan ou dans les rivières. Toutes ces petites molécules H2O qu’il adorait. Ach2ZOO, Ach2so, AAchdeuxOO, Achdeuxzo… tous répondirent à l’appel.
Il avait tant envie de faire du bruit cette année, de s’amuser, de mettre le feu comme disent les jeunes, qu’il ne ménageât pas ses efforts.
L’an 2000 serait une année exceptionnelle, un cataclysme dont tout le monde se rappellerait. Cela se commençât lors de la nuit de la St Sylvestre, le 31 décembre. Les flocons se regroupèrent massivement sur tout le couloir de la vallée, alors que d’habitude ils se positionnaient plutôt au dessus des sommets des montagnes (trop facile, là-bas tout le monde était prêt). Ils choisirent ce jour de grand beau temps, et arrivèrent par surprise vers 21 H, au moment où tous les terriens du coin se préparaient à fêter le fameux passage. Les météorologues n’y virent que du feu. Bon il faut reconnaître qu’ils leur ont joué un sacré tour ce jour-là ! Ils en avaient marre que ces professionnels démasquent toujours leurs plans.
Ils commencèrent à se laisser glisser les uns après les autres, depuis le grand toboggan du nuage-mère, de plus en plus vite, en rigolant comme des fous. Ils étaient de plus en plus nombreux au sol, de plus en plus serrés, et morts de rire. A 2 H du matin, 1m de neige recouvrait ainsi le sol. Des moins fêtards aux plus agités des bringueurs, personne ne fût épargné. Des embouteillages monstres se formèrent très rapidement sur les routes impraticables. Aucun engin de déneigement n’avait été mobilisé ce soir là, tant la surprise était totale. Les fêtards prolongèrent leur nuit par un concert magistral de klaxons, ivres de joie (parce qu’ils avaient trop bu) et de colère parce que les prévisionnistes météo « s’étaient encore une fois trompés », eux à qui on devait sécurité, tranquillité… C’était un scandale, en l’an 2000 tout de même ! Ils se plaindraient auprès du Préfet, du Président du Conseil Général, de la terre entière… et pourquoi pas de la nature, s’il le fallait !
Si frêle dehors, si fort dedans
Un air curieux
Dans l air gelé
En douceur avec grâce
Le flocon tournoyait
Grâce au flot sans sueur fermement
Descendait
Vers une grande bleue imperceptible tâche.
Éphémère, disparu aussitôt qu arrivé
Si léger que la plume est trop lourde à côté
Il rêvait pour autant déjà dans les nuages
D un avenir grandiose d une entrée remarquable
Les grands lui avaient dit que
Pour faire de l effet
En dessous de l ozone au dessus de la zone
D atterrissage
Il devait avant tout se transformer en grêle
Atterrir en fracas sur une porte vitrée
Avec chaque nouveau né sans zèle et un peu barge
Le message fut compris et sitôt fabriqué le flocon entreprit un voyage endiablé. Il avait calculé les 9281615362 secondes de distance avec son arrivée. Dans les premières secondes il devrait d emblée établir sans broncher la grande métamorphose en être renforcé. Ensuite précipité il descendrait tout droit plus près d une maisonnée. Les dernières secondes consiseraient pour sur a trouver le bon vent, qui mene à la cité. D ici accompagné de toute son armée il se jèterait aux murs sur un rythme enflammé . Enfin il résonnerait dans un joyeux vacarme et disparaiterait
dans
un remue ménage, un boucan scandaleux, un affolant concert, et signerait sa vie d un géant tintamarre.
Mais sitôt décolé le flocon oublia
Un air curieux
Dans l air gelé
En douceur avec grâce
Le flocon tournoyait
Grâce au flot sans sueur fermement
Descendait
Vers une grande bleue imperceptible tâche
Époustouflé émerveillé
Il naissait égaré entre deux atmosphères
La ou seul ses semblables ont pu se prosterner
Il voletait en paix
sentait chaque brin de vent
Goûtait à l air humide.
En dessous au dessus rien de plus différent
Chaque étape lui semblait
Comme une nouvelle ère
Dans l air gelé.
Éphémère, sentant que sa fin était proche
Près d un jardin Tout blanc
Il alla disparaître
Une enfant qui jouait d un doigt
le recueillit
Il sentit la chaleur il entendit un rire
Un cri d étonnement pour sa beauté unique
Il paraît qu elle cueillit et tendit
Tout a l heure
Un brin de marguerite sur l étoile minuscule
Mais disparu aussitôt qu arrivé
Le ptit flocon de neige s était evanoui
Dans le calme
Attendrit
Avait goûté chaque chose
Savouré sans malice
Toute chose de sa vie
Éphémère
Et métamorphosé la flaque repartait
de plus belle vers
les nappes phréatiques les volcans et
Les truites
Sans dessus dessous
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit, de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Voilà comment il s’y prit.
