4 questions pour évaluer votre histoire
Examinez objectivement cette première question : Combien d’histoires portez-vous en vous ? Entendons-nous, il s’agit d’histoires capables d’intéresser des lecteurs de bout en bout et non de vagues idées permettant de sprinter sur quelques pages, le temps de perdre le souffle et finir asphyxié.
Un auteur imaginatif a généralement deux ou trois bonnes histoires à écrire dans sa vie. Tout le monde n’est pas Balzac ou Hugo…
Examinez cette deuxième question : Est-ce que vous vous racontez sans cesse cette bonne histoire ? Est-ce que vous imaginez cent fois son début, sa fin, ses rebondissements ? Occupe-t-elle régulièrement vos rêves ?
Examinez cette troisième question : Le personnage principal de votre histoire a-t-il le charisme, la force et le pouvoir de fasciner des lecteurs ? D’Artagnan, Rastignac, Maigret, Phileas Fogg, Quasimodo, Arpagon, Harry Potter, pour n’en citer que quelques-uns, ont un point commun, ce sont des personnages bien caractérisés.
Examinez cette quatrième question : Voyagez-vous mentalement et constamment sur les lieux et le temps où se déroulera votre histoire ?Fait-elle partie de votre paysage intérieur ?
Si vous avez répondu affirmativement à ces 4 questions il est grand temps d’écrire cette histoire.
D’autres aussi hésitent peut-être à l’écrire…
Merci de me remonter le moral ! Alors, en avant, toute !
Merci pour ce chouette article, et pour les autres 🙂 . Par contre, c’est étonnant car j’ai toujours trouvé que Harry Potter n’était pas très caractérisé, comme personnage, contrairement à d’autres de la série qui ont des personnalités fortes et marquantes (Hermione, Rogue, Hagrid …). Cela ne m’a pas empêché d’adorer ces livres, cela dit.
Vous avez raison Charlotte, Harry Potter n’est pas un bon exemple.
Je ne sais plus qui a dit : « Un écrivain doit savoir comment son personnage noue sa cravate »
J’en ai bien une oui. Une qui me suit jour et nuit. Elle se construit toute seule, vit sa propre vie, j’ai presque l’impression qu’on me la dicte, je me transforme en nègre. Le personnage possède une psychologie particulière, mais après-tout, comme tout-un chacun. Tout cela ne me fait pas dire que je tiens une bonne histoire. Quelqu’un d’autre, ou même une multitude, l’ont déjà rêvée avant moi. Merci Pascal pour tout ce qui nous pousse à la remise en question.