Exercice inédit d’écriture créative 213
Ecrire bio.
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable
et non blanchi pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues…
Imaginez la suite
Ecrire bio.
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable
et non blanchi pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues…
Imaginez la suite
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable et non blanchi pour limiter les traitements chimiques . Toutes ses phrases sont recyclables et issues….
Oh, et, attendez, cela ne peut pas se passer comme cela. On ne peut pas commencer de cette manière !
Il faut un contexte à cette phrase, à ce projet d’écriture !
Un contexte, je verrais bien le QQOQCP…
Et puis un dialogue pour animer puisqu’il est question de « bio » !
Allez, zou, je peux maintenant me mettre au travail et laisser s’épanouir mon imagination.
Le contexte, en une phrase :
« Ce mardi, chez le papetier du quartier, un philosophe très peu écolo et un écolo pas philosophe pour un sou se retrouvent devant le rayon de papier-machine. L’un doit écrire un essai sur un sujet qui lui tient particulièrement à cœur, l’autre doit imprimer, en urgence, des tracts .
Il saisissent tous les deux une ramette de papier qui se distingue des autres par sa présentation (couleurs, caractères, logos) et lisent le texte qui est imprimé dessus. »
Voilà, première clause respectée, mais dans le désordre !
QQOQCP est devenu… QOQQC
P … il n’y a pas de ah, pourquoi écrire…sur du papier alors que l’on dispose d’ordinateurs, de tablettes, de smartphones, de téléphones… ?
Peut-être que notre ami lecteur a-t-il envie de savoir ce que signifie ce QQO….
Ce sont les question essentielles à se poser pour « comprendre » ou se faire comprendre.
Qui?Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?
Passons au dialogue…qui se noue entre nos deux protagonistes…P pour le philosophe, E pour l’écolo.
E : ce texte…
P : ce texte,vite dit ! Est-il la vérité ? Est-il mensonge, supposition ou question ?
E : je ne sais pas, mais c’est un texte, quelque chose que l’on écrit pour être lu…
P : évidemment, on écrit pour quelque chose ou pour quelqu’un, c’est l’écriture fonctionnelle !
E : je lisais donc, ce texte a été rédigé sur du papier naturel…
P : naturel…ce papier ne peut être naturel puisqu’il a déjà subi des transformations ! Un mensonge déjà…
E : 100% biodégradable…
P : s’il est biodégradable, cela veut dire que, quoique l’on écrive dessus, les mots se biodégraderont ! Si ce sont des paroles méchantes, tant mieux, mais si ce sont de bonnes paroles, ce serait dommage qu’elles disparaissent ! Moi, j ‘aime bien garder les mots doux de ma compagne, les dessins de mes enfants, les poésies, les messages d’encouragement, les …
E : monsieur, nous ne sommes pas ici pour philosopher, mais pour nous informer des caractéristiques de ce papier ! Et si vous interrompez continuellement la lecture…
P : j’en conviens, je vous laisse lire…
E : non blanchi…
P : non blanchi, cela voudrait dire que l’on puisse écrire n’importe comment, sans y mettre les formes ? Ne serait-ce pas un manque de respect de soi et du lecteur ? La grammaire et la rhétorique sont tout de même des outils précieux au service de la rédaction d’un texte…
E : vous voyez, vous vous entendez?vous m’interrompez encore…
P : mais reconnaissez tout de même que cette littérature a de quoi me laisser perplexe…entre ce qu’est ce papier et ce dont il est le support !
E : pour limiter les traitements chimiques…
P: passons…
E : toutes ses phrases sont recyclables…
P: ah non, pas ça….si toutes les phrases sont recyclables, cela voudrait dire que l’on peut encore écrire n’importe quoi … le meilleur comme le pire… à l’infini.. Si c’est le « meilleur », des phrases d’amour, d’amitié, d’empathie… oui, pourquoi pas en écrire à l’infini ?
Par contre, si c’est le « pire » : des mots empoisonnés par la stupidité,l’ironie, le sarcasme… ce papier risque fort de conforter l’homme dans les méandres de l’ « errare humanum est”, mais aussi le complaire dans le « perseverare diabolicum »…Autrement dit, je peux être malfaisant, médisant, je passe l’éponge du recyclage et je recommence ! Ou espérer, comme Souchon …
« Passez notre amour à la machine , faites le bouillir pour voir si les couleurs d’origine peuvent revenir »
E : issues…
P et E en chœur… issues des cogitations philosophico-écologiques d’un philosophe et d’un écolo qui se rencontrèrent chez le papetier du coin ; l’un tentant d’éveiller une pensée un peu plus critique, l’autre tentant de l’assurer qu’il faut sauver la Planète… avec du papier naturel, 100% biodégradable et non blanchi pour limiter les traitements chimiques. Toutes ses phrases sont recyclables et issues….
