Exercice inédit d’écriture créative 141
Ma mère faisait partie de la grande tribu des Zizanies
mon père, de celle des glorieux Toho-bohu
ils s’étaient rencontré par hasard,
un jour de grande agitation.
Inventez la suite
Ma mère faisait partie de la grande tribu des Zizanies
mon père, de celle des glorieux Toho-bohu
ils s’étaient rencontré par hasard,
un jour de grande agitation.
Inventez la suite
Ma mère faisait partie de la grande tribu des Zizanies, mon père, de celle des glorieux Tohu-bohu. Ils s’étaient rencontrés par hasard, un jour de grande agitation.
Ziza et Théo s’étaient finalement rencontrés alors que tout était écrit afin qu’ils ne se rencontrent jamais….
Elle venait du nord, d’une famille issue de la tribu des Zizanies. Lui venait du sud, d’une famille issue de la tribu des Tohu-Bohu. Ces descendants étaient promis à un grand avenir.
L’une assurerait la succession du Cabinet des « Affaires Dézinguées ». L’autre redresserait l’entreprise déclinante « Bahuts et Commodes ». Mais c’était certes sans compter sur l’esprit frondeur de ces jeunes loups.
Par un beau jours de mai, ils eurent tous les deux un rêve fou : contribuer à la gestion de la zizanie du tohu-bohu naissant anarchiquement dans les rues de Paris.
L’une descendit, l’autre monta. Ils se rencontrèrent comme les pavés de la rue : avec fracas. Les présentations ne furent pas nécessaires, l’agitation régnante, servant de catalyseur, les plongea dans une osmose déconcertante et suscita une synergie exponentielle.
En ces jours, à jamais gravés dans les mémoires des générations passées, présentes et à venir, ils voulurent conjointement en peindre une fresque gigantesque. Elle, afin de ne perdre aucune parcelle de zizanie, dégoupilla un petit livre rose bonbon. Lui, afin de conserver toute trace de ce chahut éblouissant, il décapsula un stylo vert acide.
Ensemble, tantôt à l’abri d’une barricade, tantôt calfeutrés dans un recoin d’un bistrot, ils griffonnèrent les chapitres de leur premier manifeste.
1. « Cours, camarade, le vieux monde est derrière toi. » ou la fin de la soumission aux rêves des parents.
2. « Ce n’est qu’un début, continuons le combat ! » ou comment résister, même avec les vivres coupées.
3. « Fermons la télé, Ouvrons les yeux. » ou comment déjouer les manipulations.
4. « Les murs ont des oreilles. Vos oreilles ont des murs. » ou comment faire boire un âne sourd.
5. « La beauté est dans la rue. » ou comment tomber amoureux sans se blesser.
6. « On ne peut plus dormir tranquille lorsqu’on a une fois ouvert les yeux. » ou comment installer l’imagination au pouvoir .
7. « Prenons nos désirs pour des réalités ! » ou comment faire l’amour et pas la guerre et interdire l’interdit.
8. « Quand les parents votent, les enfants trinquent. » ou comment faire sans s’entraver : « vite, sous les pavés, la plage, et soyons réalistes, demandons l’impossible. »
Épilogue : »Vivre sans temps mort et jouir sans entrave. » ou comment, dans une grande agitation fractale, concevoir un lendemain qui chante et déchante en dièses et bémols…
En cette période faste, digne héritière de la zizanie qui abolit la royauté et faucheuse des autorités tyranniques, ils copulèrent enfin et instaurèrent pour ce petit dieu, le règne de l’enfant roi.
Ma mère faisait partie de la grande tribu des Zizanies ; mon père, de celle des glorieux Tohu-bohu. Ils s’étaient rencontrés par hasard, un jour de grande agitation.
Mon père s’était arrêté en face d’elle et avait remué ses orteils, signe chez les tohu-bohens qu’une femme lui plaît. Ma mère a soulevé sa tunique et a tourné sept fois son index dans son nombril, signe chez les zizaniens qu’elle accepte l’offre d’un homme. Dès lors, mon père fit comprendre à ma mère qu’il construirait le soir même la case matrimoniale en lui pinçant à deux reprises les lobes d’oreille.
