669e exercice d’écriture très créative créé par Pascal Perrat
Rédigez un texte suspicieux en employant : Donc, si je vous crois, il semblerait, on suppose, paraît-il, semble-t-il, encore faut-il, si je me fie, vous semblez dire, du mal à croire.
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671/Une ombre s’interroge. Doit-elle faire son coming out ? Oser se montrer sous un autre jour ou pas ?
Une consoeur qui passait par là lui demanda si elle n’avait pas d’autre question à se poser, et en anglais de surcroît, tout çà parce qu’elle était l’ombre du professeur d’anglais très souvent quand il faisait son cours en plein soleil en début d’après-mdi sous le préau de l’école dont l’état du toit laissait à désirer.
Te montrer sous un autre jour ? Tu veux être l’ombre du curé quand il reçoit ses ouailles à confesse pour entendre leurs péchés, parfois mortels ?
Qu »importe tes interrogations,“Mets-toi en valeur, mais ne fais de l’ombre à personne.”comme a écrit Israël Salanter.
Soudain une averse tomba et toutes les ombres disparurent
– Donc, si je vous crois…
Il n’avait pas fini sa phrase. Cela signifiait qu’il était préoccupé. L’interrogatoire allait être long, sûrement. Cependant, intéressé, j’attendis la suite, mais rien ne vint. Cela me donna le temps de réfléchir. Le ton soupçonneux me laissa rêveur un instant. Que pouvait-il me vouloir ? Je recommençais mon parcours à l’envers. Je n’avais ni griller stops pas plus que de feux rouges. Mon sourire satisfait dût l’énerver car il fit tomber son stylo dont la plume or se planta dans le plancher. Sur ce point précis, ça commençait mal. Ado, je m’étais acheté ce genre de Waterman. J’y tenais comme à la prunelle de mes beaux yeux, tu sais. Une seconde je me suis évadé Quai des Brumes. J’y tenais à ce stylo. J’en prenais soin, pas comme un brouillon.
– Donc, si je vous crois, il semblerait que vous êtes mêlé à une sale affaire.
– Quelle affaire ?
– On suppose que vous faites partie d’un gang.
– Quel gang ?
– C’est vous qui allez nous le dire.
Voyant mon air ébahi, il vit que je le prenais au sérieux. A part le club de scrabble et celui des peintres, je n’en voyais pas d’autres.
– Vous dites, si je vous crois, mais je ne vous ai encore rien dit.
– On a de quoi vous faire parler, croyez-moi, dit-il en ramassant son stylo. Si je me fie à mes notes, vous allez prendre quinze ans. Parlez-moi un peu de ce club de peintres. Tout ce monde n’est pas clean, paraît-il !
– Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
– C’est moi qui pose les questions. Nous avons nos sources. J’ai du mal à croire qu’un petit club comme celui-là puisse se payer un voyage d’un mois autour du monde.
– Il est foutu ?
– Quoi ?
– Votre stylo, il est foutu ?
Il ne répondit pas.
– Alors, vous avez fait quoi pendant ce voyage ?
– C’était un voyage privé sur la recherche des couleurs.
– La couleur de quoi ?
– Quelles couleurs employer pour peindre les tableaux, pardi.
– Nous allons vous confronter à un témoin.
– Donc, il semblerait que vous ayez vu quelque chose de surprenant.
– Oui, c’est ça.
– Allez-y, je vous écoute.
– Bon, ben voilà, ça s’est passé jeudi matin. J’étais occupé à réfléchir, assis sur un banc, dans le square. Le jardinier, lui, à ce moment-là, il arrosait le parterre de jonquilles. Et, d’un seul coup, d’un seul, y’a un drôle de truc qu’a atterri juste devant nous ! Zbim… On aurait dit une sorte de soucoupe volante.
– Je ne vous crois pas du tout, mais, bon, continuez quand même.
– Et là, le jardinier était complètement hypnotisé et il est monté de lui-même dans la soucoupe volante et la porte s’est refermée avec un p’tit bruit, comme dans les films.
– Est-ce que vous avez aperçu aussi des petits hommes verts avec une grosse tête ?
– Ah non, ça y’en avait pas ! Pas un seul ! Et après, la soucoupe elle a redécollé dans un éclair et elle a disparu. C’était vraiment très bizarre. J’avais jamais vu ça !
– Et après, vous avez fait quoi ?
– Ben rien, j’ai continué à réfléchir sur mon banc.
– Oui, c’est bien ce que je pensais. Vous me prenez pour un pigeon et vous essayez de m’embrouiller la tête avec vos histoires qui ne tiennent pas debout !
