Ceux dont la vie est romancée par un auteur n’hésitent pas à saisir les tribunaux
» Premier choc. C’est dans leur charmant hôtel, le Kastell an Daol, qu’un flic venu se reposer sur l’île de Molène (Finistère) découvre un cadavre. Second choc. Cécile et Robert Masson, les propriétaires du seul hôtel de l’île, figurent en chair et en os dans le polar Qui voit Molène voit sa peine (Bargain) du Toulousain Jean-Christophe Pinpin. Crime, drogue et vidéos pornos, la fiction, qui se déroule dans leur bourgade de 270 habitants, a déchaîné la colère du couple. « L’auteur nous fait passer pour un niais et une mégère! s’insurge Cécile Masson. On dirait que notre hôtel est un repaire d’ivrognes. Imaginez qu’un écrivain cite votre nom! C’est affreux.» Erigés en personnages hitchcockiens à leur insu, les hôteliers ont porté plainte pour diffamation »
La suite de cet article très intéressant de L’Express.fr : http://www.lexpress.fr/informations/heros-de-roman-malgre-eux_643208.html
Oui, intéressant mais un peu obsolète tout de même. L’article cité date de 2001 et les peines des contrevenants sont en francs. A qui profite le crime? Je m’étonne quand même un peu qu’on ressorte cette affaire vieille de dix ans.