ECRIRE BIO
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable
et non blanchi pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues… de ressources naturelles.
Lettres cueillies dans la rosée du matin
Mots parfumés aux odeurs de pluie
Virgules livrées avec les fleurs de saison
Idées détachées des nuages du matin
Texte emballé dans le vent du soir
Paragraphe sublimé par le soleil d’hiver
Phrases découpées directement dans le paysage
ECRITURE BIO ET EPHEMERE
Ce texte bucolique est un joli passeport
pour passer de l’autre côté de l’an. Merci Laurence
Avec ce texte prémonitoire Nadine nous transporte en l’an 3015.
La veille d’un Noël virtuel. Profitons vite ce celui-ci pendant qu’il est encore temps.
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100 % biodégradable….
» XIMYHOZ !!!!jura Cyborg 4,le robot préposé au courrier sans vouloir en lire plus.
– ils attaquent, les écolos ! – éructa-t-il par le micro qui lui servait de bouche.
Ses deux ampoules bio-électriques à variation de maîtrise émotionnelle lancèrent des éclairs de colère, et les copeaux de sciure magnétique couvrant sa boîte crânienne se dressèrent de contrariété.
Tous ces énergumènes que l’on croyait quasiment exterminés, ces protecteurs de l’environnement qui voulaient réduire à néant les efforts des Cyborgs essayant de maintenir le règne des écrans,des touches auto-tactiles,des écrits dictés aux tablettes à mémoire stratosphérique, si pratiques à utiliser pour la bonne marche d’un monde aseptisé,débarrassé de toute toxine d’originalité,de tout contact avec une matière RECYCLABLE.
Il se prononça le mot avec répulsion en saisissant entre ses deux pinces préhensibles le texte subversif,sur ce papier un peu écru qui ne sentait ni le trichlomathélène frelaté,ni le pyroménate soufré.
Non, celui-ci avait une odeur que Cyborg 4 ne pouvait identifier. Aucun nom dont ses Mémoires Phénoménales ne puissent se souvenir.
Et la menace latente : » ce texte a été écrit » etc…. Est-ce que ça voulait dire que l’invasion était en marche ? Que d’autres allaient survenir ?
Etait-ce un avertissement pour une pollution complète de la planète où il vivait tranquillement avec ses pairs depuis plusieurs centaines d’années?
Une lueur rusée passa dans son ampoule gauche. Bravant son dégoût,il froissa le papier séditieux entre ses pinces tranchantes pour en faire des lambeaux illisibles qu’il dispersa avec un rire presque humain.
Cyborg 1, son chef, l’entendit de son bureau. Etonné par ce son inconnu et inquiétant,il descendit au niveau inférieur pour demander :
» Tout va bien Cyborg 4 ? Courrier intéressant ce matin ?
– oui,tout va bien chef. Non, rien que des nouvelles sans grand intérêt « .
Ecrire bio.
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable et non blanchi pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues de la culture raisonnée, sensible à la préservation de la qualité de l’environnement culturel, mais hélas parfois source de récupérations et de plagiats.
Les encres, sans colorants artificiels, proposent un large choix de couleurs dans le souci de respecter la biodiversité ethno-culturelle
Enfin, les écrits sont dans l’esprit de l’écosystème éducatif soucieux de l’innocuité des graines germées dans les cerveaux et de la protection de nos jeunes pousses
Et bla-bla-bla, et patati et patata, et patin-couffin ….Tout cela est bien dit et il fallait que cela soit dit. Mais lorsque cela a été dit, tout n’a pas été dit.
Car écrire bio nécessite également n’en déplaise à certains :
– un certain acide critique pour ne pas sombrer dans une évocation trop élogieuse
– des organismes de synthèse pour rester dans l’essentiel et ne pas s’égarer dans les champs de cultures transgéniques ou non
– des fertilisants pour enrichir les styles
– des pesticides pour chasser les anglicismes et autres barbarismes nuisibles pour sauvegarder la langue française et, si nécessaire une OGM (Orthographe Génétivement Modifiée)
– des herbicides pour couper l’herbe aux pieds de ces critiques si prompts à vous démolir
– des engrais et activateurs de croissance pour augmenter la pagination de votre ouvrage
– des exhausteurs de goût si le personnage principal de votre livre est insipide
– quelques modifications génétiques si son histoire est ennuyeuse
– des insecticides pour chasser les écritures en pattes de mouche
– des molécules pour fixer votre nom dans la mémoire des lecteurs
– des additifs et compléments pour apporter des précisions en bas de page
– enfin, et surtout, une production intensive pour ne pas crever de faim
C’est ainsi que tout biographe digne de ce nom doit rédiger une bio et peut ainsi se prévaloir du Label AB (Auteurs Biographiques)
Belle mise au point de Françoise. Merci de nous dire où trouver : « des pesticides pour chasser les anglicismes et autres barbarismes nuisibles afin de sauvegarder la langue française »
Chez Louise de Vilmorin, peut-être ?