– -35° ce matin, vous pensez donc que nous pourrons partir en fin de matinée. Si je vous crois, vous êtes sûr que nous n’aurons pas besoin d’annuler la course. Cependant, il faudrait réorganiser l’attelage parce qu’il semblerait que Hooky ait mal à une patte. Avec Ernest on suppose une légère tendinite. Paraît-il que cela arrive souvent avec les chiens de traineaux. Vous semble-t-il utile d’aller consulter le véto ? Encore faut-il avoir un rendez-vous. Ils sont tous tellement débordés. À vrai dire si je me fie à mon instinct, je dirais « Laissons-le juste se reposer un ou deux jours ». Vous n’avez pas l’air d’accord avec moi, vous semblez dire que ce n’est pas raisonnable. Ah bon ! un chien en est mort ! J’ai bien du mal à croire qu’un chien de traineau, entrainé comme ils le sont, meurt d’une simple tendinite.
Allez Hooky, viens, ne crois pas ces balivernes !
Monsieur Bulangé, je viens de vous écouter avec attention sans vous interrompre une seule fois.
Je vous prie de bien vouloir en faire autant. Si vous voulez intervenir, vous n’aurez qu’à faire des hochements de tête.
Donc, si je vous ai bien compris, vous êtes étranger à cet incident !
Si je vous crois, et j’insiste sur le si, vous êtes aussi blanc que les fleurs de mon prunier !
Cependant, il semblerait que vous fréquentez régulièrement la rue des Quatre Saisons !
Je prends note que vous avez hoché trois fois la tête en signe de oui.
On suppose que vous ne pouvez pas résister à l’envie d’assouvir ce vice !
J’ai rencontré un de vos voisins qui, paraît-il, a une vision nocturne digne de mon chat roux, et m’a certifié vous avoir vu ce soir-là !
Cet homme, semble-t-il, est honnête et a une excellente réputation !
Je prends note que vous avez secoué trois fois la tête en signe de non.
Blanc de colère, Monsieur Bulangé craqua :
Vous me cassez les noisettes avec votre décompte à la noix !
Encore faut-il que vous trouviez des preuves irréfutables !
Si je me fie à votre discours débile, vous semblez dire que je suis au moins un voyou, au pire un assassin !
J’ai du mal à croire que votre hiérarchie vous soutiendra dans cette voie stupide.
Quant à ce voisin qui a dû vous charmer, il me déteste car je lui ai piqué son ex !
Et ne vous est-il pas venue une idée de son activité nocturne !
Ne vous êtes- vous pas interrogée sur ma profession !
Vous avez un bel uniforme mais rien dans votre minuscule cerveau !
Je suis ramasseur de vos ordures ménagères répugnantes et nauséabondes !
C’est pour cette raison, que vous devez m’en remercier et me respecter !
Je pars et ne vous souhaite pas une belle journée.
Rédigez un texte suspicieux en employant : Donc, si je vous crois, il semblerait, on suppose, paraît-il, semble-t-il, encore faut-il, si je me fie, vous semblez dire, du mal à croire.
Maîtresse maîtresse dit Toto puis-je aller au tableau.
Je dois faire pipi et aussi lire un texte à mes copains et copines.
Quelque chose que j’ai rédigée ce matin avant de venir à l’école.
Oh dit l’enseignante sois plus poli et moins vulgaire.
Bon tu peux venir lire ton texte et surtout sois sage !
Toto, debout, les bras ballants le long du corps, bredouille car il n’a peut-être pas l’habitude de parler devant plusieurs écoliers.
« Mes amis voici mon chef d’œuvre :
C’est l’histoire d’une jeune femme martienne qui ayant atterri par hasard sur la Terre rencontre un bel homme au parc Monceau à Paris.
Et voilà ce qu’elle répond à ce monsieur après quelques minutes de discussion.
-Donc si je me fie à ce que vous dites et si je vous crois, vous semblez dire qu’il semblerait que sur Terre les chats ne sont pas des éléphants, les coqs pas des ânes, les corbeaux pas des renards …
-Oui madame j’ai à peu près dit ça dit l’homme, ne cessant de regarder les yeux bleu clairs de la fille.
-J’ai du mal à croire à tout ça reprit-elle. Encore faut-il le prouver.
-Le prouver dit l’homme presque en colère.
La dame lui coupa la parole. -Chez nous sur Mars c’est différent, on suppose … »
Toto avait mal aux oreilles : la classe était en délire, chantait, dansait, hurlait.