Il décida tout d’abord de former une coalition de flocons, motivés comme lui pour sortir de la frilosité ambiante.
-Passons à l’action, mes amis s’écria t-il depuis le trottoir où il s’était posé avec ses compatriotes. Unissons nos forces et voyons ce dont nous sommes capables. Tous se rapprochèrent en rang serrés et formant au bout d’une heure un petit monticule qui se mit à grossir, grossir… Au petit matin, un gigantesque et étrange personnage tout blanc était né. Des badauds se rendant à leur travail s’arrêtèrent et observèrent avec curiosité ses formes presque humaines. Le premier enleva sa vieille écharpe et la mit autour de ce qui semblait être le cou, un autre avisa deux cailloux qui prirent place des yeux. Le troisième trouva une brindille coudée et en fit une bouche. Le dernier dénicha un petit béret dans sa poche et le planta au sommet. Une dame sortit de son panier une carotte et la planta en guise de nez. Tout le monde se mit à rire en admirant l’immense bonhomme de neige, ainsi créé.
Pendant les nuits suivantes, il neigea sans discontinuer. Chaque matin les flocons avaient formé de nouveaux personnages que les passants, pris au jeu, habillèrent de même manière. Il en fût ainsi durant 141 nuits. Puis la neige cessa brusquement de recouvrir la place du parlement. Et l’on assista à la vision insolite d’une foule de 141 bonhommes immaculés, tournés comme un seul homme vers le bâtiment public où œuvraient …141 députés !
La presse vint de toute part photographier cette surprenante assemblée et la télévision diffusa les images dans le monde entier. Il faut dire que les commentateurs se délectèrent de préciser qu’en Lituanie (ou se passait le fait), bonhomme de neige se dit : « homme sans cervelle »…Oups !
C’était un matin d’hiver. Entre Noël et le jour de l’an.
Les enfants sortaient leurs luges et leurs grosses bottes de neige. Les adultes, quant à eux, étaient dans l’énervement palpable de l’ambiance post-fête et pré-fête à la fois. Vous savez, cette ambiance électrique bien particulière qui se calme après l’euphorie de la dinde et qui se décuple avant les douze coups de minuit.
C’était sous le regard ébahi d’un petit flocon de neige qu’avait lieu ce spectacle cacophonique. Ce chaos organisé l’étonnait chaque hiver et chaque hiver il se disait bien que rien ne changeait !
Lui était préposé aux chutes de neige de l’entre deux fêtes. D’habitude, c’était un flocon de neige exemplaire qui tombait quand il fallait, où il fallait, sur qui il fallait. Mais cette année, ça allait changer …
Il était une fois, un flocon de neige qui rêvait de faire grand bruit, de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Voilà comment il s’y prit.
D’habitude les flocons se mettaient tous en formations : un groupe de cent pour le porche, deux groupes de deux milles pour le jardin, un groupe de cent soixante deux pour le toit… (Je ne vais pas tous les énumérer sinon on serait encore là l’hiver prochain… mais vous avez compris le principe!).
Bien sûr, l’instruction était claire et précise : tomber ensemble de manière spontanée mais surtout sans faire de bruit ! La neige lorsqu’elle tombe doit être précédée de ce silence assourdi qui lui est bien spécifique. Il doit y avoir une magie dans cette symphonie, les gens doivent découvrir leur maison toute de blanc vêtue le lendemain matin et être soufflés de ne pas s’être rendu compte que la neige était tombée…
Le nuage instructeur qui avait des siècles d’expérience était aux aguets quant à l’entière obéissance de cette règle ! Mais cette année un petit flocon en avait eu marre de tout ça… Il se disait que chaque année c’était la même histoire : la tombée des flocons ça demandait quand même de la précision, du travail, de l’exigence… et jamais personne ne regardait ça à cause de cette règle stupide « ne pas faire de bruit ». Alors la veille, en exercice de repérage, il avait trouvé l’objet du délit… la cloche du porche.