Mais le Grandgurudetouslespeuples ne le vit pas de cet oeil. Les tohu-bohens épousent les tohu-bohennes, et les zizaniens épousent les zizaniennes. Il convoqua mes parents et tourna trois fois autour du feu, signe des Grandsgurusdetouslespeuples signifiant que mes parents devaient rentrer chacun dans leur tribu. A l’unisson, ces derniers mirent leur main droite dans le creux de leur bras gauche qu’ils replièrent vivement et partirent en courant, signe international signifiant….enfin, vous savez ! c’est un signe d’honneur.
Neuf mois après je naissais, première descendante de la toute nouvelle tribu des Mélis-mélos.
©Margine
ils vécurent quelques temps entre les disputes et les confusions. Mon père dans ce chambardement ne trouva pas mieux que d’épouser cette femme car il voulait un fils, qui leur ressemblerait. Elle malgré leur mésentente commune accepta. On se demande aujourd’hui pourquoi : elle ne sait parler de lui sans confondre le vrai du faux mais cela n’est pas de sa faute, elle était devenue une reine dans son peuple, elle battait ses anciens à plate couture.
De cette union donc, je suis arrivée. Pas de chance pour mon père, j’étais une fille ! encore une raison de faire un scandale, je ne pouvais pas être une jeune de la tribu Zizane, tant pis il m’élèverai seul et grâce à lui je serai un Tohu bohu pure et dure. Je ne fus donc pas élevée avec elle car il trouva le moyen de créer une tempête que nul n’apaiserai, même pas ma grand mère Tohu bohu qui était restée la cheftaine depuis 80 années. Elle me prit donc sous son aile, et je devins très forte, mais pas autant qu’elle c’est pourquoi ma grand mère décida de me laisser retourner chez mon père afin qu’il finisse mon éducation. Il s’avéra sévère, voire même très dur avec moi… comme vous pouvez l’imaginer dans le foyer il ne pouvait régner que brouillement et branle bas de combat, mais je vivais heureuse, imaginant que la vie devait être ainsi chez chacun de mes camarades. Après quelques temps, j’appris que la femme qui vivait à la maison n’étais pas ma mère, mais une belle mère. « eh bien bravo papa, grâce à toi, je connais aussi ce que veux dire le mot Zizanie ». J’en deviens donc une enfant futile, sans vie avec l’envie de connaitre une maman.
Là aussi, je ne suis pas déçue…. j’apprends très vite la division pour mieux régner surement, puis les tensions : papa ne veut pas mais je fais quand même maman me dit ça mais je ne sais pas. Bref une vie normal d’un enfant « basique » qui expérimente à travers ses parents mais qui n’as pas de réelle existence. J’ai grandi entre le bien et le mal être, mais aujourd’hui je sais qu’à choisir, je fais vraiment partie de la tribu Tohu bohu, ma grand mère m’a tant apporté, et sa famille également, je sais que bientôt je pourrais reprendre le flambeau qui n’a jamais été « gagné » car mamie est décédée. Je prendrais à mon tour le relais et j’essayerai de créer une tribu d’amour ou de sincérité seulement pour être ce que je suis et non pas ce que mes parents ont été.
je ne pense pas que ce texte pourra vous plaire, mon cher Pascal, et j’en suis vraiment navrée… mais à moi, il me fait du bien ! en tout cas ce soir..
Ma mère faisait partie
De la grande tribu des Zizanies,
Mon père, de celle des glorieux Toho-bohu,
Ils s’étaient rencontrés par hasard,
Un jour de grande agitation.
Cela est arrivé… dans un passé encore proche, sur la planète PLETUDE,
semblable à la planète TERRE, et qui évoluait dans son sillage….
PLETUDE est une planète étrange, sur laquelle vivent deux tribus, les Zizaniens
et les Toho-bohuciens.
Précisons qu’aucun d’entre eux ne manifeste une attitude belliqueuse.
La planète PLETUDE est scindée en deux espaces : le premier qui accueille les
Zizaniens offre un air perlé de couleur bleue, tandis que celui qui accueille les
Toho-bohuciens est , lui, teinté de couleur rose…
Cependant, bien que vivant cote à cote, ils ne se rencontrent jamais, chacun
ignore l’autre, et ce depuis des lustres.
Un matin, un fait nouveau survint… chez les Zizaniens, un vent fait d’une
douce folie agite les hautes branches des arbres et le cœur de la jeunesse.
Les anciens ne se souviennent pas d’un tel phénomène, une certaine fébrilité
règne dans la forêt profonde.
Comme il est d’usage dans toute tribu, tous les membres se réunissent alors
pour rendre visite à ZEBOU, le plus ancien et le plus sage de la tribu.