La maîtresse, elle, étrangement ne disait rien, avachie sur son siège, avec ses pensées qui semblaient ailleurs.
Toto s’en rendit compte et lui demandait si elle allait bien.
Oui … dit-elle avec une petite voix.
La pauvre elle n’eut pas le temps d’en dire plus et de terminer la phrase qu’elle venait de commencer. D’un coup elle s’évanouit. Elle resta assise à sa place, la tête légèrement baissée.
Alors là une chose étrange se passa. Une soucoupe apparemment volante se posa dans la cour de l’école.
En sortirent 3 femmes peut-être martiennes avec des combinaisons ressemblant à celles des pilotes de formule 1, de couleur orange, verte et rose.
Elles coururent vers la classe, allèrent voir Toto et lui dirent en chœur : ah ah tu as oublié dans ton récit : « paraît-il » et « semble-t-il ».
Toto ne se démonta pas. Il leur rétorqua. Mais quoi, de quoi je me mêle ! Vous venez d’où vous, accoutrées de la sorte ! Dehors d’ici, je ne vous connais pas, moi je suis en train de jouer ma partition. Je n’ai pas fini. Je bosse pour un 25 sur 20.
Entre-temps la prof s’était réveillée et elle souriait en voyant Toto parler durement à ces 3 « personnes ».
Ce qui arriva ensuite, affola les élèves.
Les « martiennes » brusquement prirent délicatement l’institutrice, l’amenèrent dans la soucoupe, qui repartit aussitôt, montant rapidement à la verticale dans le ciel.
Les petites têtes étaient effrayées par ce qu’ils venaient de voir.
Toto sortit de sa réserve.
N’ayez crainte les amis. Cette scène finale qui peut vous paraître horrible, avec notre chère prof qui disparaît dans les airs, c’est dans mon imagination, je vais rapidement la retirer et tout redeviendra normal. Ha ha.
Les élèves étaient abasourdis par les paroles de Toto. Il devait être fou, c’est certain.
Hi hi c’est vrai ce que je vous dis. C’est vrai, c’est la réalité.
Il avait raison. Quelques secondes après, le décor de la classe fut celui d’une matinée habituelle : la maîtresse près du tableau, les élèves à leur place et Toto en train de souffler sur son devoir d’arithmétique. Avec à l’extérieur une belle journée de printemps.
The end.
yeux bleu clair
La Closerie des Lilas. Deux femmes, critiques littéraires, bavardent attablées en terrasse
– Regardez ! N’est-ce pas Alexandra Dumas, cette toute jeune autrice dont on parle tant ?
– Quelle créature magnifique !
– La jeunesse, la beauté. Racée et charismatique
– Et quelle classe, quelle élégance
– Sans compter la grâce, le charme et la séduction en plus
– Et quel talent ! L’originalité du style
– Cette inspiration venue d’on ne sait où
– Une imagination délirante
– Une créativité fantastique
– Un romantisme échevelé
– Si je me fie à mon instinct, l’écrivaine la plus prometteuse de sa génération
– Donc si je vous crois, c’est LA pépite de l’édition. Décidément, elle a tout pour elle.
– On chuchote dans les milieux autorisés qu’elle obtiendra le prochain Prix Goncourt
– Elle est à la fois si jeune et si riche d’un tel talent
– Il semblerait toutefois qu’elle ne soit pas si jeune que cela
– Vous voulez dire qu’elle est passée par la chirurgie esthétique ?
– Parait-il
– J’ai du mal à le croire. Elle n’a pas la vingtaine, me semble-t-il
– Plus du double, à ce qu’on dit
– Et puis ce nom «Alexandra Dumas», il se murmure qu’il sent autant le pseudonyme que la fatuité
– Encore faut-il être à la hauteur du modèle qui l’a inspiré
– Il semblerait que cette imagination que chacun lui accorde ne serait que le résultat de savants cocktails de psychotropes hallucinogènes
– Vous insinuez qu’elle tricherait ?
– Il paraîtrait
– Avez-vous vu la robe qu’elle portait à la première de Carmen à l’Opéra Bastille ?
– Des regards indiscrets laisseraient entendre qu ‘elle ne portait rien dessous. L’alliance de l’immodestie et de l’impudeur
– Je me suis laissé dire qu’elle ne serait pas farouche.
