Déployer les zèles de son imagination (2e)
Un petit test pour commencer,
il est possible de résoudre l’énigme après 3 ans d’études primaires,
voire après 2 ans seulement.
Vous êtes prêts ?
ATTENTION ! PRETS PARTEZ !
Si
1 = 5
2 = 25
3 = 125
4 = 625
5 = ?
ALORS PENSEZ VITE, PUIS ET DESCENDEZ PLUS BAS POUR LA RÉPONSE.
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La réponse est 1
Souvenez-vous la première ligne 1 = 5
Conclusion : vous pensez TROP !
L’IA, laissez-là aux va-sans-idées !
L’IA, on ne parle que de cela, mais n’oubliez pas que vous êtes des AUTEURS pas des COPIEURS.
Si vous utilisez l’IA pour écrire un texte, relisez attentivement ce qu’elle vous propose et repérez tout ce qui n’est que du copiage. Qu’une imitation servile.
Ce qui manque à cette soi-disant intelligence, c’est l’imagination. Un texte pondu par l’IA c’est 90% de déjà lu quelque part. Ce sont les idées de tout le monde offertes à tout le monde.
Je me demande comment les éditeurs vont réagir, une foi leurs moyens de contrôle mis en œuvre. Logiquement, ils pourraient ne s’intéresser qu’aux manuscrits écrits par les humains.
Cela dit, l’IA est en train de bousculer certains métiers, c’est certain.
N’attendez pas de voir, réagissez comme un CRÉATEUR
Lissez de coté cette prothèse, ce perroquet informatique. Rédigez des textes produits par votre imagination et votre intelligence humaine, faites confiance à votre cerveau. Créez des textes écrits à 100 %avec vos mots, votre orthographe, un style et un ton n’appartenant qu’à vous.
L’IA ce ne sont que des milliards de sujets trouvés sur Internet.
Elle peut pomper les centaines d’idées d’exercices d’écriture créative que j’ai publiés jusque-là,
mais elle n’a pas accès à mon cerveau pour y piquer celles qui y fermentent.
Comme annoncé pour l’été, voilà l’un de mes outils pour trouver des idées,
d’autres outils suivront.
OUTIL 1. L’animisme mental : Ma tendance à considérer, comme les enfants, que les objets sont vivants et doués d’une vie personnelle.
Il n’y a qu’en occident que les animaux, plantes, objets et choses sont censés ne rien penser ou ne rien percevoir. Leur parler et les écouter semble puérile, voire débile.
C’est accepté pour les contes ou les dessins animés pour enfants, guère plus.
Et c’est dommage de ne pas cultiver cela à l’école, car nos potentialités imaginatives sont décuplées quand tout ce qui nous entoure peut, comme les humains, s’exprimer, agir, ressentir.
Moi, en tout cas, c’est un monde dans lequel j’entre quotidiennement, c’est le terreau de mon imagination.
ESSAYEZ ! On ne vous demandera rien à l’entrée, pas de passeport, ni une pièce d’identité, etc. Juste de laisser au vestiaire, non pas votre pince à épiler ou votre bouteille d’eau, mais votre rationalité et votre incrédulité.
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Merci !
je pensais être un peu toute seule en parlant ainsi avec les choses, au monde autour, sensible et « mine de rien »
Me voilà enfin rassurée.
Le parapluie rouge :
… … « un seul regard avait suffit entre elle et lui.
Ils s’étaient reconnus tout de suite.
Nina était à l’ombre de sa vie
lui, n’était plus trop d’actualité non plus.
Dans sa robe rouge à n’en point douter, comme elle, il se faisait du mauvais sang.
C’est pourquoi en désespoir de cause, de son abri « parapluitesque »
à chaque approche de Nina, il se hissait de son mieux, solidaire, et en jouant de la baleine pour attirer son attention.
A son tour, quand Nina abordait le grand boulevard,
elle se hissait sur la pointe des pieds pour vérifier la présence de son ami, le, parapluie rouge.
Rien que de l’apercevoir ça la rendait contente
elle était sure, lui, au moins, il l’attendait… … » C.B
Merci Pascal, pour cet outil magique !
Nous devrions revisiter les contes de fées de notre enfance, avec les objets qui s’animent et chantent…
Bien vu Antonio « Pascal/Colombo » !
Et je rajouterais, en pastichant Gérard Lenorman: « Oui mais il parle aux oiseaux, au soleil et aux forêts »….
Je t’imagine bien, Pascal, dans ton hectare de terrain, dans la peau de Columbo avec son imperméable et son chien qui le suit, interrogeant la branche suspecte perchée au-dessus de la feuille morte, d’où elle est tombée, tissant des affinités, comme à chaque épisode. « Ma femme me dit toujours : Tu parles tout seul, tu vieillis. Bien sûr. Tout le monde vieillit… Ma femme est formidable. Ah ! une dernière question… »
Merci Pascal pour ce partage
Votre rideau en arrière plan me fait penser à mon univers…
Une envolée de mots
Une branche calligraphique
Une vague alphabétique
Une cueillette d’images à travers la nature
Je ne parle pas aux arbres mais ils me répondent
Bonjour Pascal, bonjour tout le monde
Super ce petit bout de chronique. J’étais bloqué sur un projet de nouvelle, tout en ayant l’idée de base.
Hé bien c’est bon : cela, plus une visite de musée que je viens de faire en vacances avec mes petits enfants … j’ai les « bribres » de mon histoire il ne me reste plus qu’à compléter et à assembler
Bien cordialement
Merci, Laurent
Bonjour Pascal, bonjour tout le monde
Super ce petit bout de chronique. J’étais bloqué sur un projet de nouvelle, tout en ayant l’idée de base.
Hé bien c’est bon : cela, plus une visite de musée que je viens de faire en vacances avec mes petits enfants … j’ai les « bribres » de mon histoire il ne me reste plus qu’à compléter et à assembler
Bien cordialement
Merci Pascal pour cette leçon de simplicité, la simplicité où se trouve souvent la vérité
J’ai cherché … en vain
A l’attention de Souris Verte : les salades sont croquantes et craquantes
Peut-être découvrira-t-on un jour qu’elles ont des émotions et qu’elles détestent être aspergées de vinaigre ou de citron
Évidemment je me suis fait piéger avec les chiffres qui n’ont jamais été mes amis ! Pourtant je savais bien qu’avec toi ce n’était sûrement pas dans des calculs qu’il fallait se lancer !
Merci de nous dévoiler tes outils. J’avoue que je parle beaucoup plus aux plantes et aux arbres, qu’ aux objets. Je vais y remédier
Pourquoi se priverait-on de la prosopopée ! Tout nous parle…. Ce doit être ce qui motive aussi les vegans ! Et maintenant on entend les salades émettre des bruits ! Bientôt elles vont pleurer quand on les détachera… 🐀
Il est vrai qu’on nous raconte beaucoup de salades 😉
Il faut éviter la table des multicitations!😉🐻
Vous avez raison.
Merci, Muriel.
C’est une chance, Marie-Josée
Moi aussi je considère les objets comme vivants 🙂 mais sans doute suis -je une éternelle enfant 🙂 40 ans de classe maternelle cela laisse des traces….
L’enfant ne meurt jamais en nous, il sommeille.
J’adore votre poésie, Pascal.