Aucun de ses amis ne voulait l’aider « être flocon de neige ça se respecte mon ami ! », « tous des gouttes de pluie » pensa t’il (équivalent de poule mouillée pour les flocons). C’est ainsi qu’au sifflement venteux du chef, il quitta son groupe et s’élança dans sa mission…
Il lui fallait d’abord tomber sur Wookie le chien, qui détestant être réveillant par un petit frisson, se leva et tourna quatre fois dans le sens des aiguilles d’une montre avant de retrouver sa position initiale. Cette manœuvre permit de faire basculer le pot de fleur de quarante cinq degrés sur l’arrosoir, arrosoir qui lui même tomba complètement, grâce à la force de poussée, sur la planche en bois que le propriétaire oubliait sans cesse de ramener dans le garage, et sur laquelle il posait ses sabots de jardinage… sabots qui d’ailleurs furent expédiés par un effet de balancelle – grâce à l’arrosoir je vous le rappelle- directement sur la cloche qui se mit à tinter ! Wookie aboya tout ce qu’il pu cherchant un éventuel voleur passant par là, et la famille de la maison – toute en interjections – se précipita à la fenêtre et l’ouvrit… Personne à l’horizon, mais en revanche quel magnifique spectacle que de voir la neige tomber…
Le flocon quant à lui, fier de voir le regard ébloui de la famille et d’avoir réussi sa mission personnelle, savait qu’un mauvais quart d’heure allait l’attendre quand il rentrerait au nuage de base et prépara donc ça défense :
« Tout d’abord c’est à cause de la planche ! Parce que cela se serait-il passé si monsieur n’avait pas oublié de ranger sa planche dans le garage ?
Ensuite ne connaissez-vous pas la théorie du chaos « Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? » et bien c’est la même chose ici : un flocon de neige sur le dos d’un chien peut-il provoquer autant de vacarme que pour réveiller toute une maisonnée ? »
N°274
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit, de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Voilà comment il s’y prit.
Le temps de sa descente alors que les cristaux de glace s’agglutinaient pour lui donner cette belle forme hexagonale aux branches finement sculptées, il eut le temps de réfléchir.
Il décida de ne pas aller s’écraser avec une infinité d’autres flocons qui se confondraient en un tapis blanc uniforme, il voulait vivre autre chose de plus excitant.
Mais quoi ? Il fallait trouver une idée exceptionnelle, inattendue, de complètement anachronique pour qu’il puisse réaliser son rêve.
Lorsqu’il fut entièrement formé, il dévia sa route et partit au hasard des vents.
Son voyage l’emmena dans un pays où les gens étaient tout noir. Il rencontra un petit garçon qui lui plut beaucoup et se posa sur le bout de son nez.
Tout d’un coup une foule se pressa à grands cris autour de lui pour voir ce que les dieux venaient de leur envoyer et fêter cet enfant béni. Le flocon de neige venait de créer le remue-ménage dont il avait rêvé.
Puis plusieurs hommes, aux visages décorés de dessins, prirent leurs instruments de musique. Ils se mirent à jouer du tam-tam, djung-djung, xalam, balfon, sautant, chantant, hurlant.
À part le crissement des cristaux de glace, le flocon de neige n’avait été en contact avec aucun autre bruit. Le tintamarre qu’il avait déclenché l’affola. Il prit peur, quitta le bout du nez du petit garçon et s’enfuit retrouver le calme et la sérénité d’une pente neigeuse des Alpes.
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit. De provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage, bref il avait une superbe idée, ténue, quoique un peu prématurée tout de même. Il s’angoissait, avait peur qu’elle ne se réalise pas.
De plus il était bloqué dans son petit nuage depuis un mois et le récalcitrant porteur, soit se moquait des gens d’en bas, soit il les menaçait et notre flocon ne savait plus à quel moment il devait se lâcher. Le pire était lorsque le bébé cumulus clignait de l’œil, là on était sur du grand n’importe quoi.
A priori il survolait un marché surement à Paris, avec des marchands qui récitaient des poèmes en vendant des légumes, la situation se corsait et il se demandait s’il n’était pas dans un monde parallèle. Il y avait même un chanteur qui vendait des kiwis, du sud-ouest certes, mais quand même.
Quand il eut ce désir de tintamarre, il voulut changer de nom et ceci pour diverse raisons. D’abord parce qu’il n’était pas à sa dimension, et pas assez optimiste.
Et puis aussi il voulait se cacher car un jour, alors qu’il s’était mis très en colère et avait dit du mal de l’avenir et du passé, il avait eu très peur qu’un vilain sort ne lui soit jeté. Par exemple qu’un vieux poil lui pousse dans l’oreille, un qui en aurait entendu des vertes et des pas mûres, un qui lui ferait la leçon, pire que celle donnée à ses jeunes apprentis.
Alors le flocon attendit qu’il neige. Il tomba exprès chez une journaliste, pour qu’elle face sa publicité dans son quotidien, mais elle était en train de se prendre la tête et elle frissonnait en écrivant le mot glace, elle butait sur l’orthographe du mot torride. Alors qu’elle était en train de perdre la maîtrise de son écriture, il atterri juste à côté d’elle.
