Ce que vivaient les lecteurs, hier
Quand tu lis un livre passionnant, tu tournes les pages une à une, tu ne le quittes pas pour découvrir quelque chose qui te lance des œillades sur Internet. Ce livre t’a fait changer de monde, tu es ailleurs, dans une autre histoire que la tienne. Tu restes plongé dans son intrigue. Il n’est pas question qu’on te dérange.
Ça, c’est ce que vivaient les lecteurs, hier. Aujourd’hui, selon une étude du Centre national du livre, les 16-19 ans passent cinq heures par jour sur les écrans. Tous sont « addicts » au numérique. Se concentrer sur un livre, c’est un truc de vieux, c’est perdre son temps, virevolter d’un écran à l’autre, c’est génial !
Pourquoi perdre son temps à trouver un livre qui t’intéresse alors, qu’en un clic, tu parcours le monde ?
Sauf qu’après avoir papillonné sur Internet, ton cerveau prend du relâche, tandis qu’après avoir refermé un livre, il continue à travailler. Tu repenses à ce que tu viens de lire, ta mémoire te rappelle des mots et des images. Tu imagines la suite, c’est tout bénéfice pour tes neurones.
La lecture d’un livre agit sur notre cerveau comme le sport sur notre santé physique. Elle le sollicite beaucoup et c’est le meilleur moyen d’entretenir la santé de ton imagination.
Mais ce n’est pas tout !
Plus tu lis, plus ton vocabulaire s’enrichit, mais pas en ne lisant que des BD ou des mangas, bien sûr…
Lire c’est également inégalable pour « créer du lien » Quand a découvert un bon livre, on ne peut s’empêcher de partager sa découverte.
Et vite trouver, si possible, un autre aussi bon livre, pour s’y perdre et s’y enrichir.
» On ne dit pas : j’avais lisé, mais j’ai lu. » 📖
Je suis hors-n’homme. Un neuroatypique à dominance dyslexique atteint d’aphantasie : incapable de fabriquer des images mentales et de se représenter un lieu ou un visage. Mes facétieux neurones font des croche-pieds aux mots dans mon cerveau et mon orthographe trébuche souvent quand j’écris. Si vous remarquez une faute, merci de me la signaler : blog.entre2lettres(at)gmail.com
Merci pour l’information. Tu nous raconteras ?
Oui
Je ferai un compte rendu pour tous les adhérents
Et on ne dit pas « Il faut que je lis, mais il faut que je lises »
Mea culpa. Je ne voudrais pas faire de vagues mais je ne connais toujours pas la lecture sur tablette
J’aime trop la sensualité du livre-papier, tourner les pages, m’y attarder, revenir en arrière, les sauter, filer parfois jusqu’à la dernière
Chaque fois, que je débute la lecture d’un livre, j’ai toujours un moment d’appréhension. Et s’il n’allait pas me plaire, si j’allais au casse-pipe,
Mais, dès que j’y suis entrée, cela peut être, entre de beaux draps un voyage au bout de la nuit
Qu’il s’agisse d’un policer ou d’un roman noir : des bagatelles pour un massacre ou d’une école de cadavres ou d’un roman comique écrit pars une bande de guignols
PS1. 8 titres de l’écrivain Céline se sont glissés dans ce texte
PS2. Demain, jeudi 11 avril, une conférence a lieu (19h) à la Bibliothèque Germaine Tillon (Paris XVIe) : « Comment la lecture façonne l’intelligence » dont l’invité d’honneur est M.Michel Desmurget (Docteur en neuroscuiences