– Facile certes mais sélective. Elle n’accorderait, selon les on-dit, ses faveurs qu’aux membres les plus éminents de l’édition parisienne
– Certaines mauvaises langues prétendraient même qu’elle ne serait pas l’autrice des écrits qu’on lui prête
– Tout cela l’autorise peut-être à afficher des airs d’insupportable dédain et d’intolérable hauteur
– Une chose est sûre, c’est que c’est une vraie S – L – P
– Une autre est certaine, c’est que c’est une véritable C – NN – SS
Très bien écrit. J’aime beaucoup.
Brosse à cheveux raconte, à qui veut savoir, que Brosse à dents est une feignante de première. Son cousin, Peigne, a du mal à le croire car il en pince un peu pour la jolie courbure en bambou et les poils souples de Brosse à dents. Lui même fabriqué en bois de hêtre, n’est pas indifférent à ses principes écolo et, de ce fait, il se sent proche d’elle. Sans pour autant tenter un rapprochement physique, il cultive son romantisme en s’autorisant parfois d’en rêver.
Donc, quand sa cousine a commencé à critiquer Brosse à dents, il a émis des doutes :
– Si je me fie à ce que tu dis cousine, Brosse à dents ne ferait pas les trois minutes de brossage le soir.
– Je te le confirme cher cousin.
– Et si je te crois, il semblerait que les caries de Bénédicte sont de sa faute.
– Et sa mauvaise haleine aussi, je te ferai dire !
– Tu sembles dire aussi que le matin, elle a tendance à ne pas vouloir sortir de son pot.
– Parait-il ! Je tiens cette information de Robinet qui a dû, plus d’une fois, la faire sortir du pot à coups de jets.
– Encore faut-il que ce mitigeur te dise la vérité. Tu sais bien qu’il adore faire éclabousser des gouttes de rumeurs celui là ! Tu devrais plutôt démêler le vrai du faux avant de juger si hâtivement.
– Je me doutais que tu ne me croirais pas ! Et bien je vais te dire que, Coupe-ongles et moi, on a mené notre petite enquête…
– Continue ! Tu veux me dire autre chose semble-t-il.
– Oui. Et bien, on suppose qu’elle ment sur ses origines.
– Comment ça ?
– Elle n’est pas de fabrication française !
– Et alors ? Veux-tu que je te rappelle que ta famille a été exportée d’un pays très lointain qu’on appelle la Chine.
– C’est pas ça le problème. C’est une menteuse, voilà tout ! Elle se pavane toute la journée, avec ses jolis brins en nylon et se prétend experte, mais dès qu’il faut brosser un peu, il n’y a plus personne.
– Tu exagères.
– En tout cas, depuis qu’elle est là, je peux te dire que le sang coule dans l’évier…
– Attention, tu vas loin là. Je vois bien que tu es de mauvais poil, mais de là à l’accuser de violences gingivales !
– Tu ferais bien de voir la vérité en face. Si tu crois qu’elle va brosser amoureusement ses poils sur tes dents, tu rêves ! Elle s’est déjà acoquiné avec Rasoir. Désolée de te l’appendre aussi, mais les deux se sont bien trouvés. Lui, il ne sait même plus à quoi ressemble un poil. Soi disant que c’est parce que la barbe est revenue à la mode.
669/Rédigez un texte suspicieux en employant : Donc, si je vous crois, il semblerait, on suppose, paraît-il, semble-t-il, encore faut-il, si je me fie, vous semblez dire, du mal à croire
donc, si je vous crois, l’industrie automobile succomberait aux charmes de la petite reine, !
j’ai du mal à vous croire ! Enfin c’est le bruit qui court dans l’usine RENAULT de Cleon : un Cadre, intéressé par un vélo électrique appartenant à une employée travaillant sur une chaîne d’assemblage du modèle twingo lui demanda quelques renseignements, sur celui-ci..Elle fut si intimidée qu’elle en vit de toutes les couleurs et,faillit romber ! il la retint dans ses bras. On suppose qu’il l’a ramenée à son domicile.
Si je me fie aux bruits de couloir ils vivraient ensemble ! On suppose qu’ils nommeront leur première fille Zoë…..
Pardon ! ai-je donc bien saisie votre explication ?
« Vous n’êtes pas venu à ma convocation d’hier car vous étiez sur Vénus ? » et , si je vous crois , « vous auriez fait 1 aller retour en 24 heures ! »
Il semblerait que vous vous foutiez de ma gueule !
Dans les milieux informés , on suppose que seul un illuminé peut affirmer de telles inepties , du moins me semble t-il !
Encore faut-il me prouver votre alibi , car si je me fie à votre réputation vous n’êtes qu’un baratineur .
Vous semblez dire que Vénus est , paraît-il , excitante et que …..
Quoi ! répétez moi ça ! j’ai du mal à croire vos dernières paroles .