Le petit flocon ému par cette belle et jeune journaliste se dit qu’au lieu de faire un scandale, il valait mieux l’aider. Il se mit tout contre elle et lui souffla comment écrire glace, et puis torride. Elle reprit ses esprits et sentant un peu de fraicheur, elle se frotta la joue, regarda par la fenêtre et se dit qu’il se pourrait bien qu’il neige ce soir.
J’aime beaucoup votre texte. Je trouve que votre idée de mixer plusieurs exercices d’écriture en un est intéressante et très amusante !
merci beaucoup
FLOCON DE NEIGE
Dans un pays au nom oublié naquit un jour une enfant qu’on baptisa « Flocon de neige ». Plusieurs raisons avaient présidé au choix de ce prénom charmant : La petite, particulièrement gracieuse, était venue au monde avec une épaisse tignasse argentée, mais surtout, elle ne pesait pas plus qu’un flocon de neige suspendu dans le ciel hivernal.
Dans les mois qui suivirent, on se préoccupa de ce bébé fragile qu’on nourrit copieusement, dans l’espoir de corriger sa courbe de poids défaillante. Cependant la petite se portait à merveille mais ne rattrapait pas la moyenne des enfants de son âge.
Elle était pourtant alerte et solide et jouait aux mêmes jeux que les autres avec autant d’entrain, mais les années passaient et Flocon de neige se maintenait très en deçà du poids conforme sans aucun souci de santé.
En revanche, elle développa bientôt une aptitude particulière à la course à pieds où elle battait tous ses adversaires, surpassant tous les records de vitesse et d’endurance.
Mais surtout, surtout, elle révéla tous ses talents dans l’art de la danse classique : les figures qu’elle exécutait enthousiasmaient les plus grands artistes. Ses entrechats effleuraient à peine le sol, ses portés étaient aériens, ses bonds spectaculaires défiaient la pesanteur, et on sortait de ses prestations avec l’impression d’avoir assisté à l’envol d’un ange.
Elle devint très jeune la coqueluche de la presse et du milieu qui voyait en elle son étoile au firmament. Une longue carrière s’ouvrit devant elle, et jusqu’à un âge avancé elle ravit ainsi son public sans défaillance, tout en gardant son avantage de masse corporelle.
Quand elle mourut elle ne pesait pas plus qu’une plume et avait jusqu’au dernier moment fait honneur à sa vocation.
Cependant son cas continuait d’intriguer la médecine qui ne s’expliquait pas sa singularité. Aussi, une autopsie fut pratiquée sur le corps. Et on fit alors une découverte surprenante :
On avait depuis longtemps abandonné le charbon et le pétrole, et l’atome, considéré comme propre, avait pris la relève, assurant la quasi totalité des besoins énergétiques. Mais l’utilisation immodéré d’uranium avait, par l’intermédiaire de la radioactivité alpha, produit un surplus d’hélium dans l’atmosphère terrestre. Et par ailleurs l’emploi massif dans l’industrie du gaz naturel, lui-même réservoir d’hélium qu’il libérait dans l’air en forte quantité, n’arrangeait rien.
Ainsi la majorité de la population souffrait de graves problèmes respiratoires, qu’on baptisait « allergies » faute de reconnaissance officielle. Les poumons humains en effet ne pouvaient supporter sans préjudice ce changement chimique de l’air.
Tandis que Flocon de neige, elle, comme l’autopsie le révéla, bénéficiait de poumons adaptés qui semblaient tirer le meilleur parti de ce gaz plus léger que l’air sans en subir les nuisances. Ils recyclaient l’hélium ingéré en énergie qui se mêlait sans danger à son sang.
Car Flocon de neige était le premier spécimen d’une mutation génétique qui affranchirait peu à peu l’humanité de l’attraction terrestre. Un nouvel age débutait pour elle : Après la marche à quatre pattes des très lointains ancêtres, la bipédie qui avait caractérisé l’homo sapiens laisserait bientôt place à un homme aérien.
Et Flocon de neige ouvrait la voie.
