Pratiquez le benchmarking littéraire
Savez-vous que tous les grands chefs cuisiniers vont souvent déjeuner chez leurs confrères ?
Pourquoi, selon vous ?
Parce qu’ils ont besoin de savoir ce que font les autres, bien ou mal. Pour découvrir de nouvelles idées.
Faites de même. Allez voir les textes des autres, examinez leurs diverses façons d’écrire
Il m’arrive parfois de rencontrer des personnes qui ambitionnent d’être publiées mais qui lisent très peu, voire pas du tout ! Rien ne remplacera jamais l’expérience que l’on acquiert en lisant les autres.
Comment voulez-vous vous faire idée sur la qualité de ce vous écrivez sans avoir lu celles et ceux que vous espérez rejoindre, voire dépasser ?
C’est par la lecture qu’un futur écrivain s’éveille. Qui n’a pas lu les bons et mauvais auteurs ne peut écrire un bon livre. Avant d’écrire et même après, il faut lire. Énormément lire. Ce qui est agréable si on aime la lecture.
Cela dit, votre style viendra toujours de vous même, ce ne sera jamais une copie de ce que vous avez lu. Chacun respire selon un rythme qui lui est propre, pareil pour l’écriture.
Se pencher sur les écrits d’un autre comme on s’imprègne d’une musique que l’on aime avant d’improviser, cela permet de développer ses idées, c’est clair.
Pour autant, il ne me semble pas indispensable de lire pour créer. Au contraire. Plus on est détaché du style que l’on aime lire, des règles de l’écriture, plus on a des chances d’exprimer avec une forme nouvelle, un style propre (n’en déplaisent aux académiciens), ses émotions, ses sensations.
Ainsi sont nés le blues, le jazz manouche, sans doute. Noirs et gitans lisaient-ils la musique à l’origine ?
Le blues se perpétue depuis plus d’un siècle en créations aussi diverses que magistrales avec seulement 5 notes de musique.
A quand l’exercice, Pascal, d’un récit improvisé avec seulement 5 mots ? 🙂
Antonio, the mellow’man 🙂
C’est sûr que si nous ne lisons pas, nous aurons beaucoup de mal à écrire… On « copie » toujours plus ou moins sur les autres auteurs (même sans le vouloir, d’ailleurs). On peut parfois « pêcher » des idées, sans pour cela les prendre pour soi !!
j’appellerais ça tout simplement de la curiosité littéraire, merci de le rappeler.
Cette réflexion – merci de la publier – nous mène à l’origine de la créativité. On ne crée rien à partir de rien. Mais tout de même, comment ça marche tout ça ? Des lectures sur le sujet ?
Bonne journée à tous