Ecrire bio.
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable
et non blanchi pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues d’un mélange des meilleures phrases des écrivains de tous les temps confondus. Mais nous précisons que si ce livre est bio, il n’est cependant pas comestible. Car même si son texte trop connu a été mâché et remâché, il n’est pas garanti que son ingestion n’aura pas un effet nocif sur la santé humaine.
A noter cependant que dans le cadre du recyclage bio, le papier mâché peut lui donner une deuxième vie intéressante.
Dans ce cahier de papier non blanchi vous ne trouverez pourtant nulle page blanche,l’héritage littéraire de notre civilisation comme de celles qui l’ont précédée garantissant un verbiage sans temps mort, au point qu’il fut difficile de trouver des espaces libres pour placer points et virgules, pourtant nécessaires dans les textes pour reprendre sa respiration entre phrases et éléments de phrases
Mais nous sommes certains qu’aucun lecteur ne nous en voudra : il serait cocasse et de mauvais goût de saluer l’édition de notre livre bio d’une volée de bois vert !!
Une dernière mise en garde : Attention ce livre bio constitué de papier biodégradable est par nature destructible ! Sa durée de vie est donc limitée à six mois environ. Edité au printemps les feuilles se détruiront naturellement à l’automne. Ainsi va le rythme naturel : « Tu es forêt et tu retourneras à la forêt» a dit le prophète !
Mais un livre est précieux et se doit donc d’être rare et fragile ! Il ne vous coûtera cependant que quelques petits billets de papier monnaie : un papier nullement biodégradable, celui-là ! Mais qui possède un seul livre est bien plus riche que celui qui possède une liasse de billets de banque. Car de lire un livre vous ne vous lasserez jamais. Mais avez-vous déjà essayé de vous passionner pour le texte inscrit sur les billets bancaires?
C’est un festival de belles et joyeuses idées.
Les conseils dispensés sont drôles et vous effectuez de beaux rapprochements (feuilles blanches et périssables, etc)
…de forêts, de jolies forêts dans lesquelles je vais cueillir quelques mots à la belle saison. De beaux mots quelquefois un peu verts, tendres le plus souvent. Mais j’y trouve aussi des mots bruts, sans concession, non traités, un peu âpres et mal calibrés… invendables en quelque sorte. Quand j’ai vraiment de la chance je peux aussi glaner quelques phrases, pas de celles qu’on trouve toutes rédigées dans les beaux livres, non de drôles de phrases alambiquées qui courent sur le chemin pour pas se faire prendre, pour défier les règles du bon sens, pour raconter des histoires de toutes les couleurs.
De bons mots en belles phrases, par les circuits courts, je peux trouver aussi de quoi nourrir mon imagination, à l’abri de pesticides verbaux bourrés de fautes d’orthographe généralement menacées et garanties par la belle écriture…
Merci Maryvonne. Votre texte nous invite à courir vers la belle saison. Mais l’hiver nous prend au mot. Il nous faudra attendre pour glaner des phrases mûries au soleil de notre imagination. Bio Noel
Ecrire bio.
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable et non blanchi pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues de la vidange d’un cerveau dont l’hémisphère droit est surdimensionné.
Hémisphère! Hémisphère! Est-ce que j’ai un volume d’hémisphère!…
D’ailleurs, ne dit-on pas :
Si le lobe droit du cerveau était un métier, ce serait un artiste.
En effet, il faut être un prince des mots, un magicien des phrases, un musicien stylé, un inventeur d’illusions.
Alors seulement, l’essence même du texte sera utilisé, récupéré, recyclé en vue d’une autre création.
Sinon, ces feuilles de papier, noircies au crayon de bois, seront déposées au pied des arbres.
Elles feront le bonheur des escargots qui en baveront d’extase, des vers et des chenilles qui prendrons leurs aises pour manger les « s », des oiseaux qui picoreront les points des « i » et des « j » et qui chanteront avec un drôle d’accent, des fourmis qui grignoteront avidement et stockeront pour l’hiver.
En quelques semaines, le papier aura retrouvé sa forme première.
La Nature revit et sourit.