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit. de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage. Voilà comment il s’y prit.Il partit tout schuss se prenant pour Edgar Grospiron mais tout à coup, à sa droite, une avalanche se déclencha avalant tout ou presque, sur son passage, sauf lui. Il avait eu chaud ce qui est dangereux pour un glaçon. Il se sentit toutefois un peu dépité de n’être pas à l’origine de ce tintamarre mais heureux toutefois d’être toujours en l’état. Apercevant un panneau vert indiquant « piste facile » et ayant conscience d’avoir échappé au pire, il la prit, roula, sauta, zigzagua mais très vite il ne fut plus maître du jeu et atterrit sur la langue qu’une petite fille tirait à sa copine alors qu’elle faisait la queue pour prendre un « tire-fesse ». On la vit le laisser fondre sur sa langue avec gourmandise puis on l’entendit dire en riant à sa Maman « j’ai sucé un flocon, il était délicieux, il avait le goût d’une glace Mont blanc. Flocon de neige pouvait-il rêver d’une plus belle fin.
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit. de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage. Voilà comment il s’y prit.Il partit tout schuss se prenant pour Edgar Grospiron mais tout à coup, à sa droite, une avalanche se déclencha avalant tout ou presque, sur son passage, sauf lui. Il avait eu chaud ce qui est dangereux pour un glaçon. Il se sentit toutefois un peu dépité de n’être pas à l’origine de ce tintamarre mais heureux toutefois d’être toujours en l’état. Apercevant un panneau vert indiquant « piste facile » et ayant conscience d’avoir échappé au pire, il la prit, roula, sauta, zizzagua mais très vite il ne fut plus maître du jeu et atterrit sur la langue qu’une petite fille tirait à sa copine alors qu’elle faisait la queue pour prendre un « tire-fesse ». On la vit le laisser fondre sur sa langue avec gourmandise puis on l’entendit dire en riant à sa Maman « j’ai sucé un flocon, il était délicieux, il avait le goût d’une glace Mont blanc. Flocon de neige pouvait-il rêver d’une plus belle fin.
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit.
de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Pas question de se rouler en boule, ou de de se lancer dans de vertigineuses avalanches , alors , que faire ? Il avait un secret, un trésor d’étoiles aux formes originales, que personne ne soupçonnait. Il rêvait de s’éclater un jour en milliers de cristaux de verre, sur une cible bien choisie, pour créer un évènement, un buz, il faut vivre avec son temps !
Pourquoi, était-il censé atterrir souvent dans les mêmes décors, montagnes, forêts, villes, villages, routes embouchonnées ? IL rêvait de se poser délicatement dans un désert de sable, de scintiller en silence, retrouver des particules, comme lui regroupées dans des grains paraissant uniformes. Il pourrait provoquer un remue-méninges sur la diversité, l’ invisible, les beautés cachées, fragiles, l’étrange, « pellicule de strass sur les dunes sahariennes » ….
Il allait contacter rapidement sa « boule de cristal » !!!!
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit.
de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Voilà comment il s’y prit.
Il souffrait depuis son enfance de cette injonction tacite : « silence ». Il rêvait de bruit. Marre de ce blanc manteau. On écrivait même : « il pleut du silence. » en parlant de lui. A la maternelle, au mardi gras, il se colora en bleu et s’accrocha à une clochette. Sa descente fut acclamée par ses copains. Sa mère le réprimanda. « Ne renie pas ta famille. Silencieux nous sommes, silencieux nous serons ! » chuchota-t-elle.
Il continua ses expériences de bruitage. Il glissait parfois sur la cloche de l’église, histoire de résonner. Il jouait du trampoline sur le tambour d’un enfant.
Mais cela ne lui suffisait pas. Il voulait se faire entendre. Son père fantasque, le soutenait. Dans sa jeunesse, il avait participé à un concours de bruitage dans un film. Il avait été sévèrement puni puis relégué au bord d’une autoroute. Là, il était servi, il y avait du bruit !
Il comprenait cette envie. Le silence est un bruit assourdissant qui le rendait fou. Il aida son fils. Ensemble, ils franchirent la montagne. Le petit flocon s’accrocha en bas de la piste. Quand le skieur franchit la ligne d’arrivée, une clameur s’éleva, la foule hurla, applaudit. Petit flocon ouvrit grand ses oreilles. Il était fier !
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit. De provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage. Voilà comment il s’y prit.
Il fit ce qu’aucun enfant sage ne peut se permettre de faire : s’immiscer dans la vie intime de ses parents.
Bien qu’il fut aussi minuscule qu’une demi portion, qu’une crevette grise ou qu’un embryon d’idée prématurée, il osa.
Il leur demanda de se lâcher, de profiter de la vie, de jouir de tous les plaisirs que le ciel leur offrait.
Il leur suggéra de se décoincer, de se décomplexer, de s’éclater.
Il leur proposa d’accompagner leurs repas d’un vino verdejo, discrètement pétillant, de savourer des nuages de meringue glacée et de faire la fiesta tous les soirs.
