Évaluer la promptitude d’un cerveau enfant
Cette semaine, Anne Mescam, (pseudo sur le blogue Entre2lettres®) m’a signalé un document sur la dyslexie publié par Arté TV.
Je l’ai visionné hier. Et, comme toujours, en écoutant diverses personnes parler de leur enfance malheureuse à l’école, les larmes me sont venues. Mais, c’est normal, les mots qui nous ont poignardés pendant de nombreuses années sont enfoncés à jamais dans notre mémoire.
Cela dit, ce n’est pas pour cette raison que j’aborde ce sujet, mais parce qu’il ne concerne pas que les dyslexiques.
En effet, j’ai découvert, grâce à cette vidéo et les articles s’y rattachant, un moyen de déceler quelle est la vélocité du cerveau d’un enfant lorsqu’il doit dénommer ce qu’il voit.
Mais pourquoi chercher à évaluer la promptitude du cerveau d’un enfant à donner un nom à des images représentant diverses choses, direz-vous ?
Parce que cela permet de découvrir si l’enfant nomme vite et facilement les choses, moyennement vite ou lentement. Plus il est lent plus sa dyslexie est probable.
Le test est très simple.
Il consiste à présenter à l’enfant un tableau contenant diverses images et lui demander de prononcer le nom de ce qu’il voit le plus rapidement possible.
Par exemple : Verre, lit, coeur, chien, verre, lit, etc.
Un peu plus difficile : Carré bleu, chien, sept, C, carré jaune, 9, 2, carré rouge, lit, etc.
Vous pouvez chronométrer la dénomination des images par le petit cobaye si vous le souhaitez.
Moi, qui suis lui loin d’être jeune, avec ce test j’ai pu constater que ma dyslexie est encore aussi prégnante. Elle s’impose toujours autant et sans contrôle possible.
Un petit reproche à ce document vidéo : un « expert » dit à un moment : « pour ne pas que la dyslexie s’installe » . Selon moi, la dyslexique ne s’installe pas petit à petit, elle est innée.
J’ai rencontré une dame qui me parlait de la dyslexie. Deux de ses enfants sont dyslexiques. Vu de l’extérieur, il est difficile de se représenter les gênes provoquées. Cette dame disait que ses enfants devaient créer leur propre monde pour pouvoir s’adapter au monde réel. C’est un handicap mais au fil des années, à force d’adaptation continue, cela peut peut-être devenir un atout.