Vous étiez en fait sur le mont de Vénus de ma femme !!!!
Sortez !
Rassurez vous , vous allez jouir d’un contrôle fiscal à la hauteur de mon infortune .
Alors ? Paraît il que le vieux jeannot voles vos poules ? J´ai du mal à croire que ce brave homme fasse une chose aussi insensée. Si je me fie à vos propos, vous semblez dire que ce pauvre jeannot escalade régulièrement votre mur ? Il semblerait que nous soyons devant une énigme à élucider. Si je vous croie, jeannot joue les acrobates pour vous chaparder des poules ?! Encore faudrait-il qu´il ait miraculeusement retrouvé l´usage de ses jambes !!
Donc, si je vous crois
Il semblerait ma foi
Que mon ombre ne soit plus là ?
Je suppose que vous plaisantez
Car sachez, mon ami
Qu’elle et moi ne faisons qu’un
Encore ce matin
Elle m’a suivi dans la salle de bains
Certes, dans l’eau, elle a un peu disparu
Comme un sucre qui aurait fondu
Mais elle a vite réapparu
Semble-t-il vous n’avez rien vu
Peut-être êtes-vous sourd aussi
Très cher ami ?
Alors, si je me fie à vos dires
Vous semblez me dire
Qu’elle m’aurait abandonné
Lassée de ma vie débridée
Fatiguée de mes déboires
J’ai vraiment du mal à le croire
Encore faut-il me le prouver
Qu’en dites- vous ?
Pas grand-chose à dire vrai
Eh bien soit, j’attendrai
De vous
Des preuves irréfutables
Que diable
Vous en disposez paraît-il ?
Alors, sur-le-champ, apportez-les !
Rassurez-vous
Nos échanges resteront aimables
Je vous le promets.
Rédigez un texte suspicieux en employant :
Donc, si j’ai bien compris, vous n’avez plus aucun souvenir de la soirée ?
-C’est cela ! Rien, je ne me souviens plus de rien du tout !
-Et si je vous crois, vous vous êtes retrouvé au volant de cette voiture volée malgré vous ?
-ben oui, moi je ne suis jamais monté dans cette voiture de mon plein gré c’est sûr !
-Donc, il semblerait que l’on vous aurait drogué et installé au volant ?
-je comprends pas, je sais pas. Moi j’étais tranquillement en train de danser et après plus rien ! Le trou noir ! On suppose mon pote et moi qu’on nous a mis un truc dans notre verre, qu’on nous a dépouillés et mis au volant de cette voiture.
-Vous avez beaucoup tourné autour de cette voiture lorsque vous êtes arrivés. Des témoins affirment que vous louiez à grand bruit la classe de ce modèle paraît-il et que, semble-t-il, vous auriez dit que les portières ne semblaient pas difficiles à forcer…
-encore faut-il que vous puissiez le prouvez ! On n’a jamais dit ça et si certains l’affirment et bien ce sont des menteurs !
-si je me fie effectivement à la centaine de témoins dont les déclarations attestent toutes des mêmes propos, vous êtes mal embarqués !
, vous semblez dire ou du moins croire, Monsieur l’agent, que nous aurions volé cette voiture et qu’on se serait endormis dedans ? J’ai beaucoup de mal à croire à ce scénario ! Et puis ce n’est pas parce que nous avons dit qu’on trouvait cette caisse supe classe qu’on l’a volée !
-Quoique l’on puisse croire, quand les résultats du labo seront de retour, je vous promets un petit tour dans un fourgon spécial que vous n’auriez pas forcé ni autour duquel vous n’auriez certainement pas rôdé !
Donc si je peux, éventuellement, vous croire, je serai immortel ?
Si je me fie à la fois, à l’ouïe dire, au nez commun, et à ma conviction secrètement inébranlable, il me serait sérieux d’envisager d’avoir du mal à vous croire. Il semblerait que cette légende court les rues, galope les avenues et trottine dans les nuages. On suppose toujours un bout au tunnel écroulé depuis longtemps. Vous me sussurez que plus tard est ailleurs et qu’ensuite vaut bien l’avant.
Il paraîtrait que la fin n’est que le commencement d’un autre début. Encore faudrait ‘-il que, telle la poule, nous soyons sorti éventuellement d’un œuf quelconque, évolution illusoire d’un possible poisson courant le 110 mètres haies.
Il surgirait, semble-t-il que vous n’ayez pas d’explication tangible à me proposer. Même si j’hésite à douter, l’incertitude me semble vraisemblable.