Après les incantations d’usage et la potion cuite à la graisse de porc épic
ingurgitée, le Sage plonge son regard perçant dans le ventre du ciel et énonce
d’une voix claire :
« Moi, ZEBOU, le grand sage a reçu la parole sacrée qui dicte ce présage
Il nous faut aller planter nos fleurs dans d’autres jardins.
Le temps est venu d’envoyer nos plus belles fleurs respirer l’air Bleu…
il régénérera notre air Rose qui finit par s’étioler… »
Et c’est ainsi que, tous les 241 jours, le jour de la fête de la Grande Agitation,
AMUZINE, ma mère zizanienne et VOLIFERE mon chanceux père
toho-bohucien ne manquent pas de vénérer le Dieu HASARD…
jaine
Ma mère faisait partie de la grande tribu des Zizanies, mon père de celle des glorieux Toho-bohu. Ils s’étaient rencontrés par hasard, un jour de grande agitation dans le désert du Brouhaha, convoité depuis des lustres par les deux clans. Mon père, à la tête du bataillon vrombissant des Tohu-bohu, avait envahi avec fracas la contrée brouhahesque jusqu’au littoral de la Cacophonie. Ma mère, chef du renseignement chez les Zizanies, avait semé sur place plusieurs agents de la Discorde, unité d’élites de la tribu. Quand les Tohu-Bohu s’en aperçurent, une levée de boucliers déferla dans la grande plaine. Ma mère dut se rendre sur place pour donner des armes à ses troupes et se charger elle-même de quelques missions commando. Elle circulait subrepticement, à la tombée de la nuit, entre les tentes ennemies pour y jeter des grenades de dispute ou introduire des querelles intestines. C’est pendant l’une de ses tournées nocturnes qu’elle se trouva un soir nez-à-nez avec un grand tourbillon de Tohu-Bohu – mon père. Ce dernier, tonitruant, allait foncer sur ma mère, parée de ses plus fines bisbilles et chamailleries, quand soudain il arrêta net son vacarme. Ébloui par les atours de la belle Zizanie, il lui joua le grand charivari. Elle, troublée, tomba sous le charme. Ainsi naquit une passion tumultueuse au milieu de la bataille du Brouhaha. Mon père et ma mère s’enfuirent aussitôt sur l’île du Consensus, au large de la Cacophonie, où je fus conçu le soir même, moi le petit Gazouillis.
©Sylvie Wojcik
Dans la tourmente et le boucan, mon père Tohu-Bohu , après avoir zigzagué, zieuté, ma Zizanie de mère zona avec elle et je suis là , drôle de zozo, zappeur zen, vrai zazou !
Ma mère faisait partie de la grande tribu des Zizanies, mon père, de celle des
glorieux Tohu- Bohu.
Ils s’étaient rencontrés par hasard, un jour de Grande Agitation.
C’était un 36 Août, à l’Aube des Affres.
A cette époque là, toutes les hordes vivant sur la Lune se réunissaient pour
festoyer autour du volcan gelé, du Géant Glaçon.
Les Pagailleurs descendaient en péniche depuis la vaste Flaque Grise, l’Amer du
Nord. Les Branleurs, eux, se laissaient porter par les courants du Sud.
Les Balotteux partaient beaucoup plus tôt que leurs voisins. Leurs bateaux
étaient tout plats, tout fins, se retournaient à la moindre vaguelette. Du coup,
ils suivaient toutes les côtes. Leur expédition pouvaient durer toute une
année terrienne.
Les Tracassés venaient d’encore plus loin. Ils se devaient de traverser 10000
doigts de pied (NDLR: c’était la mesure de l’époque!) de montagnes de Nord Est
en Sud Ouest. Ce n’était pas toujours facile pour leurs pieds palmés.
Enfin, ils y retrouvaient les Excités, les habitants du sur place. C’étaient eux, les
plus chaud bouillant, les allumeurs de cratère.
Au plus fort de la Tourmente, les Gambilleurs animaient le bal du Nouveau
Souffle.
Le moins que l’on puisse, non pas dire, juste évoquer, car peu y ont survécu,
est que la Fête battait toujours son plein de Bruit et de Fureteur.
C’est donc là que ma mère tomba dans le Tourbillon Tatamoureux de mon père.
Ce fut leur premier Remue Ménage… et pas le dernier!