Dans un élan de générosité il leur offrit le droit de scintiller et de briller comme mille cristaux de Bohême.
Monsieur et Madame n’en revenaient pas. Personne ne leur avait jamais parlé de la sorte. Personne ne les avait jamais invité à une telle débauche de sens ! Ils cogitèrent quelques soirées puis conclurent qu’ils n’avaient rien à perdre dans cette aventure. Ils passèrent à l’acte. Le résultat ne se fit pas attendre, mais ils durent patienter pour le réceptionner en bonne et due forme.
Par un doux après midi, eux qui étaient de noir vêtus, accueillirent en leur giron, un petit blanc. Un albinos !
Leur stupéfaction apaisée, Monsieur et Madame Floquet, nouvellement parents, appelèrent leur rejeton « Flocon de neige ».
La presse catalane relata l’événement avec grand bruit :
Monsieur et Madame Floquet ont accueilli en leur demeure, un héritier. Floquet de Neu.
La presse ibérique relata l’événement avec fracas :
Arrivée surprise de Copito de Nieve ….
Certains écologistes crièrent au scandale, firent grand tintamarre à coups de remue-méninges, dénonçant les méfaits de la captivité. D’autres s’emparèrent de l’aubaine pour hisser l’adorable Floquet de Neu au rang de mascotte citadine.
Novembre 2003 pleura à gros flocons la mort de Floquet de Neu.
Âge d’une quarantaine d’années lorsqu’il s’éteignit à Barcelone, au Jardin zoologique, il n’était jamais retourné dans sa Guinée Equatoriale….
© Clémence.
Rêve de cristal
Petit flocon, petit flocon,
D’un grand bruit, tu rêves, tu rêves,
D’un tintamarre d’hélicon,
D’un remue-ménage sans trêve !
Tu as un cerveau très fécond
Petit flocon, il te soulève !
Mais pour jouer de l’hélicon,
Il faut souffler à marche ou crève !
Tu crois peut-être avoir ce qu’on
Appelle la foi qui soulève
Les belles cimes de Megève,
Ou fait passer le Rubicon !
Petit flocon, ta vie est brève,
Mais, bon, qu’importe le flacon !
Du rêve, tu suces la sève,
Du bonheur, il est le cocon.
Il organisa une conférence d’information:
« Mes biens chers amis,commença le flocon de neige du haut de son estrade,je rêve aujourd’hui de remettre les pendules à l’heure.Pour vous je ne suis qu’une petite chose froide,vaguement ronde,légère et silencieuse à qui il faut des millions de congénères pour susciter l’admiration du vulgum pécus qui s’ébahit de ce tapis immaculé qu’on appelle la neige.
Mais savez-vous ce qu’est un flocon?
-Oui,oui,venez-en aux faits
-C’est une des plus belle création de la nature constitué de milliers de cristaux
-Ce tout petit truc insignifiant?
-Tout à fait,ce flocon est en fait une structure complexe,un aperçu très poétique d’un phénomène remarquable….
– Hou,hou,criaient les luges et les skis,faites taire ce vantard au vocabulaire alambiqué,ce n’est que de la neige.A bas le mégalo!
-Non, non, amis,écoutez-moi, rasseyez-vous.Vous avez devant vous une minuscule particule de glace…
-Ouais, ça on le sait, pour être minuscule….., raillèrent les bobsleighs orgueilleux
-Une minuscule particule donc,mais chaque flocon est unique,bien qu’ils soient tous de forme hexagonale.Il y a les étoiles,les plaquettes,les aiguilles,les nouilles,les dendrites,les colonnes coiffées etc. A ce jour ,trente cinq formes différentes ont été recensé.
-Et alors c’est toujours de la neige, on glisse dessus nous,on voit rien .
-C’est justement ce que je vous demande.Regardez,prenez le temps d’admirer avec un microscope et vous aurez accès à ce monde éphémère
et merveilleux découvert dès le 17è siècle déjà, par des savants comme Kepler qui écrivit un livre sur « l’Etrenne de la neige sexangulaire » et détermina la forme en hexagone de ces cristaux si raffinés.Descartes les étudiât,ainsi que Robert Hooke!
-Ah!Descartes! Ciel,ça devient intéressant, intervint un élégant couple de patins à glace,poursuivez je vous prie.
-Merci de votre intérêt naissant.Ce monde microscopique est si fantastique que des milliers de photos de ces bijoux translucides et fragiles ont été faites à travers le monde.
J’aimerai vous faire partager mon amour pour cet univers à nul autre pareil.Merci de m’avoir écouté ».