Il s’avère, en effet, particulièrement envisageable que je sois définitivement décédé. Les seules portes qui vont s’ouvrir sont celles d’un four. Ce sera mon seul jour des cendres, à moins qu’une grève ou une coupure d’énergie entrave mon possible départ.
Allez savoir !
─ Mais non ? Vous êtes sûr de vous ?
─ Absolument madame, vous ne serez pas déçue.
─ C’est-à-dire que, tout de même avez-vous des preuves ?
─ Bien sûr, regardez les commentaires de nos clientes satisfaites sur notre site, ils sont éloquents.
─ Qui me prouve qu’ils ont bien été rédigés par les clientes en question ?
─ Allons madame, il y va de la crédibilité de mon entreprise. Je ne me permettrais pas ce genre d’entourloupe.
─ Vous conviendrez tout de même qu’il y a de quoi être suspicieuse face au produit que vous proposez. C’est tout de même inédit, depuis la nuit des temps on a jamais vu cela.
─ Justement madame c’est ce qui fait l’originalité de ce que je propose.
─ Avez-vous une clause de non satisfaction ?
─ Oui, mais j’ai vendu déjà plus de 5000 exemplaires et aucun retour. C’est ma meilleure pub.
─ Vous savez s’qu’on dit, il y a toujours une exception qui confirme la règle.
─ Écoutez ma p’tite dame, je vous la laisse à l’essai pendant une semaine, si vous n’êtes pas satisfaite, je vous la reprends sans aucune contestation. Est-ce que cela vous convient ?
─ Vous me la laisseriez GRATUITEMENT, sans AUCUNE signature de contrat ?
─ Oui madame. Alors marché conclu ?
─ Une dernière question. Êtes-vous certain que je ne risque rien ? Avez-vous une assurance si elle devait m’attaquer ?
─ Aucune inquiétude madame, elle est douce et obéissante comme un agneau.
─ Bin si je m’inquiète , car vous savez une poule avec des dents en or, qui pond des œufs en or pour m’assurer la fortune c’est tout de même pas courant !
Frustré, vexé, il mijote sa vengeance : Puis finalement, il se dit :
Ce n’est pas difficile, Je laisserai tomber un camembert en caoutchouc et il s’étouffera »
Oh ! je suis bien cruel, ce matin !
Frustré, vexé, il mijote sa vengeance : Puis finalement, il se dit :
Ce n’est pas difficile, Je laisserai tomber un camembert en caoutchouc et il s’étouffera »
Oh ! je suis bien cruel, ce matin !
D’ailleurs cet insolent ne m’a pas paru si mauvais
Mon plumage l’a ébloui, il m’a trouvé beau, c’est bien la première fois ! Ça vaut bien un fromage comme dirait La Fontaine
En fait, est-il méchant ou malicieux ?
Une idée me traverse et je vais le contacter….
Le voilà, mon goupil.
-Eh ! bonjour monsieur du Corbeau
– Salut Renard, j’ai le fromage, tu n’as qu’à me suivre
Corbeau déploie ses ailes, prend son envol, tourbillonne au-dessus des arbres, file à vive allure vers les vallons pour revenir. Il semble y prendre du plaisir. Il a l’air de se moquer de celui resté figé à terre, sans possibilité de décoller
Puis dans un long croassement, s’enfonce dans les nuages.
Renard bougonne et jure qu’on ne l’y prendrait plus
Ainsi donc après 9 ans d’absence au sein du comité scientifique, vous débarquez d’un tour du monde pour affirmer que la Terre est plate.
D’après votre rapport il semblerait que vous soyez partis je vous cite « Au-delà du mur de l’Antarctique à la limite de la planète, où en réalité jamais personnes n’aurait jamais été ».
Si je me fie à votre théorie appuyée comme vous semblez le dire sur votre propre et individuelle expérience, aucun moyen de tomber puisque la Terre est recouverte d’un dôme.
Vous semblez affirmer également que la Terre ne tourne pas, elle serait stationnaire, car si elle tournait, on s’envolerait !!
Parait-il même que, toutes les photo de notre planètes ont été modifiées, afin d’entretenir le mythe que l’on vit sur une sphère.
Si je vous crois, vous auriez pour projet de construire votre propre fusée et d’atteindre le point de rencontre entre l’atmosphère terrestre et l’espace extra-atmosphérique ? Encore faut-il disposer de moyens suffisant pour un tel projet qui ne prouverait rien…
De notre côté, le comité suppose que durant votre long périple vous ayez succombé à la démence qui a, manifestement, déréglé votre vision objective d’antan.