Bonjour Liliane
Bonjour Kacyne B
J’aime beaucoup votre idée : « Elles feront le bonheur des escargots qui en baveront d’extase, des vers et des chenilles qui prendrons leurs aises pour manger les « s », des oiseaux qui picoreront les points des « i » et des « j » et qui chanteront avec un drôle d’accent, des fourmis qui grignoteront avidement et stockeront pour l’hiver.
Elle aurait fait un bon sujet d’écriture créative.
Ce texte a été rédigé sur un clavier naturel 100% biodégradable et non blanchi pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues du distributeur de clichés du chemin de la fabrique, au label certifié Perrat, mentor.
Le petit grince.
Lorsque j’ai eu quarante cinq ans, la fleur de l’âge, j’ai vu, une nouvelle fois, cette magnifique image, dans le livre sur la Forêt vierge qui s’appelait « Histoires vécues ». Elle n’avait pas pris une ride, elle. Ca représentait toujours le même serpent boa qui avalait un fauve. Vous retrouverez en pièce jointe la copie du dessin.
J’étais le plus heureux des hommes !
On disait dans le livre : « Les serpents boas avalent leur proie toute entière, sans la mâcher. Ensuite ils ne peuvent plus bouger et ils dorment pendant les six mois de leur digestion »
J’ai alors beaucoup réfléchi sur les aventures de la jungle. Surtout depuis que j’ai un garçon de dix ans qui se refuse catégoriquement de ranger sa chambre, restant sans bouger devant la télévision pendant des heures de mon indigestion. A mon tour, j’ai réussi, avec les couleurs de Paintbrush, à tracer mon meilleur dessin. Mon dessin numéro 100. Il était comme ça : Voir la deuxième pièce jointe.
J’ai montré mon chef d’œuvre à mon sale gosse que j’ai publié sur son mur. Non pas de sa chambre, car aucun n’était apparent. Alors qu’il venait de « liker » ma photo, je lui demandais si mon dessin lui faisait peur.
Il m’a répondu. « Pourquoi un Picasso ferait-il peur ? ».
Mon dessin ne représentait pas un Picasso. Il représentait un serpent boa qui digérait un éléphant. Je ne savais si je devais être triste de cet échec ou heureux de la comparaison. J’ai quand même dessiné l’intérieur du serpent boa afin que mon fils puisse comprendre. Il a sans doute trop fréquenté les musées, mon fils. Un héritage de sa mère, encore, qui lui a fait perdre son âme et son regard d’enfant. Mon dessin numéro 101 était comme ça : Voir la troisième pièce jointe.
Mon fils m’a conseillé de laisser de côté les dessins de Citroën ou de serpent boa ouvert et de m’intéresser plutôt à la console de jeux PS4 et le jeu Assassin’s Creed Unity, Noël approchant.
C’est ainsi que j’ai abandonné à l’âge de quarante cinq ans, l’âge de ma crise, une magnifique carrière de peintre.
J’ai commencé ma journée à lire le petit grince d’Antonio
Ça n’atteint pas la planète de St Ex mais ça n’en est pas loin, l’humour en plus.
45 ans et tout l’avenir devant soi ce petit Picasso
Ecrire bio.
Ce texte a été rédigé sur du papier naturel 100% biodégradable et non blanchi
pour limiter les traitements chimiques.
Toutes ses phrases sont recyclables et issues du commerce équitable entre le
cerveau biodégradable d’un écrivain et sa plume de dinde d’élevage.
Le producteur de mots garantit des histoires chlorophyllées, nourries
uniquement avec des produits locaux. Les phrases vivent en herbage, éloignées
de toutes pollutions agricoles et citadines.
Elles croissent et se multiplient à l’ombre de dictionnaires mis quotidiennement
à leur disposition.
Méfiez vous des imitations! Seuls les livres étiquetés. Label Vert garantissent
une composition équilibrée, une rédaction naturelle, une écriture gaillarde et
bien ventilée.
Attention aux gribouillages industriels, aux égratignés d’histoires griffonnés par
des enfants privés d’école.
Restez toujours vigilants sur les origines des produits.
Malheureusement, la vie n’est qu’un compte de faits.
Pour la bonne conservation des écrits, nous conseillons, comme le préconisait
Montesquieu d’éviter les excès de vinaigre mais par contre de ne pas lésiner sur
le sel.
Il suffit de lire la phrase ci-dessous pour deviner immédiatement
qui en est l’auteur (c’est un compliment)
« Toutes ses phrases sont recyclables et issues du commerce équitable entre le
cerveau biodégradable d’un écrivain et sa plume de dinde d’élevage. »