Le flocon exalté,ému,se dressait,près à fondre d’émotion, devant un public gagné par sa passion.Un grand silence régnait dans le Palais des Glaces.Puis un applaudissement,deux, un tonnerre retentit,les auditeurs se levèrent en une ovation unanime pour saluer le conférencier.
Ils ne verraient plus jamais les choses de la même façon.Le flocon de neige avait réalisé son rêve,la révolution était en marche.
Joli, chère Nadine !
Merci de ce voyage à la fois érudit et émouvant au pays du flocon… Bises. Irène.
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit.
de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage.
Voilà comment il s’y prit.
Il avait toujours voulu intégrer une avalanche, mais par manque de courage, par peur de s’y perdre parmi tous les autres, il n’a jamais osé sortir de son confort floconnien.
Là, il était en sécurité, bien au froid, dans la poudreuse calme, loin du soleil et des chutes de neiges endiablées.
Loin de tout, il observait ces chutes et se pâmait devant elle : « mais quelles sont belles ! Elles me feraient fondre si je les approchais, j’aimerais tant quelle me remarque, qu’elles m’entendent un peu ».
Un flocon d’à coté qui ne le connaissait pas, lui donna du courage. Ce flocon, bien épais et robuste, presque gelé, donnait du courage aux autres en mettant en évidence leur talent, en pointant leur force. Il inventait des petites sorties de chute hebdomadaires. Chaque flocon pouvait se les réapproprier et tomber la où ce qu’ils mettaient au vent, ce qu’ils in-ventaient,les menait.
Pris par l’élan floconneux de son aîné, le flocon de neige inventa sa chute à lui qui le fit chuter dans un tout autre élan floconneux appelé avalanche.
Il chuta dans un grondement que lui même ne se connaissait pas. Il brillait de son plus bel hiver. Il volait !
Le flocon de neige était un tout.
Seul, le flocon fond facilement et n’a aucune chance d’exister et de se faire entendre mais parmi des millions d’autres, formant une unité, il existe.
SNOW vs STAR
Remue-ménage hier soir devant le Théâtre du Châtelet , à l’occasion de la cérémonie de remise des Césars.
Des dizaines d’acteurs se trouvaient là, quand subitement la neige s’est précipitée sur eux.
Pensant au départ qu’il s’agissait d’un effet spécial prévu pour l’occasion, ils levèrent spontanément la tête vers le ciel pour… la baisser aussi rapidement en criant de douleur.
La neige si molle et si douce d’ordinaire, avait pris la forme d’éperons
Ses branches, effilées comme des lames de sabres, lacéraient la peau de tous ceux qu’elle touchait.
Les forces de l’ordre ne purent l’arrêter, mais réussirent à intercepter un flocon.
Interrogé, celui-ci raconta qu’il rêvait depuis longtemps de provoquer un scandale, à cause de cette injustice : DEPUIS TOUJOURS LES ETOILES VOLENT LA VEDETTE AUX FLOCONS
Sous prétexte qu’elles brillent plus que les autres, on les appelle des STARS
« Mais nous les flocons, déclara-t-il, nous sommes aussi en forme d’étoiles, et nous ne sommes jamais césarisés. »
Ps : Si pour les victoires de la musique, la chanson « Etoile des neiges » ne reçoit pas de prix, prévoyez les casques.
Pourra-t-on encore parler de chut de neige ?
On lui avait raconté l’histoire mille fois, cette histoire qui commençait ainsi :
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit. De provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage. Voilà comment il s’y prit…
On lui avait dit. Ce conte, c’est celui de leur vie. Il devait lui servir d’objectif, il ne devait jamais l’oublier ! Il devait l’appliquer à la lettre. Mais Benjamin écoutait sans vraiment y prêter attention.
C’était une longue journée d’hiver. Il était le plus jeune de la famille, le plus petit, le plus frêle de tous les flocons. On lui demandait toujours de suivre le mouvement, d’être comme les autres, de rester dans le rang. Pour le protéger, disait-on. Leur heure viendrait mais une décision s’imposait. Rester au-dessus de la plaine et attendre que le temps soit assez froid pour leur donner une contenance, ou s’en aller vers les hauteurs où ils pourraient se mettre à l’aise tout de suite. Les aléas de la météo firent vite le choix pour eux. Le vent n’était pas à leur avantage. Ils devaient rester ici et espérer qu’ils pourraient bientôt s’échapper du nuage qu’ils occupaient depuis un certain moment déjà.