A ce stade de vos convictions, j’ai du mal à croire que vous ne retrouveriez un jour un esprit apte à réintégrer le comité. Nous prendrons donc congé de vos services et vous souhaitons bon vent…
– J’ai du mal à croire que ce soit vrai !
– Mais oui, je vous jure Docteur que c’est vrai,
– Donc, si je vous crois, il semblerait que vous attendiez un bébé alors que vous n’avez même pas flirté avec qui que ce soit ?
– C’est exactement ça Docteur.
– Si je me fie à une autre histoire, vous seriez la deuxième, mais non… ce n’est pas possible. Ressaisissons-nous.
– C’est exactement ce que m’a dit Monsieur le curé.
– Que vous a-t-il dit Monsieur le curé?
– Que je serais le deuxième. Par contre, lui il m’a crue tout de suite et il était hyper content… émerveillé même.
– Hippocrate ! Au secours !
Donc, si j’en crois ce que vous venez de me révéler, il semblerait, d’après les échos de source bien informée qui vous sont parvenus, que mon mari aurait une aventure, que d’aucun qualifient de torride, avec Simone, la très vulgaire femme du garagiste de la rue des Lombards.
Si je vous crois, l’on vous aurait précisé que cette histoire dure depuis un an environ, semblez vous dire. Il paraitrait même qu’ils se voient tous les mardis après midi à l’hôtel des voyageurs de Senlis, c’est bien ça ?
Si je me fie à ce que je sais de mon mari, je n’en crois pas un mot. Il semblerait que vous ayez une fâcheuse tendance, par oisiveté et sottise, à aimer semer la pagaille dans la vie d’autrui, espérant un bon scandale bien croustillant.
Pauvre diable qui n’a rien d’autre à faire de sa petite vie terne, que de propager des fecks news sans en vérifier le véracité.
Sachez ,petit avorton mal intentionné, que mon époux se rend bien tous les mardi, je me plais à vous le dire, à l’hôtel dont on vous a parlé, pour y rencontrer un sexologue avec qui il tente de régler un problème d’impuissance qui le mine depuis quelques mois.
Comme vous le voyez donc, madame Simone Lemoine n’aurait guère à espérer de lui.
Tenez vous le pour dit, vous avez fait chou blanc, la prochaine fois, je vous le dit tout net :
vérifiez vos sources avant de colporter des insanités sur votre entourage, sous prétexte du bien d’autrui.
Passez votre chemin, ai je le regret de vous dire, je ne vous salue point, misérable colporteur de ragots malodorants.
Si je me fie à ce que vous semblez dire sur ma voisine du dessus qui ne passerait jamais l’aspirateur, j’ai du mal à vous croire. Vous êtes mal renseignée, car son engin fait un boucan d’enfer dès six heures du matin tous les jours que le bon Dieu fait. Donc, avant de coasser, tel un corbeau, pour balancer dans tout le quartier des « on suppose », des « parait-il », encore faudrait-il que vous balayiez devant votre porte. Si je vous crois, vous êtes une fée du logis, mais que diriez-vous si, moi, je semais à tous les vents que vous avez des toiles d’araignée sur vos plafonds ?
Suspicion
Rédigez un texte suspicieux en employant : Donc, si je vous crois, il semblerait, on suppose, paraît-il, semble-t-il, encore faut-il, si je me fie, vous semblez dire, du mal à croire.
– Donc, si je vous crois, la maison que vous m’avez vendue il y a peu, n’a jamais nécessité de traitement anti parasitaire contre les acariens, le mérule, les rats, les blattes, les punaises de lit, les termites, que sais-je !
– Vous avez eu le compte rendu exhaustif des diagnostics obligatoires en cas de vente d’un bien immobilier.
– J’ai du mal à croire à l’honnêteté du diagnostiqueur. Peut-être est-il de vos proches…
– Il semblerait que vous soyez très chicaneur et je n’ai pas de temps complémentaire à vous accorder.
– Je suis peut-être pinailleur mais vous êtes, me semble-t-il, de mauvaise foi.
– Vraiment ?
– Si je me fie à ce que je vis au quotidien, il y a semble-t-il des bruits inexplicables dans cette maison.
– Que voulez-vous que j’y fasse. Peut-être peut-on supposer que l’entretien des lieux laisse maintenant à désirer. Vous pouvez prouver ce que vous avancez ?
– Oui, bien sûr. Je vous invite à venir passer une nuit chez moi et vous en jugerez par vous-même.
– Ecoutez. Cette vente a été faite dans les règles de l’art. Il n’y a rien à y redire.
