Philippe Muray : décapant
600 grammes tout imprimé.
1764 pages de chroniques chlorhydriques.
On aime ou pas, mais Philippe Muray, disparu en 2006, emballe nos réflexions.
Pas étonnant que Fabrice Luchini lise Muray au Théâtre de l’Atelier à Paris.
Luchini aime la littérature qui décape.
Les chroniques de Philippe Muray, essayiste et romancier, grand amateur de Céline, s’acharnent sur les bobos, le politiquement correct, les fêtes programmées : musique, poésie, gay-pride, etc. Sans oublier Delanoë, maire de Paris, sa cour, son électorat bobos et ses vélos.
Philippe Muray n’était pas qu’un ronchonneur, voir ses très belles pages sur « L’art renversant de Marcel Aymé » pages 1158 à 1166
Certains lecteurs trouvent qu’il était en panne d’avenir, peut-être, mais son analyse des ridicules et des travers de notre époque aèrent formidablement la tête.
Editions Les Belles Lettres
C’est curieux : il a fallu le talent d’un diseur pour faire découvrir l’étoffe d’un écrivain…