Benjamin n’était pas bien féroce. Tandis que ses frères et sœurs se voyaient conquérants au milieu de la tempête, bloquant camions, voitures, que sais-je encore, le long des routes enneigées, lui, semblait réfractaire à faire du tort aux humains. Et puis, il était réaliste, il n’avait pas l’envergure pour de tels projets, il serait vite perdu au milieu des autres. Il passerait inaperçu et il trouvait cette perspective assez triste. Alors voilà, c’était décidé. Lui, il ne ferait pas comme les autres. Quand le vent se leva enfin, il laissa le reste de ses congénères suivre leur chemin et les regarda s’éloigner avec tristesse. Ce n’était pas son destin à lui.
Luttant contre les airs, il trouva refuge auprès d’autres petits flocons comme lui. Il n’en avait jamais vu de tels auparavant et ils se trouvèrent bien ensemble.
De loin, Benjamin observait les sommets enneigés avec contentement quand finalement, le grand manteau blanc commença à s’étendre sur la plaine aussi. Les plus gros flocons étaient partis en éclaireur, couvrant à peine le sol, comme du sucre glace sur des gaufres liégeoises. Benjamin s’émerveillait. Ce serait bientôt son tour et il était prêt.
Dans le parc qu’il surplombait, entre les sapins, il pouvait apercevoir cet homme assis sur un banc se rapprocher. Il virevolta au dessus de lui. Il voulait entendre les mots de ce malheureux qui soupirait.
– Elle ne viendra pas ce soir…
Benjamin, ému, continua sa farandole autour de ce jeune homme, d’une vingtaine d’années, qui semblait s’amuser du spectacle qui s’offrait à ses yeux, malgré lui. Séduit, l’homme commença à jouer avec les petits flocons et même à danser avec eux. Il avait toute la vie devant lui, même si ce jour-là son cœur n’était pas à la fête. Il se mit à rire et à pleurer en même temps tout en chantonnant.
– Et tombe la neige… Impassible manège…
C’est ainsi que quand il toucha enfin le sol, Benjamin s’endormit satisfait. Plutôt que de faire le « buzz » aux informations nationales, il avait inspiré à cet artiste la douce musique de la vie. Et pour lui, c’était bien mieux comme ça.
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit, de provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage. Voilà comment il s’y prit.
Il téléphona à un copain:
– Eh Paulo, ça te dirait une partie, comme l’an dernier.
– Une vraie, une grosse…tu parles si ça me va!
– Oui, une qui va leur rabattre le caquet à tous ces envahisseurs de pistes!
– Ok, on va leur enrhumer un peu le cervelet à ces dégringoleurs de nature, à ces embouteillés du week-end, on va se marrer. Je phone de suite à la bande à Jacquot….t’inquiète, d’ici une heure , on aura pris de la masse!
Une heure plus tard, Cécile et Marc contemplaient du haut de leurs 1825m de montagne, la piste bleu leur tendant les muscles des mollets. Cécile était heureuse. Pour un voyage de noces, c’était super original. Elle se serait mal vu tâter du ski nautique sur la lagune vénitienne.
Elle se retourna vers Marc.
-Prêt…?
Et se prit une superbe boule de neige en pleine figure, se secoua le visage, éructa…
-Et tu trouves ça drôle !!
Ce fut leur premier désaccord, une petite scène de remue-ménage qui comme le flocon ne manquerait pas de prendre de la densité.
Splachhh, ( c’est ce que je voulais écrire…à la place de flasque.)
Hello.
Un flocon de neige rêvait de faire grand bruit. De provoquer un tintamarre, un scandale, voire un grand remue-ménage. Voila comment il s’y prit.
Le grand devin me l’a dit…il me faut frapper un grand coup aujourd’hui, je n’aurai pas d’autre chance. Si seulement j’étais né un jour plus tard et si comme toi, j’avais une forme aussi belle, tiens regarde toi flocon tu as la belle forme d’une étoile, tu vas tomber doucement et te souder aux autres en formant un excellent tapis tout blanc. Moi, moi regarde moi flocon je n’ai pas de belle forme, je suis raté…qui ,mais qui donc a décider de me faire ainsi. Ah! si je tenais cette minuscule goutte d’eau, tu peux me croire, je lui ferais regretté d’être née. Calme toi petit flocon, tu feras comme tous les autres, avec nous tu comblera le tapis blanc pour que les petits humains s’y amusent. Non, mon éclat sera celui-là…regarde bien gros flocon.et sous les regards des autres flocons, un vilain flocon noir prit vie.Horreur, tous cherchèrent à s’en écarter, mais peine perdu. Flocon noir voleta lentement dans le ciel d’un beau blanc. Et voila cria t-il.Je suis le plus fort. Flasque il s’écrasa dans une marre de boue noire. Adieu beau rêve.y-l