Chercher des idées, c’est courir après l’arlésienne
Une bonne idée n’arrive pas d’un claquement de doigts. Si c’est le cas, laissez-la s’échapper. Ne l’adoptez pas dès qu’elle se présente, même si elle fait tout pour vous séduire. La plupart du temps, elle n’a rien de très original, elle est plutôt convenue.
Chercher des idées, c’est courir après l’arlésienne. Plus on les approche, plus elles s’éloignent.
Mais, tandis qu’elles s’enfuient, elles en bousculent d’autres et c’est sur celles-là qu’il faut polariser votre attention. Parmi elles, se trouve souvent l’idée dont vous avez besoin.
Si vous retenez une idée, écrivez-la tout de suite. Sa qualité ne peut être perçue que lorsqu’elle est écrite. Après quoi, prononcez-la plusieurs fois à voix haute, entendez-la sous toutes ses coutures.
Comme vous le savez, trouver des idées est mon métier. Éveilleur d’idées ® depuis plus de 1988, j’ai une longue pratique.
Dans le document audio ci-dessous, j’explique comment je procède pour trouver des idées.
Une personne joue l’Arlésienne lorsqu’elle ne se montre jamais alors qu’elle est attendue. Comme dans « En attendant Godot » de Samuel Beckett. Cette expression s’applique aussi aux choses et aux objets,
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Pascal
Merci d’apporter la réponse à cette question que je me pose chaque samedi quand je consulte ton dernier exercice : « Mais où va-t-il chercher tout cela »
Laisser vagabonder son esprit, ne pas s’imposer de limites, pas de censure c’est déjà ce que tu conseillais lors des ateliers que tu animais en présentiel
Et je pense que ceux qui participent à ton atelier doivent mettre en œuvre ces consignes
Personnellement, je sais que la marche m’aide aussi beaucoup à laisser vagabonder mon esprit et alors, les idées surgissent