– Ah, ah ! Vous refusez l’expérience d’une nuit dans votre ancien bien ?
– Vous semblez dire qu’il y a des bruits inexpliqués dans la maison. Faites revenir un diagnostiqueur qui confirmera, je suppose, l’état de la maison.
– Si je me fie aux professionnels de ce type, je sais qu’ils seront prompts à empocher plusieurs centaines d’euros pour un bilan très approximatif.
– Encore faut-il savoir ce dont il s’agit précisément.
– Ah, je vois que vous devenez plus attentif. Voilà. Il y a du bruit dans les canalisations
– Certains fantômes, parait-il, ont la mauvaise habitude de traverser les maisons en empruntant leurs tuyauteries ; bien maladroits et ils se cognent de part en part des canalisations et ne pensent pas aux nuisances que peuvent occasionner ces déplacements ! Peut-être pourriez-vous purger les radiateurs.
– Les portes grincent sans cesse
– Les grincements de portes sont, eux aussi, plutôt déroutants. Bien que certains esprits vagabonds prennent le soin de ne pas trop faire de bruit, d’autres n’hésitent pas à claquer les portes Bref ; outre le constat que votre maison est peut-être bien hantée, essayez de lubrifier les gonds ou d’installer des portes coulissantes, qui leur éviteront de se mettre un peu trop à l’aise.
– Les sifflements ne sont, eux, pas dus aux portes !
– Peut-être de l’air s’infiltre-t-il par les prises électriques ? Le manque d’isolation des parois et des combles est une véritable aubaine pour les fantômes ! Les prises électriques ou téléphoniques constituent souvent des échappatoires toutes trouvées.
– Et les lumières qui s’allument toutes seules ?
– Le courant électrique vit sa vie, il peut se couper à répétition ? Si, en plus de ça, la télévision débloque ou se met à grésiller, ne cherchez pas plus. Ce n’est ni un problème de tableau électrique ou de disjoncteur, ni un problème de vétusté de vos appareils. C’est bien l’un de nos chers amis qui s’est pris les pieds dans les câbles.
– Et l’alarme qui sonne intempestivement ?
– N’avez-vous pas pensé qu’une créature lugubre essaie peut-être de déjouer votre attention ! Une caméra de vidéosurveillance infrarouge pourrait peut-être vous aider à déceler ce qu’il se passe.
– Et le parquet qui craque tout seul ?
– Il y a de la vie chez vous ! il n’y a aucune raison que votre parquet craque sans mouvement de votre part à moins… qu’un être invisible ne rôde chez vous. Ne vous affolez pas. Différents moyens vous permettront d’y faire face. En plus d’essayer d’établir une cohabitation en bonne et due forme avec vos ectoplasmes indésirables. Il existe des professionnels de la catégorie « Chasseur de Fantôme » qui s’attellent, parait-il, à faciliter le quotidien de nombreux particuliers, dans un domaine où la demande ne faiblit pas.
– Je suis décidé à trouver une explication plus « rationnelle » qu’un phénomène paranormal. Je vous remercie néanmoins Alexandre, du temps que vous m’avez consacré et des idées que vous m’avez suggérées.
MANIGANCE
Donc, si je vous crois,
Un drapeau ne peut pas
Flotter sur la lune
Il semblerait que
L’explosion des deux tours
Est venue du sous-sol
On suppose que
Malgré les images satellites
La terre est plate
J’ai du mal à le croire
Mais le monde est gouverné
Par des reptiles
Si je me fie
Aux études antivax
Je suis devenue autiste
Encore faut-il que
Que les ondes de la 5G
Ne me téléporte pas
Il parait que
Que la théorie du complot
A sa théorie du complot
669e
Bonjour Monsieur
D’après vos dires et si je vous crois il paraîtrait que Royale, votre caniche, ait été engrossée par Voyou notre Berger Allemand.
Ça ne nous étonne qu’à moitié c’est une friponne, mais pour plus de certitude nous attendrons la naissance et, au vu du résultat nous statuerons parce que la dernière fois elle avait succombé au charme d’un teckel et franchement les petits n’étaient pas jojos.
Sachez que de toute façon, nous n’endosserons aucun frais de paternité. On a que les chiens qu’on mérite et la vôtre n’est que le reflet de ce que nous voyons défiler chez vous quand vous n’y êtes pas.
J’espère que ça va vous faire dresser l’oreille ! Balayez devant votre porte avant de jeter l’opprobre sur les autres.
A bonne conduite salutations
🐀 Souris verte