Demain, si tu le veux, tu…
Demain, si tu le veux, tu t’autopublies et tu t’autodiffuses sur Internet
Demain, si tu en as envie, tu commandes un livre épuisé à un libraire dans les nuages et ce livre est immédiatement imprimé depuis un fichier électronique. (POD)
Demain, si tes amis te le permettent, tu choisis un livre dans leur bibliothèque et tu le lis tranquillement sur ta liseuse.
Demain, si tu es un boulimique, tu peux stocker des centaines de livres gratuits sur un tout petit appareil.
Demain, si tu le souhaites, tu écris un livre à plusieurs, sans te déplacer pour rencontrer les coauteurs.
Demain, si tu es un libraire traditionnel, tu dois vite trouver une bonne idée pour assurer l’avenir de ce métier que tu aimes tant.
Mais dès aujourd’hui, tu peux te précipiter sur un vrai livre en papier : L’AMOUR SEXA.
Il vient d’être publié par Joseph Ciccotelli.
L’histoire, très originale, est racontée par un auteur talentueux. Nous le suivons depuis plusieurs années.
Son intrigue nous concerne toutes et tous.
» Seuls trois couples sur dix vivent aujourd’hui un amour durable. Unis depuis trente ans, Laetitia et Jean ont cette chance exceptionnelle : s’aimer pour la vie. Jusqu’au jour où Jean, scientifique en robotique sociale, fait une découverte surprenante. L’amour se réduirait en fait à une simple équation, une expression d’une simplicité déconcertante pour représenter la relation la plus complexe de l’humanité. Intrigué par son hypothèse, il décide de la vérifier sur une machine révolutionnaire développée secrètement dans son laboratoire… »
Merci Pascal pour ce beau coup de projecteur sur L’Amour, Sexa.
J’en profite, en passionné des TIC pour rebondir sur le commentaire précédent que je partage complètement et auquel je souscris à une nuance près. Bien sûr les liseuses et le livre numérique, désormais fiables et pratiques, ont un bel avenir mais pour l’instant sans remplacer le livre papier, juste en le complétant. Tablette et papier (certes avec de moindres tirages) vont harmonieusement cohabiter car comme pour la musique ou la photo, le numérique nous a démontré que l’ouïe ou la vue n’étaient pas les seuls sens agréablement sollicités par ces médias, le toucher revendique aussi sa part de plaisir. Pour preuve toutes ces photos tirés aujourd’hui sur album ou encore nos jeunes qui achètent des vinyles qu’ils n’ont jamais connus ! Et puis dédicacer en salon sur une liseuse ou exposer dans sa bibliothèque des clés usb, c’est quand même moins fun qu’un beau bouquin. Dans la chaîne du livre, le libraire n’est pas mis en danger par le livre numérique mais plutôt par la vente en ligne. Recevoir son livre dans sa boîte aux lettres en 2 clics (et sans frais) séduit de plus en plus le lecteur. Plus que le libraire, c’est à mon sens l’éditeur qui pourrait s’inquiéter, l’auteur pouvant désormais acheminer seul sa création, du manuscrit au rayon de la librairie (en ligne ou physique) et pouvant faire sa promotion et sa communication via son site, des réseaux sociaux ou spécialisés.
En termes de prospective, la révolution pourrait plutôt venir du livre virtuel 3D exploitant les techniques de réalité augmentée, on tient dans la main un livre papier traditionnel composé de pages blanches, et des textes, images ou vidéos sont projetés sur chacune des feuilles que l’on peut tourner et froisser à volonté. Un peu la liseuse numérique que l’on connaît mais avec de vraies pages, procurant les mêmes sensations, la même relation physique qu’avec le papier. On emportera avec soi un bouquin vierge, toujours le même, qui renfermera des milliers d’histoires… Mais tout ça c’est pour après demain !
En attendant, offrez-vous via mon site un bel exemplaire dédicacé de L’Amour, Sexa qui, pour rester sur le sujet, vous emmènera voyager aux confins de l’amour numérique et de l’amour physique ! Car ce qu’a oublié de mentionner le commentateur précédent, il ne pouvait pas le savoir, c’est que des millions de couples se formeront demain sur internet via Sexa.
150 millions de tweets son publiés chaque jour, 3 jours de vidéos sont chargés chaque minute sur Youtube, 900 millions de personnes ont un compte Facebook, c’est à considérer sérieusement quand on est un libraire. Cette remarque est valable pour les auteurs.
c’est vrai que cela donne envie……
Dommage de ne pas avoir publié le pitch, juste histoire de nous allécher un peu plus…